Manifestations partout au Canada contre l'armement des génocidaires israéliens


Région de la capitale nationale

Près de 700 personnes ont marché dans les rues du centre-ville d'Ottawa le 1er juin pour exprimer leur appui inconditionnel à la liberté, à la dignité et aux droits humains du peuple palestinien. Au cours de la semaine précédant la marche, le 29 mai, deux actions réussies ont eu lieu contre la foire de l'armement CANSEC.

Avant la marche, une organisatrice du Mouvement de la jeunesse palestinienne et Étudiants pour la justice en Palestine de l'Université Carleton ont rappelé que l'un des objectifs des actions de masse en cours étaient d'exercer une pression sur le Canada pour qu'il exerce à son tour une pression politique sur Israël pour que celui-ci cesse ses actions génocidaires, en imposant un embargo sur les armes mais aussi des sanctions économiques et diplomatiques pour tenir Israël pour responsable de ses violations du droit international.

Elle a dit que « devant CANSEC, l'un des membres de notre communauté s'est fait asséner un coup de poing au visage par un homme qui s'est dit fier d'être raciste » et qui a été arrêté par la suite. En détention, les policiers lui ont dit que c'était pour sa propre sécurité et pour « éviter les contrecoups de notre communauté ». L'oratrice a dit: « Nous allons continuer de tenir bon face aux efforts de nos gouvernements visant à nous réduire au silence et à supprimer notre mouvement et notre lutte. Les étudiants à Gaza nous ont appelés à continuer de nous battre et nous ne les laisserons pas tomber. »

Dans cet esprit, tout le monde a quitté le Monument pour les droits de la personne pour marcher dans le Marché By et se rendre au campus de l'Université d'Ottawa pour appuyer le campement des étudiants pour la Palestine.


1er juin

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées au Monument pour les droits de la personne à Ottawa le 8 juin pour la marche pour la Palestine sur le thème « Trudeau, quelle est ta ligne rouge ? » et pour souligner les huit mois du génocide israélien à Gaza.

L'un des organisateurs a dénoncé le massacre du 8 juin par les sionistes israéliens au camp de réfugiés de Nuseirat où plus de 200 Palestiniens ont été tués et plus de 600 blessés. Dénonçant la partisanerie des médias occidentaux dans leur couverture du massacre, il a cité quelques grands titres de la BBC, par exemple : « Quatre otages israéliens enlevés au Festival de musique Nova rescapés par l'armée israélienne », où tous les quatre otages sont nommés dans l'article. « Est-ce que nous entendons le nom des prisonniers ou des martyrs palestiniens ? » Au sujet des personnes tuées au camp Nuseirat, il a demandé : « Qui sont ces gens ? Pourquoi on ne les nomme pas ? Pourquoi n'entendons-nous ou ne voyons-nous jamais le mot 'Palestinien' ? ».

En dépit d'un fort vent et de la pluie, les participants ont marché du Monument pour les droits de la personne vers l'hôtel où les étudiants de l'Université d'Ottawa célébraient la collation des grades.

Les organisateurs ont souligné que leur objectif n'était pas d'interrompre cet important événement dans la vie des étudiants, mais de dénoncer la complicité de l'Université d'Ottawa dans le génocide. Ils ont dit que des milliers de jeunes à Gaza devaient obtenir leur diplôme cette année, mais que plusieurs gisent sous les décombres alors que toutes les universités de Gaza ont été détruites.

À l'hôtel, les marcheurs ont dénoncé l'administration de l'Université d'Ottawa qui, dans ses négociations avec les étudiants, a éliminé de sa contre-proposition du 27 mai la revendication de désinvestir des compagnies impliquées dans l'occupation de Gaza et de la Cisjordanie ou qui contribuent aux actes de violence qui ciblent des humains. La proposition de l'administration, rejetée par les étudiants, comprenait aussi un échéancier de 36 heures pour le démantèlement du campement et un engagement à ne pas participer à des perturbations à l'université ou lors d'événements à l'université.

L'action a pris fin au campement des étudiants où les gens ont fait part de leur détermination à continuer de parler haut et fort contre le génocide du peuple palestinien et pour une Palestine libre.


8 juin

Le 15 juin, des activités ont été organisées au cours de la journée au campement des étudiants pour la Palestine à l'Université d'Ottawa. La journée a commencé par une prière et un sermon dans le cadre des célébrations de l'Eid sur le site du campement, un geste d'appui au campement et à la libération de la Palestine du génocide et de l'occupation. Les gens ont été invités à participer à la célébration musulmane au-delà des frontières, en tant qu'expression d'une humanité partagée cultivant le respect, la compassion, la solidarité et la paix.

Le 22 juin, une puissante action a été organisée sur la colline du Parlement par les Professionnels de la santé d'Ottawa pour la Palestine, suivie d'une marche dans le centre-ville jusqu'au campement des étudiants pour la Palestine.

L'événement a été coordonné avec les travailleurs de la santé et leurs alliés dans cinq grandes villes canadiennes avec l'objectif de sensibiliser les gens sur les attaques ciblées d'Israël contre les infrastructures et les travailleurs de la santé à Gaza et de dénoncer haut et fort les injustices et les inégalités.

Les organisatrices ont souligné qu'Israël continue de commettre l'apartheid en Palestine dans les territoires occupés, avec des politiques visant à détruire le système de santé et limiter l'accès aux services à la population palestinienne. « Depuis plus de huit mois, nous avons vu Israël aller au-delà de l'apartheid et accélérer ses objectifs génocidaires en ciblant les infrastructures, le personnel et l'équipement de santé », ont-elles dit.

L'Organisation mondiale de la santé a compté 935 attaques seulement contre des établissements de santé au cours de ce génocide. La destruction du système de santé est un des piliers de la stratégie militaire israélienne, puisque le système médical est essentiel à la survie du peuple palestinien.

Une oratrice après l'autre a parlé de son expérience personnelle et en tant que professionnelle de la santé dans divers domaines. Chacune a souligné l'importance de faire connaître la situation des travailleurs de la santé palestiniens qui, en dépit des déplacements, de la famine, d'être ciblés et de vivre des pertes inimaginables, se vouent corps et âme à offrir des soins de santé vitaux aux Palestiniens. Elles ont revendiqué un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat à Gaza, la fin du siège et de l'occupation de la Palestine, la réouverture des passages frontaliers et que l'aide humanitaire vitale et le personnel médical puissent circuler librement à Gaza. « Notre gouvernement doit immédiatement imposer des sanctions et un embargo sur les armes fabriquées par Israël et expédiées vers Israël. Nous exigeons aussi que nos obligations morales en tant que travailleuses de la santé et notre droit en tant que citoyennes canadiennes de défendre librement la santé et les droits humains des Palestiniens sans crainte de censure soient respectés. Notre message est clair. Nous sommes solidaires de la population de Gaza et appelons notre gouvernement, nos députés, nos institutions de santé ainsi que la communauté internationale à adopter des mesures décisives et immédiates », ont-elles dit.

Un représentant élu et porte-parole du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO) a annoncé avec fierté que la direction du syndicat a adopté la campagne internationale de Boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël, joignant ainsi sa voix au Syndicat canadien des employées et employés de la fonction publique en Ontario, le Syndicat canadien des travailleuses et travailleurs des postes, l'Alliance de la fonction publique du Canada, Unifor et d'autres. Il a terminé son annonce, accueillie avec enthousiasme par les gens présents, en scandant : « Par millions, par milliards et par nos syndicats, nous sommes tous Palestiniens ! ». Il a lu certains extraits de la résolution, tel que l'appel à rejeter les tentatives du gouvernement, des institutions politiques et d'autres organisations d'accuser toute critique de l'État d'Israël et ses politiques ou tout appui aux droits des Palestiniens d'antisémitisme ou d'appui au terrorisme. Il y a aussi dans la résolution une condamnation des tentatives de réduire au silence les travailleurs, les étudiants, les syndicats, les organisations et les individus qui revendiquent un cessez-le-feu immédiat pour mettre fin au génocide en cours.

Une travailleuse sociale et professionnelle en soins de santé mentale a souligné que plusieurs Canadiens palestiniens ont perdu des êtres chers, occasionnant des traumatismes et un sentiment de désarroi qui est exacerbé par l'inaction et l'hypocrisie des élus et de leur racisme antipalestinien flagrant. « Les Palestiniens subissent le harcèlement et le déni de leur droit de manifester pacifiquement, mais en dépit de ces difficultés, ils continuent de faire preuve de sumoud, une forme de résistance psychologique profondément enracinée dans leur culture et leur foi. Leur force est amplifiée par la diaspora de la communauté et par la solidarité de gens de tous les horizons comme vous. »

Une dentiste palestinien, qui a servi les communautés autochtones de l'Ontario et a vu d'elle-même les inégalités et le manque de soins dans ces communautés, a dit que l'apartheid et le fait de faire obstacle à l'aide ne sont pas des phénomènes nouveaux pour les Palestiniens. En 2001, sa grand-mère a fait un AVC et en raison du couvre-feu et parce que les autos circulant à ces heures étaient attaquées, comme c'est le cas aujourd'hui, elle a été transportée dans une charrette à âne jusqu'à un point de contrôle, à huit minutes d'un hôpital. Les forces israéliennes ont refusé de la laisser passer et au cours du voyage de huit heures sur des chemins montagneux pour éviter les points de contrôle, elle a succombé à son AVC avant de pouvoir arriver à l'hôpital. Elle a dit que la situation à Gaza aujourd'hui met en lumière l'urgence d'une intervention internationale et de la mobilisation des gens de conscience.

Le docteur Yipeng Ge a dit que malgré les attaques à répétition et la destruction de l'hôpital al-Shifa, les travailleurs de la santé avaient réussi à reconstituer une unité de dialyse à l'hôpital pour soigner les patients ayant des maladies rénales. « Ils reconstruisent l'hôpital al-Shifa en ce moment-même », a-t-il dit. « Le sumoud de nos collègues palestiniens travailleurs de la santé est si profond que nous devons poursuivre, faire tout ce que nous pouvons pour eux. »

Un die-in silencieux et solennel a eu lieu pendant 935 minutes, symbolisant le nombre d'attaques menées contre la communauté des soins de santé en Palestine au cours des plus de huit mois du génocide en cours.



22 juin


30 juin

Nouvelle-Écosse

Halifax

Près de 100 personnes se sont rassemblées au parc Victoria et ont marché au Studley Quad de l'Université Dalhousie pour exprimer leur appui au campement des étudiants qui exigent que les universités dans la région de Halifax désinvestissent des entreprises qui appuient Israël.

Une jeune femme juive, parlant en son nom personnel, a souligné qu'un peuple qui a été envahi, occupé et attaqué a le droit, en vertu du droit international, à la résistance armée et un étudiant a exprimé son indignation que les frais de scolarité payés à Dalhousie contribuent à appuyer le génocide israélien.

Une femme micmaque vivant à Halifax a fait valoir que Dalhousie n'a pas l'autorité de forcer les manifestants étudiants à quitter le campus puisque l'université est sur le territoire micmac non cédé et que la communauté autochtone accueille les étudiants et appuie leur cause.




8 juin

Le 20 juin, un concert de collecte de fonds pour Gaza s'est tenu au Marquee Ballroom avec des artistes et des intervenants autochtones, palestiniens et locaux, dont Jenn Grant, Ria Mae, Mo Kenney, Jah'Mila, Shanii, Mama's Broke, BASYL, El Jones, Killa Atencio et Rana Zaman. L'événement a permis de récolter plus de 16 000 dollars pour la Palestine, qui seront envoyés à la Société palestinienne du Croissant-Rouge et à la Société palestinienne du Canada atlantique.

Le 22 juin, plus d'une centaine de personnes ont marché du parc Victoria à l'Université Al Zeitoun, la zone libérée de Dalhousie Studley Quad mise en place par les Étudiants pour la libération de la Palestine Kjipuktuk (SLPK), un collectif d'étudiants de l'Université Dalhousie, de l'Université Saint Mary's, de l'Université de King's College, de l'Université Mount Saint Vincent et du Nova Scotia College of Art and Design. Brandissant leurs drapeaux palestiniens et leurs pancartes, ils ont crié : « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre ! », « Le peuple uni ne sera jamais vaincu ! », « Hey Hey, Ho Ho, l'occupation doit cesser ! », « Longue vie à l'Intifada ! »

À l'Université Al Zeitoun, les discussions ont été animées, en commençant par la Journée nationale des peuples autochtones, qui avait lieu la veille, et la position de l'Assemblée des Premières Nations (APN) en faveur du peuple palestinien. Début décembre, l'APN a adopté à l'unanimité une résolution exigeant un cessez-le-feu permanent en Palestine et reconnaissant les Palestiniens comme un peuple autochtone en vertu du droit international. Outre l'exigence d'un cessez-le-feu, la résolution demande la fin de l'occupation de Gaza, la libération de tous les otages, l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire et le respect du droit international en matière de droits humains sur toutes les terres occupées par les peuples autochtones, y compris la Cisjordanie et la bande de Gaza. L'APN dénonce toutes les formes de violence à l'encontre des peuples autochtones et demande que fin soit mise mise à l'occupation violente et illégale de leurs terres. La résolution rappelle aux États leurs « obligations morales et juridiques de respecter pleinement le droit international en matière de droits humains et ses normes, y compris de respecter les traités internationaux qui appellent les États à parvenir à une coexistence pacifique avec les peuples autochtones ». La nouvelle cheffe nationale de l'APN a été chargée d'envoyer immédiatement une lettre au premier ministre Trudeau pour demander un cessez-le-feu permanent.

Il est absolument honteux et horrifiant pour les jeunes que l'État et le gouvernement présentent des excuses pour les actes génocidaires commis contre les Premières nations, les Métis et les Inuits sur l'île de la Tortue, tout en tournant le dos au peuple palestinien et en finançant le génocide perpétré par l'État terroriste et colonial d'Israël à l'encontre du peuple palestinien. Cela démontre qu'il n'y a pas non plus de véritable compréhension ni de position de principe en ce qui concerne le traitement des peuples autochtones de l'île de la Tortue. La vérité et la réconciliation avec les peuples autochtones sur l'île de la Tortue passent par la lutte pour la justice, la dignité et le droit d'être de tous les peuples, y compris les Palestiniens.

Une jeune Palestinienne d'environ neuf ans s'est également exprimée de manière militante. Elle a déclaré que « les Palestiniens vivaient en sécurité dans leur pays lorsque les Israéliens sont arrivés et ont commencé à les expulser illégalement de leurs foyers[...] Les Palestiniens rejettent cette injustice et résistent pacifiquement à cette occupation depuis 75 ans ». Elle a déclaré avec confiance qu'à l'avenir, le peuple palestinien parviendra à libérer la Palestine.

Partout au Canada et au Québec, les jeunes et les étudiants disent « Pas en notre nom ! », « C'est notre avenir, c'est nous qui déciderons ! », « Faites du Canada une zone de paix ! »,  « De l'île de la Tortue à la Palestine, le génocide est un crime ! »

22 juin

Québec

Kamouraska




2 juin

Québec

Le 2 juin, une manifestation animée s'est tenue devant l'Assemblée nationale du Québec pour se poursuivre dans les rues du Vieux-Québec. Elle s'est arrêtée devant le Consulat des États-Unis pour dénoncer le président américain « Joe le génocidaire » et les crimes du gouvernement américain contre la Palestine.

« Le silence est complice du génocide », « Libérez la Palestine ! », « Honte à Trudeau, Joly et Legault ! », « Nous sommes tous Palestiniens ! », sont quelques-uns des slogans entendus tout au long de l'action.

L'un des organisateurs a dénoncé l'arrestation de trois jeunes d'origine arabe qui avaient installé un campement la veille à l'Université Laval.



2 juin

Le 8 juin, une autre manifestation en appui au peuple palestinien a eu lieu dans les rues de Québec avec des appels à « Arrêter d'exporter des armes canadiennes ». Les manifestants ont commencé la marche en dénonçant le massacre la veille dans le camp de réfugiés de Nuseirat à Gaza. Ils ont exigé un embargo sur la vente d'armes canadiennes au gouvernement israélien et des sanctions contre Israël. À la fin de la marche, les gens ont signé une grande pétition qui revendique cet embargo. Les organisateurs ont aussi annoncé une manifestation qui aura lieu devant le bureau de Jean-Yves Duclos, député fédéral de Québec et ministre de Services publics et Approvisionnement Canada.

8 juin

Montréal

En réponse à l'appel de la Coalition du Québec Urgence Palestine, près de 2 000 personnes se sont donné rendez-vous le 8 juin au parc Lafontaine à Montréal en appui au peuple palestinien.

Parmi les orateurs qui ont pris la parole, une représentante du Mouvement de la jeunesse palestinienne a dit :

« Il y a un mois, les dirigeants politiques du monde entier dont Joe Biden et Justin Trudeau ont déclaré que l'invasion de Rafah représentait une ligne rouge. Mais depuis une semaine, l'armée sioniste n'a pas seulement mené une invasion terrestre de Rafah, elle a aussi commis des massacres là.

« C'est un endroit où un million de Palestiniens sont entassés dans des tentes et où les militaires sionistes ont forcé près d'un million de Palestiniens à vivre dans des conditions insoutenables. Ce sont dans ces mêmes campements, quelques jours avant que les flammes les réduisent en cendres, que des enfants ont dessiné et écrit des messages destinés au monde entier. À l'aide de crayons, les enfants déplacés de Gaza ont remercié le monde entier pour s'être mobilisé pour Gaza.

« Nous sommes ici pour remettre en question cette fameuse ligne rouge. Où se situe la ligne rouge dont ils parlent ? Quels actes criminels seront jugés injustifiables et constitueront une ligne rouge ? Est-ce que ce sont les attaques criminelles comme la décapitation de bébés ? Est-ce l'agression de femmes ? Est-ce le fait de commettre un massacre ? Est-ce de prendre un hôpital comme une cible ? Est-ce de tirer sur des journalistes ? Parce que tous ces crimes ont été commis par les forces d'occupation israéliennes et, selon ces soi-disant dirigeants du monde libre, aucun de ses actes n'est suffisamment criminel pour constituer une ligne rouge. Aujourd'hui même les forces d'occupation attaquent les camps de réfugiés dans la bande de Gaza. [...]

« On ne peut plus attendre que les dirigeants appliquent cette ligne rouge. On ne peut plus attendre que les dirigeants respectent leurs promesses. Il faut que le peuple s'en occupe. Et c'est pourquoi à l'instant même des milliers de personnes qui soutiennent la libération de la Palestine sont en train d'encercler la Maison-Blanche à Washington aux États-Unis en faisant une ligne rouge humaine.

« Il est temps de mettre les choses au clair. Ce génocide n'aurait pu être possible sans le soutien, la collaboration et le consentement de l'empire américain, des gouvernements canadiens et occidentaux. »

La représentante du Mouvement de la jeunesse palestinienne a dénoncé les pays occidentaux qui se prétendent les défenseurs des droits humains et qui ont fermé les yeux sur les crimes de l'occupation sioniste parce qu'ils profitent des massacres des Palestiniens. Elle a dit : « Mais nous savons que le pouvoir n'est pas entre les mains des dirigeants mondiaux. Il est entre les mains du peuple. Il est entre nos mains. Oui, nous avons tous vu les scènes horribles qui se déroulent à chaque jour à Gaza et nous pleurons plus de 40 000 martyrs, des personnes qui avaient des rêves, des vies, des aspirations, des familles. Mais nous ne pouvons pas tomber dans le désespoir. Nous devons nous rappeler que toutes les guerres de libération, du Vietnam à l'Algérie, l'agresseur et l'occupant ont toujours tué et assassiné des civils mais cela n'est pas une victoire. Si c'était le cas, ils auraient gagné au Vietnam, au Liban ou en Afghanistan, mais ils n'ont pas gagné, ils ont perdu.

« Je salue notre peuple qui continue à se tenir fermement sur sa terre. Je salue l'inébranlable résistance palestinienne qui continue à affronter l'ennemi et à défendre la population. Je salue les enfants des pierres, les rêveurs de la libération et ceux qui luttent pour le changement. Salutations à notre petite nation courageuse qui n'a pas cessé de se battre un seul jour. Et ce sera le cimetière de tous les empires du monde.

« Nous avons un message à envoyer à Justin Trudeau et à François Legault. Nous ne cesserons pas la lutte pour la libération jusqu'à ce que chaque réfugié retourne sur sa terre jusqu'à ce que chaque prisonnier soit libéré des prisons sionistes, jusqu'à ce que Gaza soit libre et jusqu'à ce que la justice prévale, parce que nous savons que la Palestine vivra, la Palestine vaincra. »





8 juin



15 juin



22 juin
29 juin

30 juin

Ontario

Toronto





8 juin




22 juin

Mississauga



1er juin

Brampton



Piquetage devant le dîner de collecte de fonds de Trudeau, le 27 juin

Milton



1er juin

Sudbury

Palestine Solidarity (Sudbury) continue d'organiser des actions hebdomadaires pour soutenir la Palestine et exiger la fin de la complicité du Canada dans le génocide israélien. Son groupe de travail "Pas de nickel pour le génocide" a lancé une pétition demandant au gouvernement canadien d'interdire la vente de nickel à Israël et aux fabricants d'armes qui approvisionnent Israël. La pétition, qui a été signée par plus de 1 500 personnes depuis sa mise en ligne sur le site de la Chambre des communes le 12 juin, est ouverte jusqu'au 10 octobre, date à laquelle elle sera présentée au Parlement par Charlie Angus, député de Timmins-Baie James. Le gouvernement est alors tenu de répondre dans un délai de 45 jours. Pour signer la pétition , cliquez ici.



1er juin



8 juin
15 juin

North Bay



7 juin

Windsor



2 juin
8 juin
15 juin


29 juin

Alberta

Edmonton



2 juin




8 juin


22 juin

Calgary

22 juin

Colombie-Britannique

Vancouver



8 juin

Piquetage au quartier général de la police de Vancouver contre la criminalisation
du soutien à la Palestine, 18 juin



22 juin

Sechelt


16 juin

Victoria


2 juin

15 juin

Courtenay

1er juin


Cet article est paru dans
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Volume 54 Numéro 39 - 2 juillet 2024

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