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Les préparatifs pour le 75e anniversaire de l'OTAN se poursuivent

Le 31 janvier, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg s'est adressé au Heritage Foundation à Washington où il a fait écho à l'hystérie belliciste de l'administration américaine sur la nécessité d'investir davantage dans la défense pour préserver l'hégémonie des États-Unis. Il avait aussi des mots d'encouragement pour les dirigeants américains et leurs boîtes à « experts » à propos des bienfaits des guerres et de l'hystérie guerrière de l'OTAN et des États-Unis pour l'économie américaine.

Il n'y a pas de notion plus intéressée que celle des « bienfaits pour l'économie des États-Unis » – puisque chaque augmentation des paiements à l'Ukraine et à Israël et pour la « défense » plonge les États-Unis dans la dette, celle-ci étant maintenant de l'ordre de 34,14 billions de dollars. Dans son adresse au Heritage Foundation, Jens Stoltenberg a souligné que les alliés avaient récemment accepté de se procurer pour 120 milliards de dollars d'armes auprès de compagnies de défense américaines. « Ce que les alliés achètent fait la force des entreprises américaines, a dit Stoltenberg. L'OTAN est donc une bonne affaire pour les États-Unis. » C'est le même point de vue que promeut avec enthousiasme le président Joe Biden. Non seulement ce point de vue est-il moralement corrompu, puisque ces forces militaires servent à commettre des agressions, mais il omet de dire que c'est de l'argent emprunté et que c'est le peuple américain qui doit payer les 659 milliards en intérêt sur la dette en 2023 aux dépens des programmes sociaux.

Alors que Jens Stoltenberg était à Washington, la sous-secrétaire d'État aux Affaires politiques Victoria Nuland était en Ukraine où elle a eu une rencontre avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba. Ce dernier a dit qu'ils ont discuté d'une coopération accrue dans l'industrie de la défense, de l'utilisation des avoirs russes gelés, de la soi-disant « Formule de paix » du président ukrainien Zelenski, dont le prérequis est la capitulation de la Russie, et des préparatifs pour le sommet de l'OTAN du 9 au 11 juillet 2024 à Washington.

Pour ce qui est du statut de l'Ukraine au sein de l'OTAN, le périodique américain Foreign Policy a cité une douzaine de représentants des États-Unis, anciens et actuels, qui disent que l'Ukraine et certains de ses plus grands soutiens, y compris la Pologne et les États baltes, veulent que l'Ukraine soit acceptée au sein de l'OTAN à l'occasion de son prochain sommet. Cependant, jusqu'ici, les États-Unis et l'Allemagne – les deux plus grands fournisseurs d'aide militaire à l'Ukraine – continuent de dire que le moment n'est pas propice. Plutôt, disent-ils, les pays de l'OTAN devraient s'en tenir à continuer de fournir des armes à l'Ukraine.


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Volume 54 Numéro 13 - 24 février 2024

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