Preuves constantes des crimes de guerre et des intentions génocidaires d'Israël

Des images récentes montrant les forces israéliennes faisant exploser l'Université al-Israa, dans le sud de la bande de Gaza, dans ce qui semble être une démolition contrôlée, ont suscité l'indignation de la communauté internationale. Les forces israéliennes ont fait sauter l'université après 70 jours d'occupation au cours desquels l'armée sioniste avait transformé le bâtiment en base militaire ainsi qu'en lieu de détention temporaire pour interroger les Palestiniens.


La destruction de l'Université al-Israa par les occupants israéliens, 18 janvier 2024 (PressTV)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'organisme de santé des Nations unies, affirme que le régime israélien a orchestré près de 600 attaques contre des cibles médicales dans la bande de Gaza, que le régime d'occupation a soumise à une guerre génocidaire implacable. Ces attaques, a déclaré l'OMS le 19 janvier, ont touché 94 sites de soins de santé, dont 26 des 36 hôpitaux du territoire. Selon l'OMS, au moins 613 personnes ont été tuées et plus de 770 autres blessées au cours des frappes.

Gadi Eisenkot, ancien chef de l'armée et membre du cabinet de guerre israélien, a déclaré que les affirmations selon lesquelles les dizaines d'otages pourraient être libérés par d'autres moyens qu'un cessez-le-feu revenaient à répandre des « illusions ». La veille, des policiers armés se sont heurtés à des manifestants israéliens qui ont bloqué une grande autoroute à Tel-Aviv pour réclamer un accord immédiat pour la libération des otages. Selon les médias israéliens, la police a arrêté sept manifestants au cours de la nuit.


Manifestation antiguerre à Tel Aviv, le 18 janvier 2024, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à un accord de paix négocié, seul moyen de garantir la sécurité et le retour des otages (H. Matar)

Des Israéliens manifestent devant la résidence du premier ministre Benjamin Netanyahou,
appelant le gouvernement à prendre des mesures pour libérer tous les otages restants, le 20 janvier 2024. (Shehab News)

La récente déclaration du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a été condamnée dans le monde entier. Il a déclaré que seul le « Grand Israël » existerait du « fleuve à la mer ». Lors d'une conférence de presse diffusée à l'échelle nationale le 18 janvier, Benjamin Netanyahou a exclu tout processus de paix d'après-guerre qui conduirait à la création d'un État palestinien souverain, rejetant ainsi les appels des États-Unis à commencer à oeuvrer en faveur de cet objectif ultime. Il a déclaré : « Israël doit exercer un contrôle sécuritaire sur l'ensemble du territoire situé à l'ouest du Jourdain. »

De même, le président israélien Isaac Herzog, s'adressant au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le 18 janvier, a déclaré qu'Israël avait « perdu confiance dans les processus de paix, parce qu'il voit que la terreur est glorifiée par nos voisins ». Par ailleurs, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a de nouveau appelé à l'« occupation de la bande de Gaza ».

Il a déclaré : « Gaza doit être occupée. Restez-y et encouragez la migration volontaire de ses habitants. Si nous gagnons la guerre, ce sera pratiquement fait. »

Ainsi, il n'est plus nécessaire de prouver les intentions d'Israël d'éliminer la population palestinienne.


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Volume 54 Numéro 6 - 22 janvier 2024

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