Les attaques américaines et britanniques contre le Yémen se poursuivent

Funérailles, de combattants d'Ansarallah tués lors d'attaques américaines, le 10 février 2024

Les États-Unis et le Royaume-Uni poursuivent leurs attaques contre le Yémen et la dernière en date a eu lieu le 9 février. Le groupe de résistance Ansarallah du Yémen (les Houthis) a indiqué que 17 de ses combattants avaient été tués lors de ces dernières attaques. Malgré les attaques menées par les États-Unis et le Royaume-Uni depuis la mi-janvier, soutenues par d'autres pays comme le Canada, Ansarallah poursuit sa lutte armée contre les navires liés à Israël et les navires de guerre américains et britanniques dans la région afin de soutenir la résistance du peuple palestinien et faire pression sur Israël et ses complices pour mettre fin au génocide à Gaza. Les martyrs des attaques américaines et britanniques de février ont été honorés lors de funérailles solennelles à Sanaa le 10 février. L'une des personnes en deuil a affirmé à l'AFP que les Yéménites restaient fermes dans leur conviction de soutenir les Palestiniens : « Nous transmettons notre message à travers ces martyrs : il nous est absolument impossible d'abandonner notre position, basée sur des principes et sur la foi, et qui nous a obligés à agir. »

Une précédente série d'attaques américano-britanniques a eu lieu le 3 février. Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a déclaré qu'il y avait eu 48 attaques dans plusieurs gouvernorats, dont 13 contre Sanaa et ses environs, 11 contre Taiz, 9 contre Hodeidah, 7 contre al-Bayda, 7 contre Hajjah et 1 contre Sa'dah.

Le 31 janvier, les Houthis ont annoncé qu'ils avaient tiré des missiles sur le navire de guerre américain USS Gravely en soutien aux Palestiniens et en réponse à l'agression américano-britannique. Le commandant de la cinquième flotte des États-Unis, le vice-amiral Brad Cooper, a décrit les difficultés rencontrées par l'armée américaine pour arrêter les missiles tirés par les forces armées d'Ansarallah visant les navires israéliens ou américains en mer Rouge. « Il s'écoule environ 75 secondes entre le moment où le missile est lancé et celui où il va toucher quelque chose », a déclaré le vice-amiral Brad Cooper dans une entrevue accordée à la chaîne CBS. Il a ajouté que le capitaine du destroyer dispose « d'environ neuf à quinze secondes pour prendre la décision de l'abattre ».


Cet article est paru dans
Logo
Volume 54 Numéro 10 - 13 février 2024

Lien de l'article:
https://cpcml.ca/francais/Lml2024/Articles/LS541010.HTM


    

Site web :  www.pccml.ca   Courriel :  redaction@pccml.ca