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Condamnation mondiale des crimes d'Israël à Gaza

Les peuples du monde entier manifestent pour soutenir le peuple palestinien et condamner les bombardements aveugles de Gaza par Israël, son exigence impossible d'évacuer 1,1 million d'habitants du nord de Gaza vers le sud dans les 24 heures et son invasion terrestre potentielle. Les Nations unies ont indiqué que 423 000 personnes ont été déplacées dans la bande de Gaza. En date du 13 octobre, l'ONU signale que 1 800 Palestiniens ont été tués par des frappes aériennes d'Israël. Toutes les attaques d'Israël contre les civils à Gaza et ailleurs, y compris les Palestiniens qui tentent de fuir à l'intérieur de Gaza ou vers l'Égypte, le personnel de l'ONU, le personnel médical et les hôpitaux, constituent une punition collective et sont considérées comme des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité en vertu du droit international.

La résistance armée se manifeste également en Cisjordanie. À Naplouse, des combattants de la résistance ont ouvert le feu sur des soldats israéliens dans le secteur de Jabal Subeih, dans la ville de Beita. Des manifestations de colère ont également eu lieu dans différents quartiers de Jénine, condamnant les crimes sanglants commis par Israël dans la bande de Gaza et le silence honteux de la communauté internationale. De violents affrontements ont éclaté à proximité du camp militaire des forces d'occupation israéliennes (IOF) à Salem, à l'ouest de Jénine, en signe de protestation contre l'agression contre la bande de Gaza. Des affrontements ont également eu lieu à al-Khalil, avec un usage intensif de balles réelles. Au 14 octobre, 54 Palestiniens ont été tués par des tirs de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée au cours de la semaine écoulée, selon le ministère de la Santé, y compris des enfants tués et blessés.

Israël a lancé des frappes de missiles sur les deux principaux aéroports de Syrie, à Damas et dans la ville d'Alep, dans le nord du pays, les mettant tous deux hors service, ont rapporté les médias d'État syriens.

Des milliers de personnes ont manifesté dans la rue au Liban, en Égypte, en Jordanie, en Syrie, en Irak, en Iran, en Tunisie et en Libye. Les manifestations les plus importantes ont eu lieu au Moyen-Orient, où les manifestants se vouent âme et vie pour la Palestine. Du Maroc à Istanbul, de Bagdad à Beyrouth, de Téhéran à Sanaa, des manifestations passionnées ont secoué la région, témoignant d'un rejet total de la notion de normalisation des liens avec Israël. Les centres-villes et les grands parcs se sont remplis de foules réclamant la fin immédiate du siège de Gaza et appelant à un « jour de rage » mondial.

En Irak, la « prière pour la Palestine » a rassemblé près d'un million de personnes sur la place Tahrir à Bagdad.

Des manifestations massives de soutien à la Palestine ont eu lieu à Amman, la capitale de la Jordanie. Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées en scandant : « Ils disent que le Hamas est terroriste – Toute la Jordanie est Hamas ! » Les forces de sécurité jordaniennes auraient empêché des centaines de manifestants d'atteindre la frontière jordano-israélienne en tirant des grenades lacrymogènes sur les manifestants. La Jordanie possède une frontière de 238 kilomètres avec Israël et deux points de passage. Le ministère de l'Intérieur de la Jordanie avait auparavant déclaré qu'aucune manifestation ne serait autorisée dans la vallée du Jourdain et dans la région frontalière. Dans plusieurs zones, les forces de sécurité jordaniennes ont affronté les manifestants, tirant des gaz lacrymogènes sur la foule.

En Malaisie et en Indonésie, la nation musulmane la plus peuplée du monde, des mobilisations massives de la population ont lieu pour soutenir le peuple palestinien. En Indonésie, les gens ont assisté en grand nombre à la prière du vendredi, au cours de laquelle les imams ont prononcé des sermons sur la situation à Gaza et ont fait des prières pour le peuple palestinien.

En Inde, les slogans « Vive la Palestine » et « Gaza ne mourra jamais » ont également retenti haut et fort en soutien au peuple palestinien. Dans certaines régions, le gouvernement indien a empêché la tenue de prières dans les mosquées afin d'empêcher les Indiens de se rassembler et d'exprimer leur soutien.

Au Pakistan, en réponse à la volonté du gouvernement d'établir des relations plus étroites avec Israël, des manifestants ont brûlé le drapeau israélien et ont marché dans les rues en grand nombre.

Des rassemblements et des marches de solidarité avec la Palestine, réunissant des milliers de personnes, ont également eu lieu dans plusieurs villes d'Europe le 14 octobre, notamment à Genève (Suisse), à Copenhague (Danemark), à Turin (Italie) et à Dublin (République d'Irlande). En Espagne, des manifestations ont eu lieu à Madrid et dans les villes de Barcelone, Saragosse, Malaga et Reus, en Catalogne. Le 14 octobre, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Londres, sous haute surveillance policière, pour dénoncer le soutien du gouvernement britannique à Israël. À Paris, la police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau contre un rassemblement le 12 octobre, après que le ministre français de l'Intérieur ait interdit toutes les manifestations pro-Palestine au nom de l'« ordre public ».

Palestine




Hébron, Palestine, 11 octobre 2023

À gauche : Le camp de réfugiés Burj Al Shamali à Tyr, au Liban, le 13 octobre 2023. À droite : Hébron, Palestine, le 13 octobre 2023
Doha, Palestine, 13 octobre 2013

Naplouse, Palestine, 13 octobre 2013

Liban



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Volume 53 Numéro 11 - Octobre 2023

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