L'administration Biden contourne le Congrès et le Sénat pour expédier des armes en Israël et en Ukraine
Le personnel de l'administration Biden demande au président
américain de mettre en oeuvre un cessez-le-feu immédiat et
permanent à Gaza, le 13 décembre 2023.
Le président américain Joe Biden, qu'on appelle maintenant Joe le Génocidaire parce qu'il appuie et finance la guerre génocidaire d'Israël contre le peuple palestinien, tente depuis des mois d'obtenir plus de 100 milliards de dollars comme somme supplémentaire pour financer la guerre en Israël et en Ukraine. Pour qu'ils soient adoptés, les projets de loi doivent être approuvés dans les deux chambres, mais il n'a pas été en mesure d'obtenir l'approbation dans aucune des deux. Ainsi, le 8 décembre, le département d'État a envoyé une déclaration d'urgence aux législateurs pour la vente de milliers de munitions de chars d'assaut en Israël. La vente violait le délai habituel de 20 jours généralement alloué aux comités du Congrès pour étudier de telles ventes, informent les agences de nouvelles.
CNN a rapporté le 13 décembre que « l'administration Biden n'a présentement pas l'intention d'imposer des conditions sur l'aide militaire qu'il fournit à Israël », ajoutant qu'elle fait face à « des appels grandissants des législateurs démocrates et des organisations des droits humains que les États-Unis cessent de fournir des armes à moins qu'Israël en fasse davantage pour protéger les civils de Gaza ». L'absence de conditions serait l'un des facteurs empêchant l'appui au projet de loi.
Le président américain Joe Biden, qu'on appelle maintenant Joe le Génocidaire parce qu'il appuie et finance la guerre génocidaire d'Israël contre le peuple palestinien, tente depuis des mois d'obtenir plus de 100 milliards de dollars comme somme supplémentaire pour financer la guerre en Israël et en Ukraine. Pour qu'ils soient adoptés, les projets de loi doivent être approuvés dans les deux chambres, mais il n'a pas été en mesure d'obtenir l'approbation dans aucune des deux. Ainsi, le 8 décembre, le département d'État a envoyé une déclaration d'urgence aux législateurs pour la vente de milliers de munitions de chars d'assaut en Israël. La vente violait le délai habituel de 20 jours généralement alloué aux comités du Congrès pour étudier de telles ventes, informent les agences de nouvelles.
CNN a rapporté le 13 décembre que « l'administration Biden n'a présentement pas l'intention d'imposer des conditions sur l'aide militaire qu'il fournit à Israël », ajoutant qu'elle fait face à « des appels grandissants des législateurs démocrates et des organisations des droits humains que les États-Unis cessent de fournir des armes à moins qu'Israël en fasse davantage pour protéger les civils de Gaza ». L'absence de conditions serait l'un des facteurs empêchant l'appui au projet de loi.
L'administration Biden dit qu'elle « s'attend à ce que les alliés et partenaires utilisent de l'équipement fabriqué aux États-Unis conformément au droit humanitaire internationale et a fait valoir qu'Israël a intégré des avocats militaires dans ses unités des Forces de défense pour déterminer au préalable si une frappe sera proportionnelle et légale », rapporte CNN. CNN poursuit en disant que « les États-Unis ne considèrent pas la mort de civils à cause d'une opération militaire comme étant en violation des lois régissant les conflits armés, a expliqué un des porte-parole américains, parce que ce n'est pas la norme établie par le droit humanitaire international — qui dit que seuls les civils ne doivent pas être directement ciblés dans ces attaques. Les États-Unis décident de la légalité des opérations d'Israël selon que les frappes sont proportionnelles et visent une cible militaire légitime. Mais les représentants reconnaissent qu'ils ne font pas des évaluations en temps réel de chaque frappe israélienne, de quelle arme a été utilisée et de combien de civils ont été tués en conséquence. » Les États-Unis ont l'obligation en vertu du droit international de ne pas contribuer sciemment à des actes répréhensibles sur le plan international commis par d'autres États.
Une tentative de faire approuver une dépense de guerre de 111 milliards de dollars par le sénat le 6 décembre a échoué parce que les querelles factionnelles au sein des cercles dirigeants ont atteint un nouveau sommet. Selon les calculs américains, la guerre, et son financement, servent à unir la bureaucratie et les fonctions qui rivalisent pour le pouvoir, mais cela ne marche plus. Qu'elles soient démocrates ou républicaines, ces factions ne fonctionnent plus en tant que partis politiques ayant des objectifs politiques, mais en tant que cartel, avec des factions dans des factions se disputant pour davantage de pouvoir, chacune défendant des intérêts différents et se montrant peu préoccupée par la situation des peuples au pays ou à l'étranger.
Dans ce plus récent vote au Sénat, le lien entre la guerre à
l'étranger et la répression accrue au pays était évident. Les
forces cherchant à bloquer le financement prônaient plutôt
d'augmenter les attaques contre les immigrants et les réfugiés
et une plus grande militarisation au sud, à la frontière avec le
Mexique. D'autres refusent de financer l'Ukraine. Malgré un
appel de Biden lui-même et le fait que le secrétaire d'État
Blinken ait témoigné de l'importance de financer l'Ukraine, le
projet de loi n'a pas été adopté. À la Chambre des
représentants, le projet de loi pour un financement accru n'a
même pas été pris en compte et c'est plutôt un financement de
plus de 14 milliards de dollars pour Israël qui a été adopté par
le Congrès le 2 novembre. Ce projet de loi, présenté par les
républicains, visait à détourner des fonds du budget de
l'Internal Revenue Service pour envoyer de l'aide à Israël. Il a
finalement été rejeté par le Sénat le 14 novembre, où les
démocrates sont majoritaires.
Le Congrès sera bientôt en pause hivernale, sans que l'administration Biden n'ait réussi à obtenir un financement additionnel pour la guerre. Comme pour l'Afghanistan, l'Ukraine et Israël représentent de nouveaux échecs de la politique étrangère de Biden, reflétant le refus des États-Unis de prendre en compte les peuples et leur résistance.
Cet article est paru dans
Volume 53
Numéro 29 - Décembre 2023
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