Défendons le droit d'être de Cuba! États-Unis, ne touchez pas à Cuba!
Vote à l'ONU pour mettre fin au blocus génocidaire et illégal des États-Unis contre Cuba
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D'ÉVÉNEMENTS
Cette année est le 61e anniversaire des sanctions économiques, financières et commerciales qui constituent le blocus imposé par les États-Unis à Cuba. Les 1er et 2 novembre, pour la 31e année consécutive, l'Assemblée générale des Nations unies débattra et votera sur une résolution préparée par Cuba qui détaille l'énorme coût économique et humanitaire du blocus et appelle les pays membres de l'ONU à soutenir la demande de Cuba de mettre fin immédiatement au blocus.
Il est certain que les peuples du monde entier s'opposeront à nouveau massivement au blocus. Seuls les États-Unis et quelques autres pays, dont les petites nations insulaires du Pacifique qui sont leurs protectorats, ou l'Ukraine et Israël, pays que les États-Unis ont armés jusqu'aux dents pour servir leurs objectifs hégémoniques dans leur région, voteront contre. L'année dernière, le résultat du vote du 3 novembre 2022 a été : 185 pays ont soutenu la résolution, deux s'y sont opposés, les États-Unis et Israël, et deux se sont abstenus, le Brésil et l'Ukraine.
Les États-Unis et ceux qui soutiennent leur blocus et leur objectif de renverser la révolution cubaine invoquent des idéaux élevés, comme la défense de la démocratie et des droits humains à Cuba, pour justifier le blocus. Au contraire, les impérialistes américains, par leur blocus, sont les pires violateurs des droits humains du peuple cubain. Malgré son degré élevé d'autosuffisance et l'ingéniosité et l'expertise de son peuple et de ses institutions scientifiques, Cuba a toujours besoin de relations commerciales avec d'autres pays pour les produits qu'elle ne peut pas produire elle-même, comme tout autre pays. En perturbant la capacité de Cuba à faire du commerce, y compris des transactions financières internationales, les droits du peuple cubain aux soins de santé, aux services publics, à la nourriture et à bien d'autres choses encore sont violés, à hauteur de plusieurs milliards de dollars par an. Plus profondément, le blocus, avec son objectif de changement de régime, viole le droit du peuple cubain de décider de son système politique, tel que réaffirmé lors du référendum constitutionnel de 2019.
Le rapport détaillé préparé par Cuba sur les effets du blocus et porté à l'attention des États membres de l'ONU avant le vote a été présenté le 20 octobre par le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parilla. Le ministre a chiffré le coût du blocus pour Cuba au cours de l'année écoulée à 405 millions de dollars par mois, soit 1 million de dollars toutes les deux heures. Selon les estimations, le produit intérieur brut de Cuba aurait pu augmenter d'environ 9 % en 2022 sans le blocus. Il a ajouté que si l'on considère l'ensemble des 60 années de blocus, les dommages économiques cumulés s'élèvent à 1 337 milliards de dollars.
Le ministre cubain des Relations extérieures a poursuivi en disant que le blocus a un impact mortel, avec des dommages économiques directs et indirects, qu'il vise à priver le pays de revenus financiers essentiels à l'acquisition de denrées alimentaires, de technologies et de fournitures, et qu'il entraîne également des pertes dans le domaine du tourisme. Il a ajouté qu'en raison de cette politique, 909 actions discriminatoires d'annulation de contrats et de services par des banques étrangères ont été prises contre Cuba entre janvier 2021 et février 2023.
Bruno Rodriguez a rappelé que les États-Unis ont renforcé le blocus pendant les périodes les plus critiques de la pandémie de COVID-19 à Cuba, une position qu'il a qualifiée d'acte cruel et génocidaire.
Le vote de cette année sur le blocus a lieu dans le contexte du génocide sioniste du peuple palestinien soutenu par les États-Unis. Il suffit de regarder ce qui se passe en Palestine pour constater la dépravation et le mépris de la vie humaine des États-Unis et de leurs proches collaborateurs qui soutiennent les États-Unis dans leur blocus de Cuba. Cette dépravation et cette inhumanité caractérisent également le blocus de Cuba par les États-Unis.
L'inscription injuste de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme fait partie du régime de sanctions contre Cuba, laquelle liste, fait révélateur, n'inclut pas un pays comme Israël, dont le terrorisme d'État est responsable du massacre de milliers de Palestiniens en l'espace de quelques semaines. Pourtant, c'est Cuba qui figure sur cette liste fallacieuse, alors que ce petit pays ne cesse d'envoyer ses travailleurs sanitaires, humanitaires et éducatifs dans le monde entier pour défendre les droits et l'humanité des peuples. Une campagne de pétition sur le site LetCubaLive.info, qui se poursuit jusqu'au 10 décembre, Journée internationale des droits de l'homme, appelle à recueillir un million de signatures à remettre au président des États-Unis, Joe Biden, pour soutenir le retrait de Cuba de cette liste.
Un article publié sur le site CubavsBloqueo.cu explique que l'inscription de Cuba sur cette liste accroît le « risque associé à tout type d'aide humanitaire, d'affaires, d'investissements et de commerce impliquant Cuba et, par extension, les citoyens cubains ». Il donne des exemples de comment les Cubains sont touchés :
- Les Cubains de nationalité espagnole ont vu leur exemption de visa pour les États-Unis annulée ou refusée par le système électronique d'autorisation de voyage.
- Des Cubains résidant dans l'Union européenne se sont vu refuser l'ouverture de comptes bancaires ou ont vu leurs comptes existants gelés, leur nationalité faisant d'eux des clients « à haut risque ».
- Certaines universités des États-Unis n'ont pas le droit de soutenir la recherche ou d'autres travaux de Cubains, d'artistes, d'écrivains, d'universitaires, de militants et de journalistes à risque résidant sur l'île.
- Des groupes confessionnels ont vu leurs fonds gelés et les envois de fournitures humanitaires bloqués.
- Les personnes qui tentent d'effectuer un virement PayPal ou Wise à leur famille à Cuba risquent de voir leurs fonds gelés et leurs comptes bloqués.
L'article explique ensuite que l'inclusion de Cuba dans cette liste signifie que les banques, les institutions financières, les fournisseurs internationaux, les organismes qui cherchent à fournir de l'aide hésitent tous à effectuer des transactions financières avec Cuba parce que les États-Unis pourraient les accuser de soutenir le terrorisme et leur imposer de lourdes amendes, entre autres mesures punitives.
Le PCC(M-L) adresse ses plus chaleureuses félicitations au peuple cubain, à ses dirigeants et à son personnel diplomatique à l'ONU pour ce qui sera certainement un nouveau rejet international décisif du blocus américain.
Chaque année, la victoire aux Nations unies montre non seulement la nature scandaleuse et criminelle du blocus, mais aussi l'habileté à présenter la résolution de manière irréfutable, rendant inefficace la désinformation impérialiste américaine et garantissant que même les proches alliés des États-Unis refusent d'être perçus comme soutenant le blocus.
Le large soutien international que Cuba reçoit chaque année est également révélateur de l'immense prestige dont jouit Cuba en raison de son internationalisme sans égal et de sa défense de principe de l'ONU, de sa Charte, de ses procédures et de ses organes, ainsi que l'état de droit international.
La victoire appartient également au mouvement de solidarité internationale qui joue un rôle important dans l'établissement de liens entre les peuples et Cuba et pour influencer la politique étrangère de leurs pays pour maintenir des relations d'amitié et de coopération avec Cuba.
Cuba et ce qu'elle représente pour les peuples du monde contrastent fortement avec l'isolement des États-Unis sur la scène mondiale et la condamnation de leur politique étrangère de diktat, de chantage et de brutalité par les nations du monde.
Cette victoire à l'ONU confère une autorité morale importante à tous ceux qui sont aux côtés de Cuba et s'opposent au diktat impérialiste américain selon lequel la force fait le droit, et donne un élan au travail pour mettre fin une fois pour toutes au blocus.
Cet article est paru dans
Volume 53 Numéro 10 - Octobre 2023
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