10 décembre :
75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de
l'homme
Tous ensemble d'une seule voix : Arrêtez le génocide des Palestiniens par Israël! Arrêtez Israël!
Journée d'action nationale, Ottawa, 25 novembre 2023
Chaque année, le 10 décembre, les pays du monde entier commémorent le jour où, en 1948, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme. Cette année, le 10 décembre, disons d'une seule voix : « Arrêtez le génocide des Palestiniens par Israël ! Arrêtez Israël ! » Exigeons la fin immédiate de l'occupation israélienne de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, la fin immédiate des crimes des colons, la fin immédiate des crimes du gouvernement israélien et des Forces de défense israéliennes et la fin de l'emprisonnement des Palestiniens et exigeons qu'Israël soit tenu responsable de ses crimes de barbarie contre le peuple palestinien. Exigeons que toutes les mesures nécessaires soient prises pour y mettre fin immédiatement. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit exiger un cessez-le-feu immédiat et permanent et prendre toutes les mesures possibles pour tenir Israël et ses complices responsables des crimes impardonnables qu'ils commettent contre l'humanité.
Le monde ne peut continuer d'assister impuissant à ce que fait Israël et au massacre et aux souffrances du peuple palestinien. Le gouvernement du Canada refuse de prendre la position élémentaire de demander un cessez-le-feu permanent à Gaza, donnant toutes sortes d'excuses et de prétextes, alors que dans les faits Israël mérite d'être expulsé des Nations unies car il est indigne du statut d'État qui lui a été conféré en 1948. L'exigence doit être de voir Israël reconstitué sur une base démocratique moderne et que les droits souverains de l'État de Palestine soient garantis.
Les droits humains ne sont pas des « valeurs » adaptables aux cultures et identités nationales. Le respect des droits humains n'est pas un choix politique, c'est une obligation juridique. Il s'agit d'engagements à portée universelle, des principes de droit garantis par des déclarations solennelles ou des traités juridiquement contraignants.
L'époque est révolue où un État, qu'il soit constitué sur une base non laïque ou laïque, peut se proclamer démocratique lorsqu'il fait de la discrimination sur la base de la religion pour décider de la citoyenneté. Israël continue d'accorder la citoyenneté immédiate à toute personne d'origine juive et ils la justifient sur la base démodée de la nécessité d'un endroit où les Juifs peuvent venir pour éviter la discrimination et la victimisation comme le génocide nazi. Le monde accepte que toute personne humaine trouve un refuge sûr où qu'elle vive, mais il n'accepte pas qu'au nom d'un refuge sûr pour les personnes d'ascendance juive, Israël puisse déposséder, criminaliser et priver les Palestiniens de tous les droits qui leur appartiennent du fait qu'ils sont Palestiniens et du fait qu'ils sont des êtres humain
Pour rester dans l'ONU, Israël doit au minimum retirer ses forces jusqu'aux frontières d'avant 1967 et cesser ses attaques contre les territoires palestiniens par la confiscation de terres pour l'implantation de colonies, la destruction des moyens de subsistance, le contrôle militaire, les détentions arbitraires et les massacres.
La Journée des droits de l'homme a été officiellement instituée en 1950, après l'adoption par l'Assemblée générale de la résolution 423 (V) invitant tous les États et les organisations intéressées à faire du 10 décembre de chaque année la Journée des droits de l'homme. Loin d'en faire une journée où les États-Unis et leurs partenaires, dont le Canada, tentent de dissimuler les crimes qu'ils commettent ou supervisent dans le monde entier, les peuples du monde tentent de toute leur force et de tout leur poids de lui donner un sens en trouvant les moyens de garantir l'application des décisions de l'Assemblée générale. Expulser Israël de l'ONU et exiger qu'il soit reconstitué sur une base démocratique moderne conformément à la résolution de fondation d'Israël et aux normes internationales, comme condition d'appartenance à l'ONU, pas comme un État d'apartheid, est un point de départ.
L'Assemblée générale a adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme par un vote de 48 États pour et huit abstentions. À l'époque, elle a été proclamée un « idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations », que tous les individus et toutes les sociétés doivent « s'efforcer, par des mesures progressives d'ordre national et international, d'assurer la reconnaissance et l'application universelles et effectives ».
Bien que la Déclaration, avec tout son éventail de droits politiques, civils, sociaux, culturels, et économiques, ne soit pas un document contraignant, elle a néanmoins donné naissance à plus de 60 instruments relatifs aux droits humains qui constituent ensemble un corpus international de normes en matière de droits humains.
La majorité des pays membres de l'ONU doivent trouver le moyen de faire en sorte que le soi-disant ordre international fondé sur des règles, imposé par les États-Unis et leurs partenaires dans le crime, ne permette plus de briser le consentement général de tous les États membres des Nations unies sur les droits humains fondamentaux énoncés dans la Déclaration et de tourner en dérision les droits découlant de la qualité d'être humain.
À l'occasion du 75e anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme et de la Journée internationale des droits de l'homme, les peuples du monde continue de dire d'une seule voix : Arrêtez le génocide des Palestiniens par Israël ! Arrêtez Israël !
Défendons les droits humains du peuple palestinien, son droit d'être et son droit de retour !
Cet article est paru dans
Volume 53 Numéro 28 - Décembre 2023
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