Mouvement pour la paix dans la péninsule coréenne
Opposition résolue aux exercices de guerre Freedom Shield 24
text>Les exercices de
guerre
Freedom Shield 24, dirigés par les États-Unis, ont été
menés
dans et autour de la péninsule coréenne du 4 au 14 mars
dans le
but de provoquer la République populaire démocratique de
Corée
(RPDC) et de terroriser le peuple coréen et la région. Il
s'agit
de l'un des plus grands exercices militaires conjoints
menés par
les États-Unis dans le cadre du « Combined Forces Command
» qui
réunit les forces américaines de Corée, l'armée de la
République
de Corée et du Commandement des Nations unies en Corée
composé
de 11 pays :l'Australie, la Belgique, le Canada, la
Colombie, la
France, la Grande-Bretagne, la Grèce, l'Italie, la
Nouvelle-Zélande, les Philippines et la Thaïlande. Au
total, 48
exercices d'entraînement sur le terrain se dérouleront
dans
toute la République de Corée au cours de l'année, soit
plus du
double de l'année dernière. Un exercice aérien parallèle
appelé
« Buddy Squadron » avec une vingtaine d'avions de
chasse,
dont des F-15K sud-coréens et des F-16 américains aura
lieu
également.
L'armée américaine présente cet exercice comme « défensif
»
visant à renforcer « un haut niveau d'interopérabilité »
qui
permettrait à l'armée américaine de « répondre rapidement
et
efficacement à toute menace ». En outre, l'armée
américaine
souligne que Freedom Shield 24 a été mené « dans l'esprit
du
traité de défense mutuelle entre la République de Corée
et les
États-Unis du 1er octobre 1953 et en soutien à l'accord
d'armistice ». Le problème est que toutes les menaces
contre le
peuple coréen viennent des États-Unis et de leurs alliés.
Il est
faux de prétendre que ces exercices sont « défensifs »
alors que
l'objectif a toujours été de parvenir à un changement de
régime
en RPDC, ce qui constitue une violation flagrante du
droit
international.
Plus précisément, l'accord d'armistice de juillet 1953,
signé
entre la RPDC et les États-Unis pour mettre fin aux
combats de
guerre de Corée (1950-53), exigeait que les États-Unis et
toutes
leurs forces satellites, y compris le Canada, quittent la
péninsule coréenne et emportent tout leur matériel
militaire
avec eux, immédiatement après la signature d'un traité de
paix
mettant officiellement fin à la guerre. Non seulement les
États-Unis n'ont pas respecté les termes de l'accord
d'armistice, mais ils ont refusé de signer un traité de
paix et
ont activement bloqué les efforts déployés par le peuple
coréen
pour exercer son droit à l'autodétermination, notamment
pour
réunifier son pays divisé.
L'imposition du traité de défense mutuelle entre les
États-Unis
et la République de Corée en octobre 1953, moins de trois
mois
après la signature de l'accord d'armistice, a été
utilisée
depuis pour justifier les exercices de guerre annuels
menés par
les États-Unis dans la péninsule coréenne, pour maintenir
la
Corée divisée par la force et pour faire de la République
de
Corée une colonie américaine et un terrain d'entraînement
militaire pour les guerres d'agression des États-Unis en
Asie et
dans le monde. Ce sont les États-Unis qui ont introduit
les
premières armes nucléaires dans la péninsule coréenne, en
commençant par le missile « Honest John » porteur d'une
ogive
nucléaire en 1958, afin d'imposer leur diktat militaire à
la
République de Corée et de faire chanter l'ensemble du
peuple
coréen.
Le 5 mars, le ministère de la Défense nationale de la
RPDC a
dénoncé Freedom Shield 24, soulignant que ces exercices
de
guerre étaient provocateurs et aggravaient l'atmosphère
déjà
tendue dans la péninsule coréenne. Cette tension résulte
du
refus catégorique des États-Unis de résoudre
pacifiquement leur
différend avec la RPDC. Le ministère de la Défense
nationale de
la RPDC a souligné que pendant que ces exercices de
guerre se
déroulaient, l'armée de la RPDC était mobilisée pour la
construction économique au service du peuple. Ce fait
confirme
qui est le fauteur de troubles dans la péninsule
coréenne, a
ajouté le ministère. Le ministère a ajouté que la RPDC
suivra de
près le Freedom Shield 24 afin de surveiller la situation
et de
prendre les contre-mesures nécessaires.
Alors que les États-Unis sont confrontés à une crise
politique
croissante dans leur pays et à l'étranger, ils
menacent de
plus en plus les pays qui défendent leur indépendance et
leur
dignité. Il est essentiel que toutes les personnes
éprises de
paix et de justice au Canada et dans le monde soutiennent
le
peuple de la péninsule coréenne qui résiste aux menaces
et à
l'agression dont il est la cible de la part des
États-Unis. Ce
qu'il faut avant tout, c'est que les États-Unis mettent
fin à
ces actes d'agression dans la péninsule coréenne et
signent un
traité de paix avec la RPDC. Cela réduira immédiatement
les
tensions et créera les conditions nécessaires au
développement
de la paix dans la péninsule coréenne, conditions dont
les
Coréens du Nord et du Sud ont besoin pour faire avancer
leur
projet d'édification nationale et oeuvrer à la
réunification
pacifique de leur pays.
(Avec des informations de KCNA, Bulletin of Atomic Scientists.)
Cet article est paru dans
Volume 54 Numéro 3 - 23 mars 2024
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