Des témoignages attribuent à Israël la responsabilité des morts et des destructions massives du 7 octobre

Vue aérienne des dommages causés par les forces de défense israéliennes le 7 octobre 2023, faussement attribués à la Résistance palestinienne

Israël est passé maître dans l'art d'inciter à la haine et à la vengeance contre l'ensemble du peuple palestinien en attribuant des crimes odieux au Hamas et en affirmant ensuite que tous les Palestiniens devraient payer pour ces crimes. Il qualifie d'abord le Hamas d'organisation terroriste, puis lui impute des actes de terrorisme qu'il n'a en fait jamais commis. Dans le cas de l'opération militaire du Hamas le 7 octobre, qui a brisé le mur d'apartheid israélien, les journaux israéliens ont publié des rapports et des entrevues qui racontent l'histoire de ce qui s'est passé ce jour-là.

Le colonel Nof Erez, réserviste de l'armée de l'air israélienne, a décrit les actions menées par Israël le 7 octobre comme « un événement Hannibal de masse », en référence à une directive controversée ordonnant aux commandants israéliens de tuer leurs propres soldats pour éviter qu'ils ne soient faits prisonniers. Dans une interview accordée à Ha'aretz le 15 novembre, le colonel Erez a évoqué la réaction de la flotte israélienne d'hélicoptères d'attaque Apache lorsque des combattants du Hamas ont infiltré des bases militaires et des colonies dans le but d'amener des soldats et des civils en captivité à Gaza. Il décrit comment les pilotes ont ouvert le feu à plusieurs endroits le long de la barrière frontalière pour empêcher le Hamas de ramener les captifs, tuant à la fois des combattants du Hamas et des Israéliens. En conséquence, « la directive Hannibal a probablement été déployée parce qu'une fois que vous détectez une prise d'otages, c'est Hannibal », a-t-il déclaré. Une enquête menée en 2003 par Ha'aretz sur cette directive a conclu que « du point de vue de l'armée, un soldat mort vaut mieux qu'un soldat captif qui souffre lui-même et oblige l'État à libérer des milliers de captifs pour obtenir sa libération ».

Le 19 novembre, le même journal a publié le rapport d'une évaluation de la sécurité israélienne basée sur une enquête de la police qui a conclu qu'un hélicoptère militaire israélien a ouvert le feu sur le festival de musique, le Supernova Sukkot, qui se déroulait près du kibboutz de Réïm, à environ cinq kilomètres du mur que les occupants israéliens ont construit pour garder les habitants de Gaza emprisonnés. Cette attaque par hélicoptère militaire a fait de nombreux morts et blessés parmi les Israéliens qui participaient au festival, écrit Ha'aretz qui cite le rapport.

Un autre journal israélien, Yedioth Ahronoth, a également publié un rapport sur l'intervention des hélicoptères de l'armée de l'air israélienne dans l'attaque menée par le Hamas depuis Gaza le 7 octobre. Le journal rapporte que les forces israéliennes « ont eu du mal à identifier les militants du Hamas ». Les pilotes d'hélicoptères ont « utilisé l'artillerie » contre les civils présents au festival. Pour détourner l'attention du fait que les militaires israéliens ont reçu l'ordre de tirer sans discernement, la justification habituelle est donnée qui consiste à dire que le Hamas se cachait parmi les civils israéliens. « Les terroristes du Hamas ont reçu l'ordre de se fondre lentement dans la foule et de ne bouger sous aucun prétexte », indique le rapport cité par le journal. « De cette manière, ils ont essayé de tromper l'armée de l'air en lui faisant croire que ceux qui se trouvaient en dessous étaient des Israéliens. Cette tromperie a fonctionné pendant un certain temps, jusqu'à ce que les hélicoptères Apache doivent se libérer de toute contrainte. Les pilotes ont eu du mal à distinguer qui était un terroriste et qui était un Israélien », lit-on dans le rapport.

Le journal précise que « lorsqu'ils s'en sont rendu compte, certains d'entre eux [les pilotes] ont décidé d'utiliser des obus d'artillerie contre les terroristes sans demander l'autorisation de leurs supérieurs ». Le rapport de police estime à 364 le nombre de personnes tuées lors du festival, sans toutefois révéler leur identité.

En fait, depuis le 7 octobre, les récits des témoins oculaires montrent clairement que la propagande d'Israël, répétée ad nauseam par le Canada, est basée sur des faussetés. Les enquêtes sur le nombre de militaires et de civils tués montrent également qu'il n'y a pas eu de bébés et que les effroyables restes carbonisés sont dus à l'artillerie lourde d'Israël, et non au Hamas. L'ampleur des destructions causées est également sans commune mesure avec le type d'artillerie que transportait le Hamas.


Destructions massives causées par les Forces de défense israéliennes le 7 octobre 2023 au kibboutz de Kfar Aza, faussement attribuées à la Résistance palestinienne, qui ne possède pas d'artillerie lourde et n'a pas pu apporter d'armes lourdes lorsqu'elle a franchi la barrière frontalière en parapente, qui auraient pu causer de tels dommages.


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Volume 53 Numéro 23 - Novembre 2023

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