La République populaire démocratique de Corée accuse les États-Unis et leurs alliés de déstabiliser la région
Le ministère des Affaires étrangères de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a récemment publié deux déclarations condamnant les États-Unis et certains de leurs « alliés » qui s'autoproclament responsables de l'application des sanctions contre la RPDC et déstabilisent la situation dans la région.
Le 12 mai, le chef de la section de la politique extérieure du ministère des Affaires étrangères de la RPDC a publié le communiqué de presse qui se lit : « Les alliés des États-Unis ont récemment fait de l'ingérence militaire dans la région Asie-Pacifique sous le prétexte de surveiller la violation des 'sanctions' de l'ONU, aggravant ainsi l'instabilité de la situation régionale. » Il poursuit en disant que « le Royaume-Uni a organisé un exercice d'opération navale avec la République de Corée en envoyant ses forces navales dans les eaux entourant la péninsule coréenne, en parlant de la mise en oeuvre de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur les sanctions contre la RPDC » et que « le Canada projette de déployer un avion de patrouille maritime sur une base militaire japonaise pour surveiller les eaux entourant la péninsule coréenne ».
Le Canada a annoncé qu'il déploierait un avion de patrouille au Japon pendant un mois, de début mai à début juin, pour contribuer à l'application des sanctions américaines contre la RPDC. Il s'agit d'une politique cruelle qui entraîne de graves difficultés humanitaires et menace de guerre le peuple coréen.
L'Allemagne, la France et la Nouvelle-Zélande ont également envoyé leurs navires de guerre et leurs avions de combat dans la région Asie-Pacifique, y compris dans les eaux entourant la péninsule coréenne, l'un après l'autre cette année, empiétant sur les intérêts de sécurité des pays de la région et faisant monter la tension militaire. Un navire de guerre australien, envoyé dans les eaux de la péninsule coréenne, a déployé un hélicoptère militaire pour menacer la sécurité maritime et aérienne des pays voisins, créant ainsi la possibilité d'un dangereux conflit armé. La Chine a vivement protesté contre l'action des militaires australiens. Le ministère chinois des Affaires étrangères a accusé l'Australie de s'approcher « à courte distance de l'espace aérien de la Chine » et de mettre en danger sa sécurité « au nom de l'application des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Cet article est paru dans
Volume 54 Numéro 5 - Mai 2024
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