La 77e session de l'Assemblée générale des
Nations
unies qualifiée de « tournant décisif »
La session de l'ONU entravée par les crises mondiales
Le
président de l'Assemblée générale des Nations unies, Csaba
Körösi, lors de
l'ouverture de la 77e session
La 77e session de l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU) s'est tenue au siège de l'ONU à New York du 13 au 26 septembre sous le thème « Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués ». L'ONU indique : « Le thème découle de la reconnaissance que le monde se trouve à un moment critique de l'histoire des Nations Unies, en raison de crises complexes et interconnectées, notamment la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine, des défis humanitaires de nature sans précédent, un point de basculement des changements climatiques, ainsi que les préoccupations croissantes concernant les menaces qui pèsent sur l'économie mondiale. » Pendant que l'AGNU était en session, outre le débat général de haut niveau du 20 septembre, divers comités de l'ONU ont examiné et fixé leur travail pour la période à venir.
Plus de 150 pays ont participé à l'AGNU, dont le Canada, représenté par le Premier ministre Justin Trudeau, la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly et d'autres. Chaque jour, divers chefs d'État ou leurs représentants se sont adressés à l'Assemblée générale sur des sujets de préoccupation.
Dans son discours, avant le début du débat général de haut niveau sur les questions qui a débuté le 20 septembre, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré : « Nous naviguons sur une mer agitée. Un hiver de mécontentement mondial se profile à l'horizon. Une crise du coût de la vie fait rage. La confiance s'effrite. Les inégalités explosent. La planète est en feu. Les gens souffrent – et les plus vulnérables sont les plus touchés. » Il a ajouté que le monde est « bloqué par un énorme dysfonctionnement mondial ». Il a dit : « La communauté internationale n'est pas prête ni disposée à s'attaquer aux grands drames de notre époque. Ces crises menacent l'avenir même de l'humanité et le destin de notre planète. » Il a ajouté qu'« aucune puissance ou groupe ne peut mener la barque tout seul. Aucun grand problème mondial ne peut être résolu par une coalition de volontaires ». Il a appelé à l'unité des nations et des peuples dans une « coalition mondiale » afin de résoudre en coopération les problèmes auxquels l'humanité est confrontée.
Les commentaires du secrétaire général Guterres reflètent les crises dans lesquelles l'ONU est embourbée. Lorsque l'ONU a été fondée en 1945, avec une composition initiale de 51 pays, son objectif était de permettre aux nations du monde de travailler ensemble au « maintien de la paix et de la sécurité internationales, au développement de relations amicales entre les nations et à la promotion du progrès social, de l'amélioration du niveau de vie et des droits de l'homme ».
Dès le départ, les impérialistes anglo-américains n'ont pas permis à l'ONU de fonctionner et ont mis en place leurs propres organisations, comme l'OTAN, pour dominer le monde et asservir les peuples. C'est le principal obstacle qui a fait que l'ONU est aujourd'hui en crise et dysfonctionnelle.
Ce qu'il faut, c'est que les peuples du monde, y compris les Canadiens, renouvellent l'ONU et rétablissent les objectifs de l'ONU et de sa Charte dans les conditions actuelles. Cela signifie s'opposer à l'impérialisme anglo-américain, à l'agression et à la guerre dans l'intérêt de la diplomatie et des relations pacifiques entre les nations et les peuples, fondées sur l'égalité et le respect.
Déjà, de nombreux pays d'Asie, d'Afrique, des Caraïbes et d'Amérique latine contestent l'hégémonie des États-Unis et de leurs alliés à l'ONU sur des questions telles que la guerre en Ukraine, et d'autres façons. Cela reflète l'aspiration à un nouvel ordre mondial fondé sur la paix.
(Avec des informations de l'ONU)
Cet article est paru dans
Volume 52 Numéro 5 - Novembre 2022
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