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Destruction d'un quartier entier de Gaza, 21 décembre 2023
Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte finalement une résolution édulcorée sur l'aide à Gaza
Le 22 décembre, le Conseil de sécurité des Nations unies, après une semaine de prise en otage par les États-Unis, a adopté une résolution édulcorée sur la crise actuelle à Gaza, avec 13 voix pour, les Etats-Unis et la Russie s'abstenant. La résolution exige notamment que les parties « autorisent, facilitent et permettent » l'acheminement immédiat, sécuritaire et sans entrave de l'aide humanitaire à grande échelle directement à la population civile palestinienne dans l'ensemble de la bande de Gaza.
La résolution réaffirme les obligations des parties au conflit en vertu du droit international humanitaire, notamment en ce qui concerne la protection des civils et des biens de caractère civil, la sécurité du personnel humanitaire et la fourniture de l'aide humanitaire.
Elle demande également au secrétaire général des Nations unies de nommer un coordinateur de l'aide humanitaire et de la reconstruction chargé « de faciliter, de coordonner, de contrôler et de vérifier » à Gaza le caractère humanitaire de l'ensemble des secours acheminés à Gaza par l'intermédiaire d'États qui ne sont pas parties au conflit.
Elle appelle également à la mise en place « rapide » d'un mécanisme des Nations unies pour accélérer les envois d'aide à Gaza par l'intermédiaire d'États qui ne sont pas parties au conflit, afin d'accélérer et de rationaliser l'aide tout en continuant à veiller à ce qu'elle parvienne à sa destination civile.
Parlant du retard de l'adoption de la résolution par les États-Unis et de la mesure dans laquelle la résolution a été édulcorée, le représentant permanent de la Fédération de Russie à l'ONU, Vassily Nebenzia, a condamné « le chantage grossier et sans principe et le mépris ouvert des États-Unis pour les souffrances des Palestiniens et les espoirs de la communauté mondiale ». Il a noté que si le projet de résolution n'avait pas été soutenu par un certain nombre d'États arabes, la Russie y aurait certainement opposé son veto. Le représentant de la Fédération de Russie a également souligné que la demande claire du Conseil de sécurité en faveur d'un cessez-le-feu total reste un impératif et que, sans cela, la mise en oeuvre des décisions du Conseil à Gaza est tout simplement impossible. Quelle que soit la résistance des États-Unis, qui protègent leur principal allié dans la région du Moyen-Orient, le Conseil de sécurité reviendra pour exiger clairement et sans équivoque une cessation des hostilités, a-t-il déclaré.
L'ambassadeur et représentant permanent adjoint de la Chine, Dai Bing, a déclaré qu'étant donné la catastrophe humanitaire à Gaza, la résolution offre « au moins une lueur d'espoir » pour une livraison plus importante et plus rapide de l'aide à l'enclave, ajoutant que « la question de savoir si cette lueur d'espoir peut être réellement ressentie par la population de Gaza au milieu de ce désastre dépend également de la mise en oeuvre effective de la résolution ».
Il a ajouté que la Chine attendait des mesures pour étendre l'aide humanitaire à Gaza, notamment en utilisant pleinement le point de passage frontalier de Karem Shalom depuis la Jordanie et en ouvrant d'autres points de passage. Il a exhorté Israël à mettre fin à la punition collective infligée à la population de Gaza et a réaffirmé que la réalisation d'un cessez-le-feu restait l'objectif primordial.
La Chine a voté en faveur de l'amendement russe pour ces raisons, a-t-il ajouté, et a regretté qu'il ait échoué en raison d'un veto.
La représentante permanente des États-Unis à l'ONU Linda Thomas-Greenfield a été la première à prendre la parole après l'adoption de la résolution pour répéter que « depuis le début du conflit, les États-Unis ont travaillé sans relâche pour atténuer la crise humanitaire, pour acheminer l'aide vitale à Gaza, pour faire sortir les otages de l'enclave, pour faire pression en faveur de la protection des civils innocents et des travailleurs humanitaires, et pour oeuvrer en faveur d'une paix durable ». Les États-Unis expliquent leur abstention par le fait qu'ils sont « consternés » de voir que le Conseil de sécurité « n'ait pas été en mesure de condamner les horribles attaques terroristes commises par le Hamas le 7 octobre ».
La résolution initiale, parrainée par les Émirats arabes unis, appelait à un cessez-le-feu immédiat et à une aide humanitaire d'urgence à Gaza. Les Émirats arabes unis ont reformulé la résolution en supprimant le mot « cessez-le-feu » pour le remplacer par « une suspension urgente des hostilités pour permettre un accès humanitaire sûr et sans entrave, et à des mesures urgentes vers une cessation durable des hostilités ». Même sur ce point, les États-Unis n'étaient pas prêts à donner leur accord.
Après plus d'une semaine de négociations et plusieurs jours de retard dans le vote, les diplomates ont dit que les États-Unis étaient mécontents que le projet de résolution demande au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, d'établir un mécanisme de l'ONU à Gaza « pour surveiller exclusivement tous les envois d'aide humanitaire à Gaza effectués par les voies terrestres, maritimes et aériennes des États qui ne sont pas parties au conflit ». L'ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a exprimé l'inquiétude absurde que la proposition de contrôle de l'aide pourrait ralentir les livraisons. La véritable objection est qu'en tant qu'occupant, Israël contrôle et inspecte toutes les livraisons, humanitaires ou autres, à Gaza, alors que la résolution diminuerait le contrôle d'Israël en demandant à l'ONU de superviser et d'inspecter les livraisons d'aide humanitaire.
L'objectif de la majorité des pays du monde reste un cessez-le-feu immédiat, une aide humanitaire à grande échelle et que cessent les déplacement forcés.
Les Palestiniens dans un situation désespérée
Le ministère de la Santé de Gaza indique que 390 Palestiniens ont été tués et 734 blessés au cours des deux derniers jours à la suite des attaques israéliennes brutales, alors qu'Israël a également coupé toutes les communications à l'intérieur de la bande de Gaza. Plus de 576 000 Palestiniens de Gaza, soit environ un quart de la population, sont confrontés à « une faim et une famine catastrophiques », selon un rapport des Nations unies.
Au 22 décembre, plus de 20 000 Palestiniens ont été tués par les bombardements israéliens aveugles et les attaques contre les civils, dont près de la moitié étaient des enfants, 60 000 avaient été blessés et deux millions de Palestiniens avaient été déplacés de force. Des maisons, des abris, des écoles et des hôpitaux ont été détruits. La faim et la maladie se répandent comme une traînée de poudre.
Mirjana Spoljaric Egger, présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a dit le 19 décembre que les civils de Gaza étaient contraints d'endurer d'énormes souffrances et pertes : « Les intervenants humanitaires manquent d'espace opérationnel, mais surtout, il y a un manque criant de sûreté et de sécurité pour les habitants de Gaza, où qu'ils se trouvent. Des camions arrivent, mais c'est loin d'être suffisant compte tenu de la souffrance et de l'ampleur des besoins de la population. »
L'agence des Nations unies qui s'occupe des besoins des
réfugiés palestiniens affirme que plus de 60 % des
infrastructures de Gaza ont été détruites ou endommagées. « Il
s'agit d'un niveau de destruction et de déplacement forcé
stupéfiant et sans précédent, qui se déroule sous nos
yeux », rapporte l'agence. L'Office de secours et de
travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le
Proche-Orient (UNRWA) a également informé que plus de 90 %
de la population de Gaza a été déplacée.
James Elder, porte-parole de l'UNICEF, a dit le 19 décembre : « Sans l'eau potable, la nourriture et l'assainissement que seul un cessez-le-feu humanitaire peut apporter, le nombre de décès d'enfants dus à la maladie pourrait dépasser celui des enfants tués dans les bombardements. »
Menace de famine
Plus d'un ménage sur quatre à Gaza souffre d'une faim « catastrophique », selon un nouveau rapport sur la sécurité alimentaire publié le 21 décembre par des organisations humanitaires, dont le Programme alimentaire mondial (PAM). Voici ce qu'il dit :
Les données du rapport IPC (Classification intégrée des phases de la sécurité alimentaire) confirment qu'il existe un risque de famine dans l'enclave dévastée, à moins que l'accès à une nourriture adéquate, à l'eau potable et aux services de santé et d'assainissement ne soit rétabli.
La plateforme IPC analyse les données afin de déterminer la gravité et l'ampleur des crises alimentaires, conformément aux normes scientifiques internationalement reconnues.
Ces chiffres montrent que l'ensemble de la population de Gaza – environ 2,2 millions de personnes – vit dans une situation de crise, voire pire, d'insécurité alimentaire aiguë.
Le rapport souligne qu'un peu plus d'un quart (26 %) des habitants de Gaza (576.600 personnes) ont épuisé leurs réserves et leurs capacités de survie et sont désormais confrontés à une faim catastrophique (phase 5 de l'IPC) et à la famine.
« Le PAM prévient de cette catastrophe à venir depuis des semaines. Tragiquement, sans l'accès sûr et constant que nous demandons, la situation est désespérée et personne à Gaza n'est à l'abri de la famine », a déclaré Cindy McCain, directrice exécutive du PAM.
Selon l'IPC, il existe un risque de famine dans les six
prochains mois si la situation actuelle de conflit intense et
d'accès humanitaire restreint persiste. Les experts en sécurité
alimentaire du PAM avaient déjà établi que les habitants de Gaza
avaient épuisé toutes leurs ressources, que leurs moyens de
subsistance s'étaient effondrés, que les boulangeries étaient
détruites, que les magasins étaient vides, et que les familles
ne parvenaient pas à trouver de la nourriture. Des habitants ont
dit au personnel du PAM qu'ils passent souvent des journées
entières sans manger, et que de nombreux adultes ont faim car
ils se privent pour que les enfants puissent manger.
« Ce ne sont pas seulement des chiffres, ce sont des enfants,
des femmes et des hommes qui se cachent derrière ces
statistiques alarmantes », a déclaré Arif Husain,
économiste en chef du PAM. « La complexité, l'ampleur et la
rapidité avec lesquelles cette crise s'est développée sont sans
précédent ».
Une aide alimentaire d'urgence accrue et multisectorielle est
essentielle pour éviter des décès généralisés. La récente pause
de sept jours a montré que le PAM et ses partenaires peuvent
fournir une assistance lorsque les conditions le permettent, et
la réouverture du poste frontière de Kerem Shalom ouvre la voie
à un afflux accru de nourriture et autres fournitures vitales
vers Gaza. L'acheminement doit se poursuivre et s'accélérer avec
des passages frontaliers supplémentaires et des conditions
opérationnelles à l'intérieur de Gaza qui permettent des
livraisons sûres et ordonnées à toutes les personnes dans le
besoin.
« Nous ne pouvons pas rester sans rien faire et regarder les
gens mourir de faim. L'accès humanitaire est nécessaire tout de
suite pour que les fournitures puissent circuler dans et partout
à Gaza, et pour que les civils puissent recevoir en toute
sécurité une aide vitale », a déclaré McCain. « Plus que tout,
ce qu'il faut maintenant, c'est la paix. Le PAM réitère son
appel à un cessez-le-feu humanitaire : le monde doit s'unir
maintenant pour sauver des vies. »
Les États-Unis réitèrent leur engagement à soutenir Israël quoi qu'il arrive
Le 18 décembre, alors que les États-Unis empêchaient le Conseil de sécurité des Nations unies d'adopter une résolution exigeant un cessez-le-feu, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd J. Austin III, était en Israël où il a réitéré le soutien des États-Unis à la guerre génocidaire contre les Palestiniens. « Je suis ici avec un message clair : Le soutien de l'Amérique à la sécurité d'Israël est inébranlable », a-t-il dit. Selon Lloyd Austin, qui parle au nom des États-Unis, la guerre contre les Palestiniens est une guerre de la démocratie (Israël) contre le terrorisme (les Palestiniens). « Israël a tout à fait le droit de se défendre contre un groupe terroriste fanatique dont l'objectif déclaré est d'assassiner des juifs et d'éradiquer l'État juif », a-t-il déclaré, ajoutant que, bien entendu, « nous continuerons également de demander instamment la protection des civils pendant le conflit et l'augmentation du flux d'aide humanitaire à Gaza ». « C'est important, car Israël se bat pour démanteler l'infrastructure terroriste du Hamas à Gaza. Et cela sera également crucial pour notre travail avec nos alliés et partenaires après l'arrêt des combats, a dit le secrétaire à la Défense. Nous savons que les 72 derniers jours ont été parmi les plus douloureux de l'histoire d'Israël », mais la guerre doit se poursuivre. « Cette tragédie serait aggravée si, à la fin de cette terrible guerre, le peuple israélien et ses voisins palestiniens n'attendaient que davantage d'insécurité, de fureur et de désespoir. [...] L'instabilité et l'insécurité permanentes ne font que jouer en faveur du Hamas. Nous devons donc réfléchir ensemble à ce qui nous attend après cette terrible saison de terreur et de guerre. »
Lloyd Austin a justifié la mort de milliers de Palestiniens dans les bombardements et l'offensive terrestre israélienne en répétant les pitoyables excuses américaines et sionistes pour la campagne meurtrière d'Israël : « Nous voyons que le Hamas utilise régulièrement des civils comme boucliers. »
La résistance palestinienne
Le 23 décembre était le 78e jour de la résistance à la guerre terrestre menée par les forces d'occupation israéliennes à Gaza depuis le 7 octobre. Le 19 décembre, l'armée israélienne a reconnu avoir tué trois autres de ses membres, ce qui porte à neuf le nombre de victimes israéliennes et à 29 le nombre de blessés au cours des 24 heures précédentes. Les médias israéliens ont annoncé que quatre des neuf officiers et soldats tués appartenaient aux forces d'élite de l'armée. Le correspondant des affaires militaires de la radio officielle israélienne a révélé que les morts appartenaient aux commandos d'élite Dovdovan et Yahlom, ajoutant qu'ils ont été tués dans des batailles avec les Brigades al-Qassam et d'autres groupes de résistance palestiniens dans le sud et le nord de la bande de Gaza.
Le rabbin israélien Baruch Rosenblum a rapporté le témoignage d'un officier supérieur de l'armée au cours de la deuxième semaine de la campagne terrestre à Gaza. L'officier a expliqué que la plupart des combats avaient lieu la nuit et qu'au cours d'une seule opération, le Hamas avait tué 36 soldats. Le rabbin a expliqué que le Hamas avait attaqué un convoi de trois véhicules blindés Namer, transportant chacun 12 soldats, et y avait mis le feu. Le commandement de l'armée a regardé en direct, via un drone, les soldats abandonner les véhicules et le Hamas les éliminer tous avec des armes antichars. Le journal israélien Yedioth Ahronoth a également rapporté le 9 décembre que « chaque jour, environ 60 nouveaux blessés sont reçus par le département de Réhabilitation » et que « les chiffres cumulés depuis le 7 octobre sont astronomiques ». Plus de 2 000 soldats, policiers et autres membres des forces de sécurité ont été officiellement reconnus comme handicapés. « Nous n'avons jamais rien vécu de semblable », a expliqué Limor Luria, responsable du département de Réhabilitation du ministère de la Défense.
Une Israélienne qui était une captive récemment libérée de Gaza a déclaré que sa mère avait été tuée par des tirs de l'armée israélienne lorsque des soldats ont tiré sur la voiture qui les transportait vers Gaza, alors qu'elles étaient emmenées en captivité le 7 octobre. « Les combattants des Brigades Al-Qassam ont mis les otages dans un camion le 7 octobre, et les forces israéliennes ont ouvert le feu sur le véhicule », a déclaré la femme dans une entrevue diffusée sur la chaîne israélienne Channel 12. « Ma mère, que j'aimais beaucoup, est morte. J'ai été blessée au dos et mon frère a été blessé à la jambe », a-t-elle ajouté.
Israël engage des mercenaires
Europe 1, une des principales radios de France, a révélé qu'« un total de 4 185 Français ou Franco-Israéliens combattaient aux côtés de l'armée israélienne sur le front de Gaza ». «C'est le contingent le plus important après celui des États-Unis », a noté l'agence Anadolu le 18 décembre. Plusieurs autres organisations, dont l'Association France Palestine solidarité (AFPS), ont publié une déclaration demandant que les ressortissants français engagés dans des crimes de guerre répondent de leurs actes. Dans une entrevue accordée au journal espagnol El Mundo, Pedro Diaz Flores, mercenaire espagnol notoire qui a combattu aux côtés des néonazis en Ukraine, a révélé que le régime israélien recrutait des sociétés militaires privées (SMP) pour atteindre ses objectifs à Gaza. Il a révélé que de « nombreux » groupes de mercenaires ont rejoint l'armée israélienne, qui les paie « très bien ». « Je suis donc venu pour l'argent. Ils paient très bien, ils offrent un bon équipement et le travail est calme. » Il est payé 3 900 euros (4 187 dollars) par semaine, « missions complémentaires mises à part », précise M. Flores. La présence de mercenaires ukrainiens a également été confirmée.
Sur ses comptes de médias sociaux, la société militaire privée (PMC) Forward Observations Group (FOG) a publié de nombreuses images et vignettes montrant ses recrues en Palestine, entourées d'une grande cache d'armes et portant des équipements de combat. Les comptes des médias sociaux des mercenaires montrent des mercenaires portant le drapeau américain sur leur uniforme stationnés le long de la frontière de Gaza dans les territoires occupés. Le fondateur de FOG est le mercenaire et ancien parachutiste américain Derrick Bales, également connu pour son association avec le bataillon d'extrême droite Azov en Ukraine.
Outre les forces non conventionnelles, les États-Unis ont déployé plus de 15 000 militaires dans les territoires occupés depuis le 7 octobre, y compris deux porte-avions américains et leurs navires d'escorte. Ils ont repositionné une force opérationnelle amphibie composée d'environ 4 000 marines et marins américains, la force opérationnelle de marins et de marines embarqués à bord de l'USS Bataan et de deux autres navires de guerre, comprend un bataillon d'infanterie d'environ 900 combattants, des avions de chasse F-35B, des véhicules blindés et d'autres armes, ainsi que des milliards de dollars d'aide militaire au régime israélien.
L'armée américaine continue d'expédier des armes à l'armée israélienne et s'est engagée à fournir davantage d'intercepteurs de missiles pour le système militaire israélien Iron Dome, des bombes de faible diamètre et d'autres armes guidées par GPS, a récemment confirmé Sabrina Singh, porte-parole du Pentagone.
Cet article est paru dans
Volume 53 Numéro 32 - Décembre 2023
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