Jour de la Terre 2024
Humanisons l'environnement naturel et social!
Montréal, Jour de la Terre 2023
CALENDRIER
D'ÉVÉNEMENTS
À
l'occasion
du Jour de la Terre, les peuples du monde se rassemblent
pour
exiger que l'attention nécessaire soit portée à notre
Terre Mère
et pour dénoncer le fait que leurs préoccupations ne sont
pas
prises en compte. Plus se multiplient les catastrophes
environnementales, plus les cercles officiels des
États-Unis, de
la Grande-Bretagne, du Canada, des pays européens et
autres, qui
représentent l'élite mondiale, se livrent à la
désinformation.
Ils tentent de donner l'impression qu'ils prennent des
mesures
pour maîtriser la crise climatique, alors qu'en réalité
ils
multiplient les stratagèmes pour payer les riches et
d'autres
pratiques intéressées, tout en prônant le grand idéal de
l'«
écologisation de l'économie ».
À l'occasion du Jour de la Terre 2024, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) salue les jeunes et les travailleurs de ce pays et les peuples du monde entier qui s'organisent pour restreindre les monopoles et les oligopoles, ainsi que les gouvernements à leur service, et les priver de leur capacité de polluer, de détruire, de mener des guerres, d'exploiter, de criminaliser et de priver le peuple de son droit d'avoir son mot à dire sur toutes les questions qui affectent sa vie. Ils foulent aux pieds les droits souverains de tous les pays et cherchent à priver les peuples autochtones de leurs droits ancestraux et issus de traités.
Le PCC(M-L) reconnaît la gravité de la situation à laquelle l'humanité est confrontée en raison de la crise climatique. Les Canadiens, les Québécois et les peuples autochtones sont pris en otage par les politiques gouvernementales intéressées qui causent de graves dommages à l'environnement naturel et social. Prendre soin de la Terre Mère est une priorité; s'opposer aux stratagèmes des gouvernements pour payer les riches est une nécessité.
C'est la lutte pour l'émancipation des travailleuses et des travailleurs de tous horizons qui est source de vie. L'environnement naturel et social ne peut être humanisé sans s'opposer à la mainmise des oligopoles sur les décisions gouvernementales et à leur pouvoir qui cause tant de dégâts dans le monde.
Le PCC(M-L) dénonce l'élite dirigeante qui fait la promotion de divers projets intéressés au nom de l'« écologisation de l'économie ». Il est vrai que les innovations techniques et scientifiques exigent de nouvelles infrastructures et de nouveaux processus de production. Cependant, les projets financés par le gouvernement ne sont pas soumis à la discussion. Au contraire, la nouvelle norme est de forcer leur approbation avant même qu'on sache de quoi il s'agit. Les pouvoirs de police sont utilisés pour les imposer au nom de la sécurité nationale, de la prospérité et de la réalisation d'objectifs cruciaux de réduction de la pollution, mais la dégradation de la terre et de l'eau et la montée du niveau des mers se poursuivent, tout comme les dommages causés à la flore, à la faune et à l'humanité.
Les
gouvernements continuent de défendre sans relâche les
entreprises dont la recherche du profit privé met en
danger les
travailleurs et le public et dépossède les peuples
autochtones
tout en causant de graves dommages à la Terre Mère.
Malgré de
nobles proclamations, ils continuent d'exproprier les
peuples
autochtones et d'accaparer leurs terres et tentent de
réduire au
silence les milliers de Canadiens et de Québécois qui
s'opposent
à des projets spécifiques tels que la construction du
pipeline
Trans Mountain et du gazoduc Coastal GasLink (CGL), la
déforestation, la déréglementation des chemins de fer et
toutes
les façons dont l'environnement naturel est mis à
mal.
La création de formes d'énergie alternatives qui n'impliquent pas les combustibles fossiles est nécessaire, mais ces alternatives peuvent elles-mêmes être très polluantes. Ces éléments peuvent être maîtrisés, mais le soutien à l'approche consistant à faire rapidement de l'argent grâce à la dernière invention ou à obtenir des subventions gouvernementales se chiffrant en milliards de dollars est opportuniste et préjudiciable. Les nouvelles technologies sont là pour rester. La façon dont elles sont utilisées et dans quel but est une question qui doit être placée sous le contrôle de la classe ouvrière et du peuple, et non au profit d'intérêts privés étroits qui ont pris le contrôle du processus décisionnel gouvernemental.
Déjà, les incendies de forêt et les catastrophes résultant de la privatisation des responsabilités gouvernementales menacent la vie d'un grand nombre de personnes cette année. Les gens doivent travailler collectivement pour concrétiser leurs efforts pour freiner les élites et leur demander des comptes afin de surmonter les désastres résultant de la crise climatique et des pratiques destructrices de l'élite dirigeante. Cela comprend l'hydrofracturation, la coupe à blanc, les méthodes minières nuisibles, la contamination des rivières, des lacs et des océans, la privatisation de l'eau, les décrets d'évaluation environnementale frauduleux qui déresponsabilisent les autorités municipales et les maintiennent dans une situation de sous-financement, la privatisation des routes et des autoroutes, le refus de mettre en oeuvre des pratiques éprouvées et vraies qui protègent les communautés et les habitations contre les incendies de forêt dévastateurs, l'octroi de permis de construire à des promoteurs immobiliers dans des endroits dangereux, le refus de pénaliser les pollueurs dont les pratiques nuisent gravement à la qualité de l'air et de l'eau, la dépossession des détenteurs légitimes et des gardiens de la terre, les guerres d'agression et d'occupation, les coupures dans la fonction publique et bien d'autres éléments liés à la destruction de la société civile.
Tout cela doit cesser !
Tout cela souligne l'urgence d'exiger le renouveau du processus politique pour investir le peuple du pouvoir de décider. La préoccupation face à la dégradation de l'environnement et la destruction de la Terre Mère doit être consciemment étendue à un mouvement politique pour donner aux travailleurs les moyens de leur affirmation, pour les placer au premier plan de toutes les décisions économiques, politiques, sociales et culturelles. Les peuples doivent devenir les décideurs pour pouvoir diriger l'économie de manière à protéger l'environnement et à affirmer le droit d'être des peuples du monde entier. Ce n'est qu'ainsi qu'on pourra faire un pas décisif vers l'humanisation de l'environnement naturel et social.
À l'occasion du Jour de la Terre 2024, joignons nos
efforts
pour
humaniser l'environnement naturel et social !
Cet article est paru dans
Volume 54 Numéro 25 - 20 avril 2024 2024
Lien de l'article:
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