L'ingérence étrangère visant à déstabiliser le Venezuela
Des actions méprisables des États-Unis et du Canada pour fomenter la contrerévolution
Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) condamne les États-Unis et le Canada qui cherchent encore une fois à fomenter la contrerévolution au Venezuela. Ils organisent des individus de l'opposition appuyée par les États-Unis et les incitent à fomenter un coup d'État contre le gouvernement du président Nicolas Maduro. Celui-ci a défait leur candidate et a été réélu pour un troisième mandat à l'élection présidentielle du 28 juillet.
Tout comme ils l'ont fait lorsque Maduro a été élu en 2013 et réélu en 2018, ces instigateurs du coup d'État se sont mis à crier à la fraude dès qu'une tendance irréversible en faveur de Maduro a été confirmée par le Conseil électoral national (CEN), peu après minuit le soir des élections. Leurs accusations ont été suivies d'une campagne de terreur et de destruction partout au pays, menée par des éléments criminels à la solde de ces élites et souvent sous l'influence de la drogue, posant en « travailleurs de campagne électorale » de l'opposition. Non seulement ont-ils attaqué les gens dans la rue, ils ont vandalisé des écoles, des universités, des centres de santé et d'autres propriétés publiques et privées, mis le feu, profané des symboles nationaux et détruit des monuments et des statues dédiés aux héros nationaux, y compris plusieurs monuments rendant hommage au président Hugo Chavez.
Plusieurs mois avant l'élection du 28 juillet, les dirigeants de la Plateforme unitaire démocratique (PUD), composée de partis ayant appuyé le candidat Edmundo Gonzalez Urrutia, avaient préparé le terrain pour crier à la fraude électorale si leur candidat ne l'emportait pas. Gonzalez a été un remplaçant de dernière minute lorsque la candidature de la véritable dirigeante des instigateurs du coup, Maria Corina Machado, a été interdite en raison d'un lourd passé de conspiration avec les États-Unis visant à déstabiliser le Venezuela et y inciter un violent changement de régime.
Le 2 août, les résultats officiels ont été publiés par le CEN, fondés sur 96,87 % des données transmises par les bureaux de scrutin. Ils ont confirmé la réélection du président Nicolas Maduro, qui a reçu 51,95 % des votes et Gonzalez, 43,18 %. Le taux de participation aux élections a été de 59,97 %. Le président du CEN a souligné que la transmission des résultats par les bureaux de scrutin partout au pays avait été retardée par des attaques cybernétiques menées à partir de localités partout dans le monde contre les systèmes du CEN. Il a informé que le délai était aussi dû aux conséquences d'actes violents commis immédiatement après la publication des premiers résultats électoraux, dont du vandalisme dans les bureaux régionaux du CEN, dont certains ont été incendiés, dans les bureaux de scrutin et les centres d'urgence de transmission des résultats, où l'équipement et le matériel électoraux ont aussi été incendiés.
Pendant ce temps, le site web de l'ONG fondée par Machado et liée à son parti a publié ce qui était censé être le téléchargement des « vraies » listes de résultats générés par les machines électorales électroniques aux bureaux de scrutin partout dans le pays, « prouvant » ainsi que son candidat l'avait remporté haut la main. En dépit du fait que des analyses d'experts ont amplement démontré que ces « résultats » étaient des versions falsifiées des originaux, ils ont continué d'être brandis comme « preuve » irréfutable que le candidat appuyé par les États-Unis avait remporté l'élection ! Entretemps, celui-ci s'est enfui en Espagne, sans doute pour s'éloigner le plus possible de l'emprise de sa patronne extrémiste.
La véracité des résultats officiels rapportés par le CEN a depuis été confirmée par la Chambre électorale de la Cour suprême à la suite d'une révision, et le seul candidat qui a refusé d'y participer est Gonzalez. Lui, ainsi que d'autres candidats et représentants de partis qui l'avaient appuyé dans le PUD et qui se sont présentés à la Cour suprême, ont tous dit qu'ils n'avaient pas eu accès aux feuilles de comptage fournies à leurs agents de scrutin et n'avaient pas participé à la numérisation et au téléchargement sur le site web qui ont servi de « preuve » de la victoire de Gonzalez.
En outre, les autorités vénézuéliennes ont rapporté que 27 personnes avaient été tuées et près de 200 blessées entre le 28 et le 29 juillet, avant que le calme ne soit rétabli et des centaines de saboteurs violents arrêtés et qui sont sous enquête et accusés d'incitation à la haine, de refus de respecter l'autorité et, dans certains cas, de terrorisme. Bien sûr, les architectes américains du coup tentent de blâmer le gouvernement vénézuélien pour les meurtres et l'accusent de répression, d'abus des droits humains et d'avoir arrêté de façon arbitraire des manifestants pacifiques exigeant leurs droits démocratiques. Les gouvernements canadien, européens et autres, qui suivent la ligne des États-Unis sur le Venezuela, ont aveuglément répété cette version des événements, et continuent de le faire. Ils refusent toujours de prendre en compte les faits qui ont été confirmés au cours des derniers mois, y compris les nombreuses attaques cybernétiques venant de l'extérieur du pays et menées contre des institutions d'État pendant et après les élections, ainsi qu'un complot terroriste visant à assassiner le président Maduro, complot dont le principal acteur serait un Navy Seal américain en service et impliquant plusieurs collaborateurs liés aux agences de renseignement de l'Espagne, qui sont tous détenus et qui passent maintenant aux aveux.
Il est intéressant de noter que l'élite dirigeante aux États-Unis prétend vouloir une transition pacifique du pouvoir peu importe qui remportera l'élection présidentielle. Les partisans du camp Biden-Harris en font un enjeu important de leur campagne. Par exemple, le responsable de la campagne de Kamala Harris a récemment déclaré : « Pendant quatre ans, Donald Trump et ses alliés du MAGA cherchent à semer la méfiance envers nos élections et à miner notre démocratie pour qu'ils puissent se mettre à protester lorsqu'ils perdront. » Pour tenter de prolonger les accusations de subversion criminelle des élections fédérales contre Trump et aux yeux du public, les procureurs américains ont fait connaître le procès qu'ils tenteront de mener devant les tribunaux après les élections. Ainsi, Trump serait accusé d'avoir « eu recours à des actes criminels » pour tenter de renverser sa défaite lors des élections de 2020 et d'avoir toujours eu l'intention de se déclarer vainqueur indépendamment des résultats, et qu'il s'était préparé bien avant le jour des élections. Il serait aussi accusé d'avoir consciemment propagé des fausses accusations au sujet du vote.
Ce sont ces élites américaines et leur État qui sont coupables de crimes haineux alors qu'ils tentent d'escroquer le peuple vénézuélien et d'imposer une « transition « violente à un gouvernement qu'ils n'ont pas élu. Au Canada, le gouvernement Trudeau, qui voit de « l'ingérence étrangère » dans les élections et la politique canadiennes dans sa soupe, est complice de ces activités méprisables.
Cet article est paru dans
Volume 54 Numéro 50 - 15 octobre 2024
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