À l'occasion du 51e anniversaire de la fondation
du Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste), alors que nous concluons une
année de célébration du jubilé du Parti, nous
adressons nos salutations révolutionnaires les
plus chaleureuses à tous les membres du Parti à
travers le pays, à ses partisans, amis et
compagnons de route.
Nous saluons la classe ouvrière et le peuple du
Canada avec qui nous partageons bonheurs et
malheurs depuis 51 ans et plus, à construire le
parti de la classe ouvrière en participant à tous
les mouvements de masse sans exception.
Nous avons également l'honneur, à cette occasion,
d'exprimer nos salutations révolutionnaires les
plus chaleureuses à tous nos camarades fraternels
du monde entier avec qui nous partageons les
responsabilités de la victoire de notre cause
commune.
L'engagement des membres du Parti, de notre
classe et de notre peuple et le soutien des
camarades fraternels du monde entier ont permis de
réaliser les succès historiques que nous célébrons
aujourd'hui.
À cette occasion, nos plus profonds respects vont
à la mémoire de notre fondateur et dirigeant,
notre camarade et ami Hardial Bains. Le camarade
Hardial a dirigé la fondation du Parti communiste
du Canada (marxiste-léniniste) à Montréal il y a
51 ans. Il a uni les forces avancées pour établir
sa ligne de marche, mobiliser les larges masses et
isoler les éléments arriérés qui bloquent la voie
au progrès de la société. Il a donné au Parti la
qualité qui le définit. La question, disait-il,
n'est pas de brandir le drapeau rouge, mais de
montrer notre couleur par nos actes. C'est ce
qu'exprime la devise du Parti : L'acte du
Parti est sa parole.
À tous les camarades décédés, nos profonds
respects et notre grande reconnaissance pour leur
contribution.
En cette conclusion
de notre 50e année d'existence, nous pouvons
répéter en toute fierté ce que nous avons dit le
31 mars 1970 : Il existe un tel Parti !
Nous sommes une force qui refuse de se réconcilier
avec ce qui est vieux, anachronique et un fardeau
pour la société. Par ce refus, cette force réalise
sa volonté de faire naître le Nouveau. En tant que
filles et fils de la classe ouvrière unis d'un
bout à l'autre du pays et héritiers de ses
traditions combattantes, nous ne ferons rien de
moins.
Aujourd'hui, nous avons l'honneur de répondre une
fois de plus à la question que nous nous posons
chaque année : qu'avons-nous réalisé ? Nous sommes
une fois de plus fiers de dire avec la plus grande
confiance que grâce à notre travail, nous avons
réalisé la dignité et l'intégrité humaines. C'est
la dignité et l'intégrité de celles et ceux qui,
avec une fierté légitime dans leur Parti et leur
classe, établissent leur propre programme et
mettent en oeuvre leurs propres décisions !
De tous les programmes que nous nous fixons, la
création d'une force humaine capable de résoudre
les problèmes de la société est décisive. C'est
une force qui n'impose pas des objectifs privés
étroits à la société. C'est une force composée
d'êtres humains qui, en dépit d'eux-mêmes,
s'élèvent au-dessus de tout ce qui est profané.
Reprenant l'expérience la plus avancée que révèle
l'ensemble des relations entre les humains et
entre les humains et la nature, c'est une force
dont le projet social place l'humain et son
bien-être au centre de l'histoire.
En cette occasion, nous déclarons en toute
confiance à notre classe, à nos femmes et à nos
jeunes : depuis plus de cinq décennies, nous
sommes à l'avant-garde des batailles qui sont
absolument nécessaires pour faire progresser la
société. Nous faisons du but de la société le but
premier dans nos vies et c'est ce qui donne
naissance à la qualité exigée d'un communiste
digne du nom. Tant qu'il y aura des gens comme
vous et qu'il y aura une lutte contre
l'oppression, il y aura des communistes comme
nous.
Vive notre Parti ! Travailleurs et peuples opprimés
de tous les pays, unissez-vous !
En cette conclusion
de notre 50e année d'existence, nous pouvons
répéter en toute fierté ce que nous avons dit le
31 mars 1970 : Il existe un tel Parti !
Nous sommes une force qui refuse de se réconcilier
avec ce qui est vieux, anachronique et un fardeau
pour la société. Par ce refus, cette force réalise
sa volonté de faire naître le Nouveau. En tant que
filles et fils de la classe ouvrière unis d'un
bout à l'autre du pays et héritiers de ses
traditions combattantes, nous ne ferons rien de
moins.