Questions et réponses
La plateforme du Parti
Question : Est-ce qu'il y a quelque chose
que vous voulez souligner à propos de la
plateforme de votre parti sur les enjeux
environnementaux ?
Réponse : Le PCC(M-L) propose
l'humanisation de l'environnement naturel et
social. Il est convaincu que toutes les questions
liées à l'environnement naturel peuvent être
résolues si le facteur humain/conscience sociale
est aux commandes.
Les politiques de
protection de l'environnement portent sur le
rapport entre les êtres humains et la production
de leurs moyens de subsistance et la nature. Toute
production se rapporte d'une manière ou d'une
autre à la nature et affecte la nature. Par le
travail de tous les travailleurs, la grande
production industrielle moderne transforme les
qualités existantes de la nature en un produit
social qui répond à un besoin humain.
Les rapports des humains avec la nature sont
déterminés par le niveau de développement des
forces productives, la lutte pour la production et
la façon dont les humains sont organisés les uns
par rapport aux autres. Ces facteurs dictent
l'objectif et la direction de l'économie pour
produire, gérer, distribuer, utiliser et consommer
les richesses de la nature et les produits sociaux
qui en découlent.
Dans les conditions modernes, les rapports dans
l'économie dépendent de la réponse à trois
questions décisives liées à la production et à la
distribution sociales : À qui l'économie ? Qui
décide ? Qui contrôle ? La réponse à ces trois
questions dans le monde moderne doit être le «
peuple ». Le peuple doit donner à l'économie un
but qui soit centré sur l'être humain et doit
décider de la direction de l'économie en
conséquence. Les oligarques qui possèdent et
contrôlent l'économie empêchent les travailleurs,
les producteurs réels, de prendre la place qui
leur revient dans le contrôle et l'établissement
de la direction de l'économie.
La société civile
Les rapports de production actuels sont régis par
la société civile et ses institutions, par ses
formes économiques, politiques et sociales et par
ses lois et règlements. La société civile est née
de la révolution qui avait pour but de protéger et
d'étendre la propriété privée contre la puissance
arbitraire, le pouvoir politique et le droit
héréditaire de la société aristocratique féodale.
La société civile a fait son temps et est
maintenant dominée par des cartels mondiaux qui
contrôlent l'économie en tant que propriété et
fief privés et qui appliquent leur objectif de
tirer un profit maximum de leur propriété privée
et du travail des personnes qu'ils emploient.
Dans
la période de la société civile, les travailleurs
sont généralement devenus un facteur humain
instruit et une force sociale écrasante. Pour
résoudre les problèmes économiques, politiques,
sociaux et environnementaux actuels, les
travailleurs exigent une nouvelle direction, un
nouveau but et de nouvelles formes centrées sur
l'humain pour que l'économie soit au service du
peuple et de la société, qui dépassent les limites
de la société civile et de son contrôle, et de sa
réglementation de la propriété privée au service
des cartels et monopoles mondiaux.
La société civile s'est développée pour protéger
la propriété privée contre la force arbitraire, le
pouvoir politique et le droit héréditaire de
l'aristocratie foncière. Avec la concentration de
la richesse et de la propriété privée dans les
mains de quelques-uns au cours des deux derniers
siècles, le droit naturel a fusionné avec le droit
héréditaire pour devenir le droit de monopole
d'une oligarchie qui domine tous les aspects de la
vie.
La société civile est maintenant contrôlée par
une oligarchie mondiale d'autocrates impérialistes
qui se font concurrence et la guerre entre eux, et
contre le peuple pour défendre et agrandir leur
richesse privée qui provient de l'expropriation de
la valeur que produisent les travailleurs.
La société civile a bouclé la boucle en
remplaçant les élites constituées d'aristocrates
fonciers par des élites constituées d'autocrates
impérialistes. La société civile est incapable
d'affirmer les droits que tous possèdent du seul
fait qu'ils sont des êtres humains. Le peuple doit
mettre en place des formes politiques de
gouvernance centrées sur l'humain qui affirment et
garantissent ses droits, qui lui permettent de
contrôler l'économie et de lui donner un but et
une direction modernes qui sert le peuple et la
société et qui contribue à l'humanisation de
l'environnement social et naturel.
Une société centrée sur l'humain
Les droits humains comprennent le droit du peuple
de décider et de contrôler l'économie, le droit de
décider et de contrôler les rapports entre les
humains et avec la nature. La société civile a
dégénéré en un pouvoir de police et de forces
armées d'autocrates qui ont pour fonction de
priver le peuple de son droit de décider et de
contrôler le but et la direction de son économie,
de la politique et de la société.
Au pouvoir de la société civile de priver le
peuple des droits qui lui appartiennent, il faut
opposer le pouvoir du peuple centré sur l'humain
de priver la société civile de ce pouvoir. Il doit
pour cela s'organiser et s'engager dans des
actions avec analyse pour s'attaquer aux problèmes
auxquels la société et l'environnement sont
confrontés et créer des formes économiques,
politiques et sociales nouvelles centrées sur
l'humain qui lui permettent de décider et de
contrôler toutes les questions qui l'affectent,
lui et la nature. Cette exigence est centrée sur
le besoin d'investir le peuple du pouvoir de
décider et plus particulièrement de l'investir du
pouvoir politique et de mettre à contribution ce
que le PCC(M-L) appelle le facteur
humain/conscience sociale.
La résolution des problèmes créés par l'économie
moderne de la grande production industrielle, y
compris la « politique de protection de
l'environnement », est indissociable du besoin
d'investir le peuple du pouvoir de décider. En
créant une société centrée sur l'être humain, les
êtres humains peuvent décider et contrôler les
forces productives modernes, les rapports entre
les humains et leurs rapports avec la nature.
La coupe à blanc et les herbicides
Question : Pensez-vous que la coupe à
blanc et l'utilisation d'herbicides devraient être
interdites (ou interdites seulement sur les terres
de la Couronne) afin de protéger nos écosystèmes
forestiers et nos forêts locales pour les
générations futures ?
Réponse : Ce sont des questions qui
doivent être décidées par les gens qui y habitent
et qui en vivent, en particulier la classe
ouvrière. D'énormes progrès ont été réalisés sur
le plan scientifique sur la façon d'exploiter les
forêts de manière durable. Ces questions se
heurtent aux cartels et aux monopoles mondiaux
centrés sur les États-Unis qui dominent nos forêts
et les exploitent pour leur profit. Les
travailleurs des villes forestières de tout le
pays n'ont aucun pouvoir pour décider et contrôler
la manière dont la forêt est gérée et exploitée ou
comment sa production est liée à d'autres secteurs
et à la construction de communautés stables et
prospères.
Dans les conditions actuelles, le changement se
produit parce que les habitants des communautés
touchées par la coupe à blanc et l'utilisation
intéressée d'herbicides exigent des pratiques
sûres. Au fur et à mesure que les personnes qui
travaillent et vivent dans ces communautés, y
compris les peuples autochtones, prennent le
contrôle des décisions qui affectent les forêts,
la vie des forêts et celle des gens
s'amélioreront.
En ce qui concerne les relations avec la nature et
entre les humains, la question du but de
l'économie et de la conception du monde de ceux
qui la contrôlent est cruciale. Le but actuel de
l'économie impérialiste, à savoir le profit
maximum dans les meilleurs délais, est
incompatible avec le développement d'une relation
harmonieuse avec la nature ou entre les humains en
général et la résolution des problèmes du XXIe
siècle, ce que le PCC(M-L) appelle l'humanisation
de l'environnement social et naturel. Les
nouvelles relations requièrent un nouveau but et
une nouvelle orientation pour l'économie qui
servent le peuple et utilisent la valeur que les
travailleurs produisent pour améliorer leur vie et
celles de leurs communautés et pour régler les
problèmes que la grande production industrielle
moderne et l'impérialisme ont créés. Les nouvelles
relations requièrent que le peuple soit investi du
pouvoir de décider afin qu'il puisse contrôler
l'économie, la politique et toutes les affaires
qui affectent sa vie.
Les écosystèmes marins
Question : Quelles mesures/lois auraient
votre appui pour aider à protéger les écosystèmes
marins, par exemple accroître le nombre d'aires
marines protégées ou réduire les activités de
pêche au chalut ?
Réponse : La question sous-entend que les
propositions visant à accroître les aires marines
protégées ou à réduire le chalutage sont des
mesures souhaitables pour protéger les
écosystèmes. En règle générale, le PCC(M-L) ne se
prononce pas pour ou contre de telles
propositions, car elles sont souvent utilisées
pour ne pas consulter et écouter ceux dont les
moyens de subsistance et le bien-être dépendent
d'écosystèmes spécifiques auxquels on fait
référence. Trop souvent, les gouvernements
adoptent des lois au nom de la protection des
écosystèmes alors qu'en fait, ils se rangent du
côté d'intérêts privés étroits au nom d'idéaux
élevés.
Un problème sérieux au Canada est le refus des
gouvernements à tous les niveaux de créer des
formes sociales et politiques qui permettent aux
gens de discuter des enjeux et des problèmes tels
qu'ils se posent, de décider de ce qui doit être
fait, de contrôler la mise en oeuvre et le
résultat des mesures qu'ils jugent nécessaires et
de demander aux responsables de rendre compte de
leur action ou inaction. Le peuple discute de ces
questions qui concernent ceux dont les moyens de
subsistance dépendent directement des écosystèmes
marins et de tous les aspects de la pêche et des
autres productions de la mer, des lacs et des
rivières. Nous avons toujours constaté que les
gens savent quoi faire, mais qu'ils n'ont pas le
contrôle des décisions prises ou des moyens pour
le faire, car les gouvernements laissent ces
moyens entre les mains d'intérêts privés étroits.
Voilà le problème qui préoccupe surtout.
Dans le monde des manipulations électorales
pratiquées au Canada aujourd'hui, les bonnes
suggestions et bonnes politiques sont destinées
pour la plupart à mourir au Parlement. Les partis
cartellisés au pouvoir et dans l'opposition
agissent comme des gardiens pour exclure le peuple
avec ses points de vue, ses revendications, ses
préoccupations et ses propositions. La plupart du
temps, les propositions des Canadiens finissent
par être ignorées ou transformées en énoncés de
politique promus par les partis cartellisés dans
le contexte de campagnes électorales. Ces énoncés
de politique électoraux sont généralement ignorés
en pratique ou édulcorés au point de devenir
méconnaissables. Parfois ils sont adoptés pour
plus tard être simplement annulés.
La mise en oeuvre des suggestions et des
propositions devient la prérogative du
gouvernement. Le peuple n'y peut rien puisque les
élus n'ont pas de comptes à rendre, sauf dans le
sens d'être remplacés par un autre parti
cartellisé sur lequel le peuple n'exerce pas non
plus de contrôle.
Les écosystèmes marins sont sous le contrôle des
oligarques mondiaux et de leurs cartels et
monopoles. À ce stade, l'élite dirigeante décide
en cette matière et contrôle la destinée de ces
écosystèmes. Par exemple, le mode de vie des
Terre-Neuviens qui, pendant des décennies ont
pêché et vécu dans des villages le long de la
côte, a été anéanti par de puissantes forces
économiques et politiques qu'ils ne contrôlaient
pas. La concentration de la richesse sociale et du
pouvoir productif des flottes de pêche contrôlées
par les monopoles mondiaux a anéanti les pêcheurs
côtiers. La surpêche effrénée qui en a résulté a
finalement détruit l'approvisionnement en morue.
Les forces qui exercent actuellement une
domination sur les écosystèmes marins ont comme
seul but de les exploiter pour le profit maximum
privé. Lorsque le peuple propose des solutions, il
doit garder à l'esprit que ses propositions sont
filtrées à travers ce but et manipulées pour
convenir à ceux qui contrôlent. Dans la situation,
le peuple doit tout mettre en oeuvre pour
préserver l'environnement naturel et ne pas
permettre les tentatives de le diviser sur des
bases fausses en opposant les emplois et le
bien-être de l'environnement.
Les gens qui effectuent le travail et vivent dans
les communautés côtières sont très capables de
décider ce qui est dans leurs meilleurs intérêts
et ceux des autres, et de ceux de la nature
elle-même. Il est dans leur intérêt de prendre des
décisions qui améliorent leur rapport avec les
ressources naturelles afin qu'eux-mêmes et leurs
communautés perdurent, se développent et
prospèrent. De nombreux peuples autochtones ont
une culture ou une tradition d'évaluer ce qu'ils
font en fonction non seulement de la façon dont
une action affecte et sert la vie actuelle, mais
aussi de la façon dont elle peut toucher et servir
sept générations plus tard. Le PCC(M-L) considère
que c'est un bon guide à la réflexion et à
l'action.
Taxation et plafonnement et impôts des
particuliers
Question : Les taxes sur le carbone
corrigent les inefficacités du marché causées par
des forces externes (comme la pollution et les
changements climatiques). Appuyez-vous
actuellement le système de plafonnement et
d'échange en Nouvelle-Écosse ou pensez-vous qu'il
devrait être remplacé par autre chose ?
Réponse : La première phrase de la
question est une affirmation de quelque chose qui
a peu ou rien à voir avec la protection de
l'environnement. Quelles sont les inefficacités du
marché que les taxes sur le carbone sont censées
corriger ? Ces prélèvements et impôts individuels
tels que les taxes foncières, les taxes sur la
consommation et les impôts sur le revenu sont des
méthodes des cartels et des monopoles dominants
pour transférer le fardeau d'un problème sur les
travailleurs et utiliser le pouvoir de l'État pour
récupérer la richesse sociale qui appartient de
droit au peuple. Les oligarques, qui contrôlent
l'État, les gouvernements et leurs trésors,
utilisent les recettes fiscales pour payer les
riches de diverses manières et financer les
pouvoirs de police et des forces armées et la
bureaucratie gouvernementale. La taxe sur le
carbone est une manipulation du problème très réel
de la pollution industrielle et autres formes de
pollution pour dépouiller les travailleurs et même
les petites et moyennes entreprises.
Les taxes sur le
carbone et le plafonnement et l'échange sur les
émissions de carbone sont des exemples de la
conquête néolibérale de la pensée et de la
politique économiques officielles : la société
n'est rien; le marché est tout. Les néolibéraux
prêchent que le peuple ne peut et ne doit pas
prendre le contrôle de sa vie, y compris de
l'économie, de son but et de son fonctionnement.
Laissons les riches décider par leur domination du
marché et leur propriété et contrôle des moyens de
production, de distribution et du commerce, se
plaisent-ils à répéter sans cesse.
La pollution industrielle et les changements
climatiques causés par les humains ne sont pas des
problèmes de production moderne qui découlent des
forces productives elles-mêmes en tant que
problèmes qui ne peuvent être résolus. Ils
persistent comme des problèmes insolubles parce
qu'ils existent dans le contexte de rapports de
production qui ne sont pas conformes aux forces
productives socialisées modernes. Les problèmes
posés par la production industrielle moderne
persistent parce que le but des forces qui
contrôlent la production moderne est le profit
maximum privé pour leur cartel et monopole
particuliers, quel qu'en soit le prix à payer.
Leur préoccupation ne s'étend pas à
l'environnement social et naturel au sens large, à
moins que d'une manière ou d'une autre, ils ne
puissent exproprier un profit privé maximum pour
leurs intérêts particuliers, par exemple dans des
projets verts qui reçoivent des paiements du
gouvernement, des garanties et d'autres formes de
soutien tels que des infrastructures bon marché et
des réglementations qui leur sont favorables.
Les forces qui contrôlent désormais l'économie et
l'État se sont développées dans l'ancienne société
féodale et sont le produit de son mode de vie, de
ses traditions et de sa pensée, fondés sur le
contrôle privé et autocratique de la propriété et
des forces productives. Elles se sont opposées aux
forces aristocratiques dominantes dans la mesure
où elles voulaient que la liberté de leur
propriété privée existe sans restriction féodale
sur la production, les échanges et le commerce, et
ont libéré les travailleurs de la servitude
féodale, ce qui leur a permis de vendre leur
capacité de travail aux nouveaux riches appelés la
bourgeoisie qui possédait les moyens de développer
la production et la distribution industrielles de
masse.
La vision étroite de la classe dominante
émergente ne pouvait pas et ne s'est pas
développée pour embrasser la complexité et
l'interaction des forces productives industrielles
de masse et des progrès scientifiques continus que
la révolution contre la petite production féodale
et l'aristocratie a déclenchée. Les impérialistes
ne s'en tiennent qu'à leur richesse et à leur
pouvoir individuels et rejettent la nécessité
d'une collaboration à l'avantage réciproque de
tous les pays, économies, entreprises et peuples
pour le bien commun de toute l'humanité, de la
société et de la Terre Mère.
Pour résoudre les problèmes des forces
productives modernes, les travailleurs doivent
prendre le contrôle de l'économie pour la modeler
pour qu'elle oeuvre collectivement à l'avantage
réciproque de tous, pour changer son but
d'exproprier le profit privé à celui de servir le
bien commun et la société, et humaniser
l'environnement social et naturel. La classe
ouvrière moderne est le plus grand produit des
forces productives socialisées et a ses racines
dans les forces nouvelles en tant qu'être social
et la seule classe capable de mettre les rapports
de production en conformité avec les forces
productives déjà socialisées.
Plafonnement et échange des émissions de carbone
Au Canada, le plafonnement et l'échange est une
fraude impérialiste. Le commerce des produits
dérivés, y compris les crédits de carbone, est une
caractéristique de la tendance parasitaire et de
la décadence de l'économie impérialiste. Cette
décadence s'accompagne d'une plus grande
concentration de l'économie et de la richesse
sociale entre moins de mains, à mesure que les
riches deviennent plus riches et les pauvres
s'appauvrissent. Tout cela accentue et aggrave les
crises économiques récurrentes et entraîne les
impérialistes dans des actions plus agressives et
imprudentes telles que l'économie de guerre et les
guerres continues pour conquérir les marchés et
les travailleurs à exploiter, pour mettre des
régions entières sous leur contrôle et détruire
ceux qui refusent de se plier.
L'échange de crédits carbone et autres dérivés
entraîne une redivision de la valeur déjà produite
ainsi que la création de valeur fictive. Les
négociants espèrent dépouiller les autres de la
valeur déjà produite qu'ils possèdent et s'engager
à cette fin dans l'achat et l'échange de tout et
de rien, y compris la valeur fictive concoctée
comme les crédits de carbone. Ils manipulent les
prix pour les augmenter, voire les baisser dans
certains cas, dans le cadre d'une pratique connue
sous le nom de vente à découvert. La totalité
circule autour de l'échange de la valeur déjà
produite consommée ou non et de la valeur fictive
concoctée comme les dérivés, les crédits-carbone
et les stratagèmes de type Ponzi.
Les oligarques considèrent la production et la
vente réelles de biens et services généralement
comme risquées et incapables d'atteindre leur
objectif de profit maximum à moins qu'elles ne
soient entreprises avec des fonds publics pour
payer les riches et des garanties gouvernementales
de ventes comme c'est le cas avec l'économie de
guerre et les contrats d'infrastructure
gouvernementaux ainsi que les partenariats privés
publics.
Récemment, en particulier pendant la pandémie,
les oligarques qui contrôlent les cartels
d'investissement mondiaux ont incité les petits
négociants individuels ou au détail à mettre leur
argent dans le marché des actions et de matières
premières, créant ainsi une autre source de
profits pour les oligarques et une plus grande
concentration de la richesse sociale entre les
mains des milliardaires.
L'élite dirigeante
se sert de la préoccupation générale suscitée par
la pollution et les changements climatiques pour
siphonner la richesse sociale de l'économie pour
elle-même et ses projets de prédilection, dont
beaucoup sont qualifiés de « verts », ce qu'ils
pourraient bien être par rapport aux anciennes
méthodes scientifiques de production. Cependant,
le but des cartels et des monopoles impliqués
n'est pas d'humaniser l'environnement social
et naturel, mais plutôt d'amener les
gouvernements à leur acheminer de l'argent dans le
cadre des stratagèmes pour payer les riches
assortis de garanties comme on le constate avec la
débâcle du projet de barrage du site C en
Colombie-Britannique.
Les taxes sur le carbone et le plafonnement et
l'échange des émissions de carbone sont présentés
comme des méthodes permettant de résoudre les
problèmes environnementaux, mais agissent en fait
comme des diversions pour ne pas confronter les
problèmes tels qu'ils existent et rechercher de
solutions pour le bien commun. Les vrais problèmes
exigent de vraies solutions et non des diversions
comme l'imposition de taxes et des escroqueries
sur les marchés parasitaires qui finissent par
payer les riches. Les programmes concertés tels
que les taxes sur le carbone, le plafonnement et
l'échange de crédits de carbone sont conçus pour
canaliser l'argent et le contrôle vers les
oligarques et éviter de s'attaquer directement au
problème d'une manière centrée sur l'humain.
Cet article est paru dans
Volume 51 Numéro 8 - 21 mars 2021
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