Convocation de la 43e législature de l'Assemblée nationale du Québec
La responsabilité sociale au lendemain des résultats électoraux au Québec
Aujourd'hui, le 29 novembre, l'Assemblée nationale du Québec débute la première session de sa 43e législature, suite aux élections générales du 3 octobre. L'ordre du jour que poursuit le gouvernement de François Legault en utilisant sa majorité pour faire ce que veulent les intérêts privés qu'il sert, montre que l'absence de pouvoir politique entre les mains du peuple est un sujet de préoccupation important.
Dès le début de « la soirée des élections », Radio-Canada a annoncé que la Coalition avenir Québec (CAQ) formerait un gouvernement majoritaire. Une ambiance triomphaliste et déterministe régnait, comme si la vie commençait et finissait avec cette fraude électorale. Pour y arriver, les journalistes ont continué de faire fi de la réalité et ont poursuivi leur campagne de désinformation.
Par exemple, le soir des élections, certains ont martelé que les Québécois avaient apprécié la « gestion de la pandémie » par la CAQ. Les journalistes de Radio-Canada ont omis simplement de mentionner que leur propre boîte, Radio-Canada, a enquêté sur le cabinet-conseil McKinsey et révélé que c'est cette firme qui avait « géré » et « dirigé » les fonds consacrés à la pandémie directement dans ses poches et, à toutes fins pratiques, fixé la politique gouvernementale pour la « gestion de la pandémie ».
Le Parti marxiste-léniniste du Québec (PMLQ) a contribué à cette élection en faisant entendre la voix de la classe ouvrière et du peuple, faisant de leurs revendications le moteur du renouveau démocratique pour humaniser l'environnement social et naturel, arrêter de payer les riches et augmenter les investissements dans les programmes sociaux. Le PMLQ a été très présent sur les questions importantes de l'heure, les abordant telles quelles, d'un point de vue politique pratique, que ce soit la question de la monarchie, de l'environnement ou des conditions de vie et de travail du peuple québécois.
L'idée que les élites dirigeantes et leurs médias tentent d'imposer est que le peuple a eu sa chance d'avoir un mot à dire – « le peuple a parlé » – et qu'il devra maintenant se taire et « prendre son trou » pendant quatre ans. Mais dans ses plans pour payer les riches et mettre les ressources humaines et naturelles du Québec à leur disposition, le gouvernement Legault affronte déjà la volonté des travailleurs, pour qui trouver des solutions aux problèmes est une question de vie ou de mort, une question de s'assurer un avenir pour eux et leurs enfants en tant que communautés, comme une seule grande humanité. Notre avenir repose vraiment sur la défense des droits de toutes et tous.
Les préoccupations et les revendications du peuple québécois n'hiverneront pas pendant quatre ans. Le PMLQ veillera à ce qu'elles soient entendues, à ce que le mouvement du peuple prenant lui-même la parole se développe en une opposition démocratique de masse qui affirmera ce qui revient au peuple de droit, le droit de prendre les décisions qui affectent sa vie. Seulement avec cet objectif est-il possible d'éviter les écueils de l'animosité, les diversions et la division que le gouvernement Legault sèmera en poursuivant sur la voie de la destruction nationale.
Cet article est paru dans
Volume 52 Numéro 65 - 29 novembre 2022
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