Les répercussions génocidaires du blocus
des
États-Unis
contre le peuple cubain
La plus récente mise à jour des dommages causés par le blocus illégal des États-Unis
Le 12 septembre, le membre du Bureau politique et ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, a présenté à la presse nationale et étrangère le plus récent rapport sur les dommages causés par le blocus le plus long et le plus complet de l'histoire. Le rapport, intitulé Tumba el bloqueo (Lever le blocus), couvrant la période de mars 2023 à février 2024, offre une information objective et de précieuses données qui illustrent encore plus la nécessité de dénoncer cette grave injustice qui fait vivre au peuple cubain ses moments les plus difficiles depuis les premiers jours de la Révolution, y compris la Période spéciale des années 1990.
Du 1er mars 2023 au 29 février 2024, le blocus a causé à Cuba des dommages et des préjudices matériels estimés à 5,06 milliards de dollars, soit une augmentation de 189,8 millions de dollars par rapport au chiffre précédent. Ce chiffre représente plus de 421 millions de dollars par mois, plus de 13,8 millions par jour, plus de 575 683 dollars par heure. À prix courant, les préjudices accumulés en plus de soixante ans de blocus se montent à 164,14 milliards de dollars. Fort de ces chiffres, le ministre a affirmé que sans le blocus, le PIB de Cuba aurait enregistré en 2023 une croissance, à prix courant, d'environ 8 %.
Le ministre des Relations extérieures a souligné que l'offensive contre le tourisme, les prétendues attaques sonores contre des diplomates étasuniennes, inventées de toutes pièces pour taxer Cuba de pays dangereux, les actions contre les accords de coopération médicale internationale de Cuba, entre autres, répondent à une conception coercitive perfectionnée qui vise à interdire l'entrée des revenus dont le pays a besoin pour répondre aux besoins croissants de la population.
« Certes, toutes les difficultés de la société cubaine ne découlent pas uniquement du blocus, mais ce serait pécher contre la vérité que de ne pas le reconnaître comme le principal obstacle à notre développement. Aucun pays, même à économie bien plus prospère et robuste que l'économie cubaine, ne pourrait faire face à une agression si impitoyable, si asymétrique et si prolongée sans avoir à payer un coût considérable en matière de niveau de vie de la population, de stabilité et de justice sociale. Ce coût saute aux yeux quand on voit les carences de toute sorte dont souffrent les Cubains, en aliments, médicaments, carburants, moyens de transport, en détérioration d'autres services essentiels », a-t-il dit.
Dans l'introduction du rapport, il est souligné : « Ces dernières années, et surtout ces derniers mois, Cuba souffre plus que jamais des effets du vieillissement de la population et de la forte émigration qui touche les segments les plus jeunes de la société cubaine. La situation serait très différente si l'administration Trump n'avait pas durci le blocus à un niveau sans précédent et si l'administration Biden n'avait pas poursuivi cette politique de pression maximale. La partie étasunienne ne saurait le nier. Le blocus est un crime contre l'humanité, un acte génocidaire, une violation flagrante, massive et systématique des droits humains de plus de onze millions de Cubaines et Cubains. C'est une politique punitive cruelle. »
Le ministre Rodriguez a affirmé qu'il est inacceptable que l'administration étasunienne fasse la sourde oreille à l'appel de la communauté internationale, qui lui demande de lever cette politique illégale et inhumaine, comme le prouvent les 31 résolutions que l'Assemblée générale des Nations unies sur la nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba.
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Cet article est paru dans
Volume 54 Numéro 43 - 15 octobre 2024
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