Les appels au cessez-le-feu sont repris partout au Canada

Un nombre sans précédent de 286 719 Canadiens ont signé une pétition en ligne demandant au premier ministre Justin Trudeau d'exiger un cessez-le-feu immédiat en Palestine – le plus grand nombre, et de loin, de toutes les pétitions électroniques parlementaires depuis leur lancement en 2015.

La pétition a été lancée par la Montréalaise Maëva Gaudrault et parrainée par le député néodémocrate québécois Alexandre Boulerice. Elle a été ouverte aux signatures le 24 octobre et s'est terminée le 23 novembre. La pétition a été présentée à la Chambre des communes le 1er décembre. Le gouvernement libéral dispose de 45 jours civils pour répondre à une pétition électronique déposée, en l'occurrence au plus tard le 8 janvier. Le Parlement est en congés depuis le 15 décembre et reprendra ses travaux le 29 janvier 2024.

La pétition se lit comme suit :

Attendu que :

- Le Canada exige un cessez-le-feu immédiat dans le conflit israélo-palestinien;

- Le Canada demande à Israël de lever le blocus de la bande de Gaza et d'autoriser la mise en place d'un corridor humanitaire et d'une intervention humanitaire d'urgence;

- Le Canada demande à Israël de respecter ses engagements en vertu des Conventions de Genève et du droit international humanitaire;

- Le Canada respecte son engagement international quant à la promotion et à la défense des droits de la personne;

- Le Canada prenne toute autre mesure nécessaire afin de protéger les civils, du côté d'Israël que de la Palestine, et contribuer à la création d'un climat propice à l'instauration d'une paix durable..

Nous, soussignés, citoyens et résidents du Canada, prions la Chambre des communes réunie en Parlement d'exiger du premier ministre qu'il prenne les mesures nécessaires face au conflit israélo-palestinien.

Appel à une action urgente pour la création de corridors humanitaires

Les signataires d'une récente lettre ouverte adressée à tous les niveaux de gouvernement au Canada déclarent : « Nous nous appuyons sur les appels de plus de 30 députés, ainsi que sur ceux de nos collègues du Conseil canadien pour les réfugiés, de Médecins sans frontières (MSF), Amnistie Internationale et du Conseil national des musulmans Canadiens, entre autres, pour exiger un cessez-le-feu immédiat et une aide humanitaire d'urgence pour la population civile. En outre, nous demandons la création de corridors humanitaires pour reloger en toute sécurité dans d'autres pays les habitants de Gaza qui n'ont pas d'option raisonnable de relogement dans ce territoire ou dans les pays voisins. »

La lettre conclut en appelant « le premier ministre Trudeau et son gouvernement à adopter et à mettre en oeuvre les mesures identifiées dans cette lettre, et tous les responsables municipaux, provinciaux et nommés à exiger que nous fassions notre part, en tant que Canadiens, pour sauver la vie des réfugiés actuellement piégés à Gaza. »

Des municipalités adoptent des motions demandant un cessez-le-feu

Une centaine de villes dans tout le pays ont adopté des résolutions demandant au gouvernement fédéral d'exiger un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza. En voici quelques exemples.

La ville de Burnaby, en Colombie-Britannique, serait la première ville canadienne à avoir adopté une telle motion. Le 7 novembre, le conseil municipal de Burnaby, qui fait partie de la région métropolitaine de Vancouver, a adopté à l'unanimité une motion demandant au gouvernement fédéral d'appeler à un cessez-le-feu à Gaza, à un accroissement de l'aide humanitaire et à la libération de tous les otages. La motion demande également au maire, au conseil municipal et à la ville de Burnaby de condamner tous les actes d'antisémitisme, de racisme anti-palestinien et d'islamophobie au sein de la communauté. Elle ajoute que ces actes « ont augmenté depuis l'escalade de la violence au cours du mois dernier ». En plus d'appeler le gouvernement fédéral à prendre position, la motion autorise également l'envoi d'une lettre aux députés de Burnaby, Jagmeet Singh (également chef du NPD), et Terry Beech.

Le conseiller Daniel Tetrault, qui a présenté la motion, a déclaré qu'il espérait que d'autres villes prendraient également position. « Nous voulons que d'autres personnes et d'autres organisations, des élus et des gens en général sentent qu'il est sécuritaire de s'exprimer et de demander un cessez-le-feu, afin d'arrêter le massacre de civils innocents », a-t-il déclaré à CityNews. Il a exprimé son incrédulité quant au fait que le gouvernement fédéral n'ait pas encore appelé à un cessez-le-feu. « Nous espérons qu'au minimum, nous demanderons un cessez-le-feu, a déclaré Daniel Tetrault. Cela ne devrait pas prêter à controverse, compte tenu de toutes les victimes civiles. » Il a ajouté : « En tant que personne d'origine juive, je tiens à préciser qu'il ne s'agit pas d'une question opposant les juifs aux musulmans, mais d'une question de droits humains fondamentaux. »

Le 14 novembre, une lettre adressant les mêmes demandes au gouvernement canadien a été signée par 50 conseillers municipaux, maires et directeurs de municipalités de toute la province. S'exprimant sur la lettre et la demande d'un cessez-le-feu permanent, le conseiller municipal de Burnaby, Daniel Tetrault, a déclaré : « Une pause n'est pas suffisante pour faire face à la véritable crise humanitaire actuelle, et elle n'est pas non plus à long terme. Elle n'arrête pas les bombardements, ni le ciblage des civils. »

Au Québec, le 21 novembre, le conseil municipal de la ville de Sherbrooke a adopté à l'unanimité une résolution demandant un cessez-le-feu immédiat en Palestine et a joint sa voix à celle des Palestiniens pour un monde juste et meilleur. Cette résolution a été adoptée en réponse à l'appel lancé par des résidents de Sherbrooke pour que la ville devienne une ville de paix en soutien au peuple palestinien.

Mohamed Soulami, au nom du groupe de citoyens de Sherbrooke qui réclament un monde meilleur et la paix, a présenté une lettre au conseil municipal le 7 novembre pour que le conseil prenne position. Il s'est également adressé au conseil le 21 novembre en disant : « Malgré les dénonciations des organisations mondiales comme l'ONU, l'OMS [Organisation mondiale de la santé] et l'appel à prendre des mesures pour éviter une catastrophe à l'humanité, nous constatons que plusieurs organisations ignorent ces alertes. Le nettoyage ethnique et les crimes de guerre contre la population de Gaza en Palestine se poursuivent depuis maintenant 30 jours. Le Québec et le Canada considèrent malheureusement la question avec la notion de deux poids, deux mesures. Cependant, on s'attend à ce que nos élus soient justes et en faveur des recommandations de l'ONU pour exiger l'arrêt immédiat de ce massacre. »

Dans la résolution adoptée, la ville appelle également les autres municipalités et les gouvernements provincial et fédéral à être des alliés et à adopter des résolutions similaires.

« Il suffit d'être humain pour soutenir la Palestine », a déclaré un citoyen. D'autres ont également voulu dénoncer ceux qui se taisent et ont appelé Sherbrooke à être une « ville courageuse ». Comme plusieurs autres villes au pays, Sherbrooke organise régulièrement des manifestations en appui au peuple palestinien depuis le 7 octobre.

En Ontario, même les forces sociales-démocrates, connues pour leur complaisance à l'égard du lobby sioniste, ont été contraintes par leurs électeurs de réagir à la crise humanitaire engendrée par les massacres perpétrés. À cet égard, le 10 novembre, la mairesse de Toronto, Oliva Chow, a appelé à un cessez-le-feu, qualifiant d'« insupportables » les images des massacres et des destructions perpétrés par Israël à Gaza.

Le 21 novembre, la mairesse de Hamilton, Andrea Horwath, s'est également exprimée et a qualifié la situation à Gaza de « cauchemar humanitaire dépassant l'imagination » et a également appelé à un cessez-le-feu. Elle a déclaré que les résidents de Hamilton méritaient que leurs appels à la paix soient entendus.

Le 22 novembre, la ville de Mississauga s'est jointe à l'unanimité à l'appel au cessez-le-feu, l'une des dernières villes canadiennes à le faire officiellement. La motion a été présentée par Carolyn Parrish, conseillère municipale du quartier 5, qui a également demandé la libération des otages israéliens. « Des millions de manifestants à travers le monde, dont des milliers ici à Mississauga, demandent un cessez-le-feu pour mettre fin au carnage et avancer vers une solution au conflit », a-t-elle déclaré. Elle a ajouté que « la paix ne peut venir que du retour immédiat et inconditionnel de tous les otages et d'un cessez-le-feu ». Lorsqu'elle était députée fédérale, Carolyn Parrish a déjà dirigé une délégation multipartite de neuf parlementaires canadiens en Palestine, qui s'est arrêtée en Cisjordanie et à Gaza, ainsi qu'en Israël en mai 2002.


Présentation de la résolution lors de la réunion du conseil municipal de Mississauga, 22 novembre 2023

À Calgary, la mairesse Jyoti Gondek a refusé de participer à l'allumage annuel de la ménorah à l'hôtel de ville le 7 décembre, comme elle l'avait fait l'année dernière, après que cet événement ait été expressément politisé comme un événement pro-israélien plutôt qu'un événement destiné à la communauté juive de la ville.

« J'ai appris tardivement que la cérémonie d'allumage de la ménorah de demain, à laquelle je me réjouis d'assister depuis des années, a été repositionnée comme un événement de soutien à Israël », a-t-elle déclaré dans un communiqué, ajoutant que lorsqu'elle avait demandé à prendre la parole à cette occasion il y a plusieurs semaines, c'était pour présenter les voeux traditionnels d'Hanoukka à la communauté juive de Calgary. « Ce changement de dernière minute va à l'encontre de l'intention initiale et me donne l'impression d'avoir été abandonnée par les dirigeants », peut-on lire dans la déclaration. Elle a déclaré qu'en tant que mairesse, son objectif était de célébrer les liens communs dans la ville et de s'engager de manière interconfessionnelle. « Le changement de nature de l'événement de demain crée un clivage et oblige les gens à choisir un camp. »

Malgré les nombreuses demandes de cessez-le-feu, le gouvernement libéral de Justin Trudeau continue d'appeler à des « pauses humanitaires » plutôt qu'à un cessez-le-feu immédiat, ce qui signifie qu'il souhaite qu'Israël n'interrompe que temporairement son assaut sur Gaza pour laisser passer de l'aide, après quoi il pourra reprendre ses attaques.

Les syndicats et les conseils du travail prennent position

Syndicat canadien de la fonction publique

Lors du congrès national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui s'est tenu à Québec du 23 au 27 octobre, les membres ont adopté une résolution d'urgence en faveur de la Palestine à une majorité des deux tiers. La résolution stipule que le SCFP « exigera du gouvernement canadien qu'il demande un cessez-le-feu immédiat en Israël/Palestine, qu'il mette fin à ses ventes d'armes à Israël, qu'il mette fin à l'immunité diplomatique de l'État d'Israël, qu'il mette fin au blocus israélien de Gaza et qu'il rétablisse l'aide et les produits de première nécessité », et qu'il « sensibilisera ses membres à l'histoire de l'occupation et de la colonisation de la Palestine par Israël, à la complicité du Canada, et à ce que les syndicats peuvent faire pour soutenir une paix juste ». Le fait que le plus grand syndicat du Canada ait adopté une telle résolution à l'initiative de ses membres est extrêmement important.

De même, le Syndicat canadien du personnel (SCP), qui représente le personnel employé par le SCFP, a adopté une résolution particulièrement forte en quatre points en solidarité avec les civils et les syndicats palestiniens.

« Nous assistons à un génocide sans précédent, qui ne fait qu'empirer de jour en jour », a déclaré Amy Kishek, membre du SCP qui a contribué à l'adoption de la résolution d'urgence dans le cadre du Labour for Palestine CSU Caucus. « En ce moment, nous avons décidé de répondre à l'appel des syndicats palestiniens. Ils nous ont dit haut et fort que les syndicats doivent jouer un rôle dans l'éducation de leurs membres sur l'occupation et l'escalade de la violence génocidaire et des déplacements qui se déroulent actuellement, ainsi que sur la complicité de pays comme celui dans lequel nous vivons. »

Selon le communiqué du SCP, « les actions prévues par la résolution demandent à la CSU de.. : Répondre aux appels des syndicats palestiniens pour mettre fin à la violence et faire pression sur le Canada pour qu'il cesse tout commerce militaire et tout soutien à Israël; Protéger les membres du SCP contre les mesures disciplinaires ou le silence pour s'être exprimés; Mener des activités d'éducation des membres; [et] Créer un comité pour enquêter et faire rapport sur les investissements du régime de retraite des employés du SCFP dans des entreprises figurant sur la liste de boycott [désinvestissement et sanctions]. »

Kimalee Phillip, membre du personnel du SCFP et membre du SCP, a souligné que le syndicat prenait des mesures pour « s'assurer que les membres du personnel qui s'expriment en faveur de la Palestine, mais qui critiquent également l'État d'Israël en tant qu'État d'apartheid et son occupation, ne subissent pas de représailles pour ces prises de position ». La SCP a centré la question du désinvestissement en s'engageant à examiner tout investissement potentiel de son fonds de pension en Israël. « Nous avons l'un des meilleurs régimes de retraite du personnel du SCFP et nous voulons nous assurer que nos fonds ne sont pas investis de manière à soutenir le régime d'apartheid. Nous demandons donc à notre syndicat de créer un comité et de travailler avec les administrateurs de notre régime de retraite afin d'enquêter et de présenter un rapport aux membres. Nous voulons nous assurer que notre fonds de pension n'est pas investi dans des entreprises qui tirent profit de l'occupation », a déclaré Phillip.

Fédération canadienne des syndicats d'infirmières et d'infirmiers

La Fédération canadienne des syndicats d'infirmières et d'infirmiers a publié la déclaration suivante le 9 novembre.

La Fédération canadienne des syndicats d'infirmières et d'infirmiers (FCSII) appuie l'appel de Médecins sans frontières (MSF) à un cessez-le-feu immédiat dans la guerre Israël-Hamas. Alors que le niveau de violence et les bombardements continuent de s'intensifier, les fournitures et le personnel humanitaires, dont le besoin est critique, doivent être autorisés à entrer et à travailler en toute sécurité. Les hôpitaux de Gaza sont débordés, et le système de soins de santé est confronté à un effondrement total. Le droit international humanitaire exige clairement que les installations médicales, le personnel médical et les patients soient protégés.

Un cessez-le-feu immédiat permettrait aux fournitures médicales et humanitaires d'entrer dans la région et d'aider ceux qui en ont désespérément besoin.

La FCSII demande au gouvernement Trudeau de renforcer son influence et de réclamer un cessez-le-feu humanitaire. Le gouvernement canadien doit appuyer les Nations Unies, l'Organisation mondiale de la santé, MSF et le Conseil international des infirmières, ainsi que les appels à l'aide et à l'intervention de nombreux autres organismes d'aide internationaux..

Le personnel infirmier du Canada appuie la campagne #NURSESFORPEACE du Conseil international des infirmières. Nous sommes extrêmement fiers du courage et de la force de ceux et celles qui fournissent des soins médicaux indispensables malgré les graves dangers. Visitez icn.ch pour en savoir plus et soutenir la campagne.

Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes

Le 10 novembre, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a publié la déclaration suivante :

Depuis le 7 octobre 2023, plus de 10 000 personnes, y compris des milliers d'enfants, ont perdu la vie à cause des violences entre Israël et la Palestine. Le nombre de victimes continue d'augmenter à l'approche du deuxième mois de guerre. Le STTP condamne toute attaque ciblée contre des civils innocents, leur enlèvement et leur assassinat, et il demande au gouvernement du Canada d'exiger un cessez-le-feu immédiat.

La population palestinienne à Gaza est privée d'eau potable, de nourriture, d'électricité et d'autres nécessités de la vie. Personne n'est en sécurité à Gaza, où plus d'un million de Palestiniennes et Palestiniens ont été contraints de quitter leur foyer. Entretemps, les forces israéliennes poursuivent les frappes aériennes et ont entamé une invasion terrestre. Israël a déclaré clairement son intention de vider Gaza de ses habitants. Selon les instances internationales, ce qui se passe actuellement à Gaza constitue un génocide.

Le châtiment collectif imposé à la population de Gaza est une infraction flagrante de l'article 53 de la quatrième Convention de Genève.

L'apartheid exercé par Israël contre les Palestiniens et l'occupation militaire de leurs terres donnent lieu à d'innombrables gestes de violence : atteinte à la dignité et harcèlement au quotidien aux points de contrôle, démolition d'habitations, expulsion de la population pour étendre illégalement les colonies et meurtre en toute impunité.

Le STTP dispose depuis longtemps d'une résolution et d'une politique d'appui envers la lutte des travailleuses et travailleurs palestiniens et envers la campagne de boycottage, de retrait des investissements et de sanctions à l'encontre d'Israël. Cette résolution restera en vigueur jusqu'à ce que l'État d'Israël satisfasse à son obligation de reconnaître le droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination et qu'il se conforme aux préceptes des lois internationales, dont le droit au retour sur leurs terres des réfugiés palestiniens, comme le précise la résolution 194 des Nations Unies.

La voie menant à une paix juste et durable passe par la fin de l'occupation par Israël, et elle exige de la part de cet État qu'il cesse toute occupation de territoires et qu'il se conforme au droit international. La première étape consiste à exiger un cessez-le-feu immédiat pour mettre fin à l'assassinat de civils innocents et permettre à l'aide humanitaire d'entrer à Gaza.

Conseil du travail de Hamilton et du district

https://cpcml.ca/images/Asia/Palestine/231019HDLConPalestine-.JPGLe 19 octobre, le Conseil du travail de Hamilton et du district (HDLC) a lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat, réaffirmant sa « position en faveur de la fin de l'occupation des territoires palestiniens. »

La déclaration du HDLC se poursuit : « En outre, nous demandons au gouvernement canadien de cesser d'armer le gouvernement israélien et de fournir plutôt de l'aide humanitaire au peuple palestinien afin d'aider à compenser la crise qui perdure à Gaza. Nous condamnons les politiciens fédéraux, provinciaux et municipaux qui utilisent la crise au Moyen-Orient pour salir et calomnier ceux qui défendent les droits humains des Palestiniens en les qualifiant de 'pro-terroristes' d'une manière qui sape la liberté d'expression et les droits démocratiques ». La section canadienne 2 de l'Union internationale des employés de service (SEIU) a ensuite adopté la position du HDLC.

Conseil du travail de Windsor et du district

Lors de sa réunion des membres du 14 novembre, le Conseil du travail de Windsor et du district (WDLC) a adopté la résolution suivante :

Que le WDLC demande au gouvernement canadien de réclamer

(a) un cessez-le-feu immédiat de toutes les hostilités en Israël-Palestine;

(b) la fin du blocus de Gaza;

(c) le rétablissement de l'aide humanitaire et de l'accès aux produits de première nécessité;

(d) la libération des otages;

Le WDLC soutient l'appel à la paix, au dialogue et à une solution durable à ce conflit qui a coûté trop de vies et causé des souffrances incommensurables;

Que le WDLC croit fermement qu'une paix juste et durable est possible en Israël-Palestine, où des personnes de toutes origines et de toutes confessions peuvent vivre en paix côte à côte, dans la sécurité et la justice pour tous.


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Volume 53 Numéro 32 - Décembre 2023

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