Cuba démantèle un complot terroriste organisé depuis les États-Unis
Non au ciblage de Cuba révolutionnaire! Défendons sa souveraineté, son peuple, son territoire et son droit d'être!
Malgré l'échec répété des viles tentatives du gouvernement des États-Unis d'écraser la révolution cubaine par tous les moyens possibles, les forces du ministère de l'Intérieur de Cuba ont récemment démantelé un complot terroriste organisé et financé depuis les États-Unis.
Dans un rapport publié par le journal Granma le 7 juillet, le ministère informe que l'enquête menée par ses organes spécialisés a permis d'arrêter un homme du nom de Ardenys Garcia Alvarez, qui s'était introduit illégalement à Cuba avec des armes à feu et des munitions par voie maritime, ainsi que d'autres personnes impliquées résidant sur le territoire national. García Alvarez avait émigré illégalement aux États-Unis en 2014.
Le complot fait partie d'un nouveau plan de recrutement pour mener des actions violentes, indique le rapport du ministère de l'Intérieur, qui rappelle qu'en décembre 2023, le gouvernement cubain a publié dans le Journal officiel de la République la liste des personnes et des entités qui parrainent le terrorisme contre Cuba[1]. Le ministère mène un travail spécifique sur toutes les personnes et entités ayant fait l'objet d'enquêtes criminelles et recherchées par les autorités cubaines, en raison de leur implication dans la promotion, la planification, l'organisation, le financement, le soutien ou la commission d'actes perpétrés sur le territoire national ou dans d'autres pays, ce qui inclut les auteurs d'actes terroristes contre Cuba de 1999 à aujourd'hui.
L'action rapide des forces du ministère de l'Intérieur a empêché les plans conçus, dirigés et financés, une fois de plus, depuis les États-Unis, et a généré un processus d'enquête centré sur les faits et les personnes impliquées.
Le 13 avril dernier, Granma avait révélé les plans des agences de renseignement américaines pour provoquer une explosion sociale cet été, autour du 11 juillet, sous l'appellation « opération 11.7.24 ». Les tactiques favorisées comprennent entre autres le recrutement de criminels pour commettre des actes de terrorisme sur l'île. Le gouvernement demeure vigilant contre toute atteinte à la souveraineté et à celle de son peuple.
Les États-Unis n'acceptent ni la défaite subie par le régime de Batista, qui a conduit au triomphe de la révolution cubaine, ni leur échec pendant 60 ans à forcer Cuba à se soumettre en lui imposant un blocus économique, financier et commercial brutal et généralisé. La détermination inébranlable du peuple cubain, sous la direction de Fidel Castro et des dirigeants et gouvernements cubains qui ont suivi, à affirmer la souveraineté de Cuba et son droit à l'existence a prévalu pendant toutes ces années, alors même que les États-Unis menaient leur politique infructueuse à de nouveaux extrêmes.
Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) a appelé tous les Canadiens et Québécois à étendre et intensifier leurs actions de soutien à Cuba. Une pétition demandant au gouvernement canadien d'exiger la levée du blocus et le retrait de Cuba de la liste américaine des États soutenant le terrorisme est actuellement ouverte aux signatures jusqu'au 16 octobre, et sera ensuite présentée à la Chambre des communes plus tard à l'automne. Tous sont invités à se rendre sur le site web du Parlement de la Chambre des communes et à signer la pétition, et demande à tous ses amis et sympathisants de la signer également sans délai. Faites en sorte d'obtenir le plus grand nombre de signatures possible d'ici le 26 juillet, jour de la Moncada célébré comme le jour de la rébellion nationale, commémorant l'assaut de la jeunesse révolutionnaire cubaine sur les casernes de la Moncada et Carlos Manuel de Céspedes du régime de Batista, sous la direction de Fidel Castro. Les casernes de Moncada et Carlos Manuel Céspedes étaient un symbole de la dictature brutale du régime de Batista au service de l'impérialisme américain. L'assaut a joué un rôle décisif dans la galvanisation de la lutte du peuple cubain pour affirmer sa souveraineté, ce qui a conduit à la victoire de la révolution cubaine en 1959.
États-Unis, ne touchez pas à Cuba !
Longue vie à la Cuba révolutionnaire !
Note
1. Le 7 décembre, le Journal officiel de la République de Cuba a publié la résolution 19/2023 du ministère de l'Intérieur, qui fait référence à la liste nationale des personnes et entités ayant fait l'objet d'enquêtes criminelles et recherchées par les autorités cubaines, en raison de leur implication dans la promotion, la planification, l'organisation, le financement, le soutien ou la commission d'actes perpétrés sur le territoire national ou dans d'autres pays, ce qui inclut les auteurs d'actes terroristes contre Cuba de 1999 à aujourd'hui.
Les affaires judiciaires en cours concernent des attaques contre des hôtels et d'autres centres touristiques de La Havane, des infiltrations le long de la côte pour mener des actions violentes, des attaques contre le président de la République et d'autres fonctionnaires, ainsi que la promotion de manoeuvres militaires contre la plus grande des Antilles, ainsi que les responsables de l'incitation, de l'organisation et du financement d'actions qui affectent l'ordre social à Cuba, par le biais d'actes violents contre des fonctionnaires et le fonctionnement normal d'entités.
Parmi les terroristes mentionnés dans la publication figurent Santiago Alvarez Fernandez Magriña, Ramon Saul Sanchez Rizo, Ana Olema Hernandez, William Cabrera Gonzalez, Michel Naranjo Riveron et Eduardo Arias Leon, ainsi que Yamila Betancourt Garcia, Alexander Otaola Casal, Orlando Gutiérrez Boronat, Eliecer Avila, Liudmila Santiesteban Cruz, Manuel Milanés Pizonero, Alain Lambert Sanchez (paparazzi cubain) et Jorge Ramon Batista Calero (Ultrack).
La participation de ces individus à des actes de sabotage et à d'autres actions punissables, par le biais du recrutement de personnes dans l'espace numérique, est mise en évidence par l'apparition dans le document d'Alexander Alazo Baro, objet du dossier d'enquête 27/2020, ouvert pour l'attaque à l'arme à feu de l'ambassade de Cuba aux États-Unis.
La base juridique de la résolution 1373 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la prévention et la lutte contre le terrorisme et son financement, dans le code pénal cubain, ainsi que dans le décret-loi 317 du Conseil d'État et la résolution 16 du ministre de l'Intérieur, pour la détection et la lutte contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme, la prolifération des armes et les mouvements de capitaux illicites.
(Gazeta oficial)
Révélations antérieures
Le 13 avril, le journal cubain Granma a révélé les plans des agences de renseignement américaines pour provoquer une explosion sociale cet été, autour du 11 juillet, comme une répétition des agitations de 2021 qui avaient été financés et encouragés depuis les États-Unis. Les preuves de ce que les agences de renseignement américaines appellent l'« opération 11.7.24 » ont été révélées à la suite d'une réunion au domicile du contre-révolutionnaire Marcel Felipe, par la plateforme en ligne contre le terrorisme médiatique Razones de Cuba.
Selon les informations révélées, les attaques planifiées à ce stade visent en priorité le réseau national d'électricité, en raison de son impact sur la qualité de vie de la population, a déclaré Razones de Cuba. Elles révèlent également une tentative de provoquer le sabotage et de renforcer l'offensive médiatique déstabilisatrice, ajoute la plateforme médiatique. À cette fin, Washington a « triplé son budget » et le sénateur américain anti-cubain Marco Rubio a jouté un rôle décisif dans cette décision.
Les tactiques utilisées comprennent le recrutement de criminels pour commettre des actes de terrorisme sur l'île tout en poursuivant les tentatives de manipuler des questions telles que les relations entre Cuba et la Russie, en présentant leur coopération comme un moyen pour la Russie d'obtenir des soldats de Cuba, ce qui est tout manifestement faux. Les complotistes prévoient également utiliser les sanctions américaines contre la Russie pour aggraver la situation à Cuba en réduisant les livraisons de carburant et de nourriture.
Razones de Cuba révèle l'existence d'une nouvelle organisation contre-révolutionnaire, connue sous le nom de « Cuba First », liée à la préparation d'actions terroristes contre l'île. Parmi ses membres fondateurs figure Manuel Milanés Pizonero, connu pour avoir financé des actions violentes dans le passé.
Nouveaux fonds de l'ambassade des États-Unis pour la subversion à Cuba
Dans le même ordre d'idées, le site web Cuba por Siempre, qui promeut la solidarité avec Cuba au niveau mondial, a également révélé une nouvelle ingérence de l'ambassade des États-Unis à La Havane en vue de créer le chaos à Cuba. L'ambassade a lancé un nouveau fonds appelé « Acelerate Fund for Independent Media and Content Creators » (Fonds Acelérate pour les médias indépendants et les créateurs de contenu). Il a été lancé avec quelque 68 800 dollars en provenance des États-Unis.
Les rapports indiquent que les projets seront axés sur la production de contenus traitant des « défis » de Cuba. Selon Cuba por Siempre, il s'agit de subventionner des « médias indépendants » pour « créer des contenus pertinents et accessibles aux personnes handicapées, afin d'accroître leur participation au processus démocratique », « le développement d'applications mobiles ou d'autres technologies pour la promotion des valeurs démocratiques », « la connexion et le renforcement des réseaux de créateurs de contenus indépendants à Cuba, et le financement d'études de recherche qui évaluent la situation des médias indépendants » sur l'île, indique Cuba por Siempre.
Il est vraiment cynique que ceux qui cherchent à étouffer l'île en la privant de nourriture, de médicaments, d'investissements, d'opportunités commerciales et de tout ce dont les Cubains ont besoin pour vivre et progresser, prétendent maintenant se soucier des personnes handicapées à Cuba. Ils ont d'abord prétendu se soucier des jeunes, puis des femmes et maintenant ce sont les personnes handicapées. Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) exprime une fois de plus son opposition à la politique d'ingérence continuelle des États-Unis à Cuba. Les États-Unis ont récemment approuvé plus de 50 millions de dollars pour ses actions subversives. De cette somme, 25 millions de sont destinés à l'Office de radiodiffusion à Cuba, responsable de la subversive Radio et TV Martí, et 25 millions sont destinés à des « programmes de promotion de la démocratie à Cuba ».
Cela montre la nécessité d'intensifier notre travail
contre
cette soi-disant promotion de la démocratie à Cuba par
les
États-Unis et contre toute conciliation avec les
affirmations
malveillante que Cuba ne respecte pas les droits humains
et
n'est pas démocratique.
Pendant que les États-Unis attisent l'anarchie et la violence en Amérique latine et intensifient l'ingérence étrangère en Haïti, il est très important d'intensifier les activités d'information, de mettre fin à toute tentative de promotion au Canada des objectifs contre-révolutionnaires des États-Unis visant à saper la révolution cubaine.
(Avec des informations de Radio Havana Cuba et Granma)
Cet article est paru dans
Volume 54 Numéro 7 - Juillet 2024
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