Questions et réponses

La plateforme du Parti

Question : Est-ce qu'il y a quelque chose que vous voulez souligner à propos de la plateforme de votre parti sur les enjeux environnementaux ?

Réponse : Le PCC(M-L) propose l'humanisation de l'environnement naturel et social. Il est convaincu que toutes les questions liées à l'environnement naturel peuvent être résolues si le facteur humain/conscience sociale est aux commandes.

http://cpcml.ca/images2015/Environment/150411QuebecMarcheClimat-151crop.jpgLes politiques de protection de l'environnement portent sur le rapport entre les êtres humains et la production de leurs moyens de subsistance et la nature. Toute production se rapporte d'une manière ou d'une autre à la nature et affecte la nature. Par le travail de tous les travailleurs, la grande production industrielle moderne transforme les qualités existantes de la nature en un produit social qui répond à un besoin humain.

Les rapports des humains avec la nature sont déterminés par le niveau de développement des forces productives, la lutte pour la production et la façon dont les humains sont organisés les uns par rapport aux autres. Ces facteurs dictent l'objectif et la direction de l'économie pour produire, gérer, distribuer, utiliser et consommer les richesses de la nature et les produits sociaux qui en découlent.

Dans les conditions modernes, les rapports dans l'économie dépendent de la réponse à trois questions décisives liées à la production et à la distribution sociales : À qui l'économie ? Qui décide ? Qui contrôle ? La réponse à ces trois questions dans le monde moderne doit être le « peuple ». Le peuple doit donner à l'économie un but qui soit centré sur l'être humain et doit décider de la direction de l'économie en conséquence. Les oligarques qui possèdent et contrôlent l'économie empêchent les travailleurs, les producteurs réels, de prendre la place qui leur revient dans le contrôle et l'établissement de la direction de l'économie.

La société civile

Les rapports de production actuels sont régis par la société civile et ses institutions, par ses formes économiques, politiques et sociales et par ses lois et règlements. La société civile est née de la révolution qui avait pour but de protéger et d'étendre la propriété privée contre la puissance arbitraire, le pouvoir politique et le droit héréditaire de la société aristocratique féodale.

La société civile a fait son temps et est maintenant dominée par des cartels mondiaux qui contrôlent l'économie en tant que propriété et fief privés et qui appliquent leur objectif de tirer un profit maximum de leur propriété privée et du travail des personnes qu'ils emploient.

https://cpcml.ca/francais/Images2019/Slogans/180127-MTL-ALENA-08cr2.jpgDans la période de la société civile, les travailleurs sont généralement devenus un facteur humain instruit et une force sociale écrasante. Pour résoudre les problèmes économiques, politiques, sociaux et environnementaux actuels, les travailleurs exigent une nouvelle direction, un nouveau but et de nouvelles formes centrées sur l'humain pour que l'économie soit au service du peuple et de la société, qui dépassent les limites de la société civile et de son contrôle, et de sa réglementation de la propriété privée au service des cartels et monopoles mondiaux.

La société civile s'est développée pour protéger la propriété privée contre la force arbitraire, le pouvoir politique et le droit héréditaire de l'aristocratie foncière. Avec la concentration de la richesse et de la propriété privée dans les mains de quelques-uns au cours des deux derniers siècles, le droit naturel a fusionné avec le droit héréditaire pour devenir le droit de monopole d'une oligarchie qui domine tous les aspects de la vie.

La société civile est maintenant contrôlée par une oligarchie mondiale d'autocrates impérialistes qui se font concurrence et la guerre entre eux, et contre le peuple pour défendre et agrandir leur richesse privée qui provient de l'expropriation de la valeur que produisent les travailleurs.

La société civile a bouclé la boucle en remplaçant les élites constituées d'aristocrates fonciers par des élites constituées d'autocrates impérialistes. La société civile est incapable d'affirmer les droits que tous possèdent du seul fait qu'ils sont des êtres humains. Le peuple doit mettre en place des formes politiques de gouvernance centrées sur l'humain qui affirment et garantissent ses droits, qui lui permettent de contrôler l'économie et de lui donner un but et une direction modernes qui sert le peuple et la société et qui contribue à l'humanisation de l'environnement social et naturel.

Une société centrée sur l'humain

Les droits humains comprennent le droit du peuple de décider et de contrôler l'économie, le droit de décider et de contrôler les rapports entre les humains et avec la nature. La société civile a dégénéré en un pouvoir de police et de forces armées d'autocrates qui ont pour fonction de priver le peuple de son droit de décider et de contrôler le but et la direction de son économie, de la politique et de la société.

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Au pouvoir de la société civile de priver le peuple des droits qui lui appartiennent, il faut opposer le pouvoir du peuple centré sur l'humain de priver la société civile de ce pouvoir. Il doit pour cela s'organiser et s'engager dans des actions avec analyse pour s'attaquer aux problèmes auxquels la société et l'environnement sont confrontés et créer des formes économiques, politiques et sociales nouvelles centrées sur l'humain qui lui permettent de décider et de contrôler toutes les questions qui l'affectent, lui et la nature. Cette exigence est centrée sur le besoin d'investir le peuple du pouvoir de décider et plus particulièrement de l'investir du pouvoir politique et de mettre à contribution ce que le PCC(M-L) appelle le facteur humain/conscience sociale.

La résolution des problèmes créés par l'économie moderne de la grande production industrielle, y compris la « politique de protection de l'environnement », est indissociable du besoin d'investir le peuple du pouvoir de décider. En créant une société centrée sur l'être humain, les êtres humains peuvent décider et contrôler les forces productives modernes, les rapports entre les humains et leurs rapports avec la nature.

La coupe à blanc et les herbicides

Question : Pensez-vous que la coupe à blanc et l'utilisation d'herbicides devraient être interdites (ou interdites seulement sur les terres de la Couronne) afin de protéger nos écosystèmes forestiers et nos forêts locales pour les générations futures ?

Réponse : Ce sont des questions qui doivent être décidées par les gens qui y habitent et qui en vivent, en particulier la classe ouvrière. D'énormes progrès ont été réalisés sur le plan scientifique sur la façon d'exploiter les forêts de manière durable. Ces questions se heurtent aux cartels et aux monopoles mondiaux centrés sur les États-Unis qui dominent nos forêts et les exploitent pour leur profit. Les travailleurs des villes forestières de tout le pays n'ont aucun pouvoir pour décider et contrôler la manière dont la forêt est gérée et exploitée ou comment sa production est liée à d'autres secteurs et à la construction de communautés stables et prospères.

Dans les conditions actuelles, le changement se produit parce que les habitants des communautés touchées par la coupe à blanc et l'utilisation intéressée d'herbicides exigent des pratiques sûres. Au fur et à mesure que les personnes qui travaillent et vivent dans ces communautés, y compris les peuples autochtones, prennent le contrôle des décisions qui affectent les forêts, la vie des forêts et celle des gens s'amélioreront.

En ce qui concerne les relations avec la nature et entre les humains, la question du but de l'économie et de la conception du monde de ceux qui la contrôlent est cruciale. Le but actuel de l'économie impérialiste, à savoir le profit maximum dans les meilleurs délais, est incompatible avec le développement d'une relation harmonieuse avec la nature ou entre les humains en général et la résolution des problèmes du XXIe siècle, ce que le PCC(M-L) appelle l'humanisation de l'environnement social et naturel. Les nouvelles relations requièrent un nouveau but et une nouvelle orientation pour l'économie qui servent le peuple et utilisent la valeur que les travailleurs produisent pour améliorer leur vie et celles de leurs communautés et pour régler les problèmes que la grande production industrielle moderne et l'impérialisme ont créés. Les nouvelles relations requièrent que le peuple soit investi du pouvoir de décider afin qu'il puisse contrôler l'économie, la politique et toutes les affaires qui affectent sa vie.

Les écosystèmes marins

Question : Quelles mesures/lois auraient votre appui pour aider à protéger les écosystèmes marins, par exemple accroître le nombre d'aires marines protégées ou réduire les activités de pêche au chalut ?

Réponse : La question sous-entend que les propositions visant à accroître les aires marines protégées ou à réduire le chalutage sont des mesures souhaitables pour protéger les écosystèmes. En règle générale, le PCC(M-L) ne se prononce pas pour ou contre de telles propositions, car elles sont souvent utilisées pour ne pas consulter et écouter ceux dont les moyens de subsistance et le bien-être dépendent d'écosystèmes spécifiques auxquels on fait référence. Trop souvent, les gouvernements adoptent des lois au nom de la protection des écosystèmes alors qu'en fait, ils se rangent du côté d'intérêts privés étroits au nom d'idéaux élevés.

Un problème sérieux au Canada est le refus des gouvernements à tous les niveaux de créer des formes sociales et politiques qui permettent aux gens de discuter des enjeux et des problèmes tels qu'ils se posent, de décider de ce qui doit être fait, de contrôler la mise en oeuvre et le résultat des mesures qu'ils jugent nécessaires et de demander aux responsables de rendre compte de leur action ou inaction. Le peuple discute de ces questions qui concernent ceux dont les moyens de subsistance dépendent directement des écosystèmes marins et de tous les aspects de la pêche et des autres productions de la mer, des lacs et des rivières. Nous avons toujours constaté que les gens savent quoi faire, mais qu'ils n'ont pas le contrôle des décisions prises ou des moyens pour le faire, car les gouvernements laissent ces moyens entre les mains d'intérêts privés étroits. Voilà le problème qui préoccupe surtout.

Dans le monde des manipulations électorales pratiquées au Canada aujourd'hui, les bonnes suggestions et bonnes politiques sont destinées pour la plupart à mourir au Parlement. Les partis cartellisés au pouvoir et dans l'opposition agissent comme des gardiens pour exclure le peuple avec ses points de vue, ses revendications, ses préoccupations et ses propositions. La plupart du temps, les propositions des Canadiens finissent par être ignorées ou transformées en énoncés de politique promus par les partis cartellisés dans le contexte de campagnes électorales. Ces énoncés de politique électoraux sont généralement ignorés en pratique ou édulcorés au point de devenir méconnaissables. Parfois ils sont adoptés pour plus tard être simplement annulés.

La mise en oeuvre des suggestions et des propositions devient la prérogative du gouvernement. Le peuple n'y peut rien puisque les élus n'ont pas de comptes à rendre, sauf dans le sens d'être remplacés par un autre parti cartellisé sur lequel le peuple n'exerce pas non plus de contrôle.

Les écosystèmes marins sont sous le contrôle des oligarques mondiaux et de leurs cartels et monopoles. À ce stade, l'élite dirigeante décide en cette matière et contrôle la destinée de ces écosystèmes. Par exemple, le mode de vie des Terre-Neuviens qui, pendant des décennies ont pêché et vécu dans des villages le long de la côte, a été anéanti par de puissantes forces économiques et politiques qu'ils ne contrôlaient pas. La concentration de la richesse sociale et du pouvoir productif des flottes de pêche contrôlées par les monopoles mondiaux a anéanti les pêcheurs côtiers. La surpêche effrénée qui en a résulté a finalement détruit l'approvisionnement en morue.

Les forces qui exercent actuellement une domination sur les écosystèmes marins ont comme seul but de les exploiter pour le profit maximum privé. Lorsque le peuple propose des solutions, il doit garder à l'esprit que ses propositions sont filtrées à travers ce but et manipulées pour convenir à ceux qui contrôlent. Dans la situation, le peuple doit tout mettre en oeuvre pour préserver l'environnement naturel et ne pas permettre les tentatives de le diviser sur des bases fausses en opposant les emplois et le bien-être de l'environnement.

Les gens qui effectuent le travail et vivent dans les communautés côtières sont très capables de décider ce qui est dans leurs meilleurs intérêts et ceux des autres, et de ceux de la nature elle-même. Il est dans leur intérêt de prendre des décisions qui améliorent leur rapport avec les ressources naturelles afin qu'eux-mêmes et leurs communautés perdurent, se développent et prospèrent. De nombreux peuples autochtones ont une culture ou une tradition d'évaluer ce qu'ils font en fonction non seulement de la façon dont une action affecte et sert la vie actuelle, mais aussi de la façon dont elle peut toucher et servir sept générations plus tard. Le PCC(M-L) considère que c'est un bon guide à la réflexion et à l'action.

Taxation et plafonnement et impôts des particuliers

Question : Les taxes sur le carbone corrigent les inefficacités du marché causées par des forces externes (comme la pollution et les changements climatiques). Appuyez-vous actuellement le système de plafonnement et d'échange en Nouvelle-Écosse ou pensez-vous qu'il devrait être remplacé par autre chose ?

Réponse : La première phrase de la question est une affirmation de quelque chose qui a peu ou rien à voir avec la protection de l'environnement. Quelles sont les inefficacités du marché que les taxes sur le carbone sont censées corriger ? Ces prélèvements et impôts individuels tels que les taxes foncières, les taxes sur la consommation et les impôts sur le revenu sont des méthodes des cartels et des monopoles dominants pour transférer le fardeau d'un problème sur les travailleurs et utiliser le pouvoir de l'État pour récupérer la richesse sociale qui appartient de droit au peuple. Les oligarques, qui contrôlent l'État, les gouvernements et leurs trésors, utilisent les recettes fiscales pour payer les riches de diverses manières et financer les pouvoirs de police et des forces armées et la bureaucratie gouvernementale. La taxe sur le carbone est une manipulation du problème très réel de la pollution industrielle et autres formes de pollution pour dépouiller les travailleurs et même les petites et moyennes entreprises.

Les taxes sur le carbone et le plafonnement et l'échange sur les émissions de carbone sont des exemples de la conquête néolibérale de la pensée et de la politique économiques officielles : la société n'est rien; le marché est tout. Les néolibéraux prêchent que le peuple ne peut et ne doit pas prendre le contrôle de sa vie, y compris de l'économie, de son but et de son fonctionnement. Laissons les riches décider par leur domination du marché et leur propriété et contrôle des moyens de production, de distribution et du commerce, se plaisent-ils à répéter sans cesse.

La pollution industrielle et les changements climatiques causés par les humains ne sont pas des problèmes de production moderne qui découlent des forces productives elles-mêmes en tant que problèmes qui ne peuvent être résolus. Ils persistent comme des problèmes insolubles parce qu'ils existent dans le contexte de rapports de production qui ne sont pas conformes aux forces productives socialisées modernes. Les problèmes posés par la production industrielle moderne persistent parce que le but des forces qui contrôlent la production moderne est le profit maximum privé pour leur cartel et monopole particuliers, quel qu'en soit le prix à payer. Leur préoccupation ne s'étend pas à l'environnement social et naturel au sens large, à moins que d'une manière ou d'une autre, ils ne puissent exproprier un profit privé maximum pour leurs intérêts particuliers, par exemple dans des projets verts qui reçoivent des paiements du gouvernement, des garanties et d'autres formes de soutien tels que des infrastructures bon marché et des réglementations qui leur sont favorables.

Les forces qui contrôlent désormais l'économie et l'État se sont développées dans l'ancienne société féodale et sont le produit de son mode de vie, de ses traditions et de sa pensée, fondés sur le contrôle privé et autocratique de la propriété et des forces productives. Elles se sont opposées aux forces aristocratiques dominantes dans la mesure où elles voulaient que la liberté de leur propriété privée existe sans restriction féodale sur la production, les échanges et le commerce, et ont libéré les travailleurs de la servitude féodale, ce qui leur a permis de vendre leur capacité de travail aux nouveaux riches appelés la bourgeoisie qui possédait les moyens de développer la production et la distribution industrielles de masse.

La vision étroite de la classe dominante émergente ne pouvait pas et ne s'est pas développée pour embrasser la complexité et l'interaction des forces productives industrielles de masse et des progrès scientifiques continus que la révolution contre la petite production féodale et l'aristocratie a déclenchée. Les impérialistes ne s'en tiennent qu'à leur richesse et à leur pouvoir individuels et rejettent la nécessité d'une collaboration à l'avantage réciproque de tous les pays, économies, entreprises et peuples pour le bien commun de toute l'humanité, de la société et de la Terre Mère.

Pour résoudre les problèmes des forces productives modernes, les travailleurs doivent prendre le contrôle de l'économie pour la modeler pour qu'elle oeuvre collectivement à l'avantage réciproque de tous, pour changer son but d'exproprier le profit privé à celui de servir le bien commun et la société, et humaniser l'environnement social et naturel. La classe ouvrière moderne est le plus grand produit des forces productives socialisées et a ses racines dans les forces nouvelles en tant qu'être social et la seule classe capable de mettre les rapports de production en conformité avec les forces productives déjà socialisées.

Plafonnement et échange des émissions de carbone

Au Canada, le plafonnement et l'échange est une fraude impérialiste. Le commerce des produits dérivés, y compris les crédits de carbone, est une caractéristique de la tendance parasitaire et de la décadence de l'économie impérialiste. Cette décadence s'accompagne d'une plus grande concentration de l'économie et de la richesse sociale entre moins de mains, à mesure que les riches deviennent plus riches et les pauvres s'appauvrissent. Tout cela accentue et aggrave les crises économiques récurrentes et entraîne les impérialistes dans des actions plus agressives et imprudentes telles que l'économie de guerre et les guerres continues pour conquérir les marchés et les travailleurs à exploiter, pour mettre des régions entières sous leur contrôle et détruire ceux qui refusent de se plier.

L'échange de crédits carbone et autres dérivés entraîne une redivision de la valeur déjà produite ainsi que la création de valeur fictive. Les négociants espèrent dépouiller les autres de la valeur déjà produite qu'ils possèdent et s'engager à cette fin dans l'achat et l'échange de tout et de rien, y compris la valeur fictive concoctée comme les crédits de carbone. Ils manipulent les prix pour les augmenter, voire les baisser dans certains cas, dans le cadre d'une pratique connue sous le nom de vente à découvert. La totalité circule autour de l'échange de la valeur déjà produite consommée ou non et de la valeur fictive concoctée comme les dérivés, les crédits-carbone et les stratagèmes de type Ponzi.

Les oligarques considèrent la production et la vente réelles de biens et services généralement comme risquées et incapables d'atteindre leur objectif de profit maximum à moins qu'elles ne soient entreprises avec des fonds publics pour payer les riches et des garanties gouvernementales de ventes comme c'est le cas avec l'économie de guerre et les contrats d'infrastructure gouvernementaux ainsi que les partenariats privés publics.

Récemment, en particulier pendant la pandémie, les oligarques qui contrôlent les cartels d'investissement mondiaux ont incité les petits négociants individuels ou au détail à mettre leur argent dans le marché des actions et de matières premières, créant ainsi une autre source de profits pour les oligarques et une plus grande concentration de la richesse sociale entre les mains des milliardaires.

L'élite dirigeante se sert de la préoccupation générale suscitée par la pollution et les changements climatiques pour siphonner la richesse sociale de l'économie pour elle-même et ses projets de prédilection, dont beaucoup sont qualifiés de « verts », ce qu'ils pourraient bien être par rapport aux anciennes méthodes scientifiques de production. Cependant, le but des cartels et des monopoles impliqués n'est pas d'humaniser l'environnement social et naturel, mais plutôt d'amener les gouvernements à leur acheminer de l'argent dans le cadre des stratagèmes pour payer les riches assortis de garanties comme on le constate avec la débâcle du projet de barrage du site C en Colombie-Britannique.

Les taxes sur le carbone et le plafonnement et l'échange des émissions de carbone sont présentés comme des méthodes permettant de résoudre les problèmes environnementaux, mais agissent en fait comme des diversions pour ne pas confronter les problèmes tels qu'ils existent et rechercher de solutions pour le bien commun. Les vrais problèmes exigent de vraies solutions et non des diversions comme l'imposition de taxes et des escroqueries sur les marchés parasitaires qui finissent par payer les riches. Les programmes concertés tels que les taxes sur le carbone, le plafonnement et l'échange de crédits de carbone sont conçus pour canaliser l'argent et le contrôle vers les oligarques et éviter de s'attaquer directement au problème d'une manière centrée sur l'humain.


Cet article est paru dans

Volume 51 Numéro 8 - 21 mars 2021

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