En 2014, la Crimée a déclaré son indépendance et s'est proclamée État souverain
Les habitants de la Crimée célèbrent leur acceptation au sein de
la Fédération de Russie à Simferopol, en République de Crimée,
le 18 mars 2014.
Lors d'un référendum le 16 mars 2014, les citoyens de Crimée ont voté pour se séparer de l'Ukraine et rejoindre la Fédération de Russie. Selon les données officielles, les Russes constituaient 58,32 % de la population de Crimée, 24,32 % étaient des Ukrainiens et 12,10 % des Tatars de Crimée. TML Daily écrivait à l'époque :
Malgré l'hystérie des médias occidentaux, qui craignaient que la population non russe de Crimée - les Tatars de Crimée et les ressortissants ukrainiens, qui constituent 41,7 % de la population de Crimée - ne vote pas ou soit brimée sous l'occupation militaire, l'élection se serait déroulée dans le respect des attentes d'une élection libre. Selon les rapports, 83,1 % des électeurs admissibles de Crimée ont voté. Le résultat final du référendum a été de 96,77 % en faveur de l'adhésion à la Fédération de Russie et de 2,51 % contre.
Le 17 mars, le département d'État américain et l'Union
européenne ont imposé des sanctions aux autorités
gouvernementales et aux députés sous prétexte que le référendum
violait la Constitution ukrainienne. Sept Russes ont été
inscrits sur la liste dite noire du département d'État
américain, dont la présidente du Conseil de la Fédération
de Russie (Sénat) Valentina Matvienko, le sénateur Andreï
Klishas et les députés Elena Mizoulina et Leonid Sloutski. Le
vice-premier ministre Dmitri Rogozine et le conseiller du
Kremlin Sergeï Glasev figuraient également sur la liste. Des
mesures similaires de restriction des visas et de gel des
comptes bancaires ont été adoptées par l'Union européenne à
l'encontre de 13 citoyens russes et huit fonctionnaires et
parlementaires de Crimée.
Le G7 ainsi que le Conseil européen et la Commission européenne
ont également publié une déclaration commune le 2 mars attaquant
la position de la Russie sur l'Ukraine et déclarant la
suspension des préparatifs d'un sommet du G8 prévu en juin dans
la station balnéaire russe de Sotchi.
Malgré cela, le Parlement russe a signé un traité acceptant la Crimée comme faisant partie de la Fédération de Russie. Les députés de la Douma (chambre basse) ont dénoncé les représailles en se disant convaincus que les mesures avaient rapport non pas avec la Crimée, mais avec les positions de la Russie, qui sont indépendantes de celles des États-Unis et de l'Union européenne.
(Photo : Xinhua)
Cet article est paru dans
Volume 52 Numéro 2 - 25 février 2022
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