Mise à jour sur la COVID 19
La situation au Canada avec les vaccinations et les nouveaux variants
- Nick
Lin -
À la fin du mois de novembre et au début du mois de décembre, la
pandémie de COVID-19 persiste dans le monde entier, y compris au Canada.
En date du 9 décembre au Canada, il y avait eu 1 821 890 cas
cumulatifs de COVID-19 et 29 863 décès. Il y a 31 197 cas actifs et 1
760 830 personnes se sont rétablies. Les deux cartes ci-dessous montrent
les cas actuels et les vaccinations :
L'évolution du nombre quotidien de nouveaux cas depuis le début de la
pandémie est illustrée dans le graphique ci-dessous :
Cliquer pour agrandir.
Dans le contexte du variant Delta, qui représente maintenant la
majorité des cas actuels, et du variant Omicron émergent, la Dre Theresa
Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, a noté
dans sa dernière déclaration, publiée le 3 décembre :
« Les données de surveillance continuent de montrer que l'activité de
la maladie à coronavirus (COVID-19) présente des variations régionales
considérables à la grandeur du pays. Le nombre de cas signalés à
l'échelle nationale chaque jour a connu une augmentation graduelle, les
taux d'infection
restant toujours élevés dans de nombreuses régions. Durant la plus
récente période de sept jours (du 26 nov. au 2 déc.), 2 821 nouveaux cas
ont été signalés en moyenne, ce qui représente une augmentation de 8 %
par rapport à la semaine précédente. Les tendances actuelles montrent
que le nombre
d'hospitalisations et d'admissions aux soins intensifs diminue toujours
lentement. Cependant, advenant une augmentation des taux d'infection,
les tendances pourraient recommencer à augmenter. Les dernières données
provinciales et territoriales montrent que, en moyenne, 1 540 personnes
touchées par
la COVID-19 recevaient des soins en milieu hospitalier chaque jour au
cours de la période de sept jours la plus récente (du 26 nov. au 2
déc.), ce qui représente une baisse de 4 % comparativement à la semaine
dernière. Cela comprend notamment une moyenne de 465 personnes aux soins
intensifs, soit 1
% de moins que la semaine précédente, et une moyenne de 19 décès
signalés chaque jour, du 26 nov. au 2 déc. Au cours des semaines et des
mois à venir, il demeurera crucial de maintenir un faible taux
d'infection pour éviter une nouvelle hausse des tendances relatives aux
cas graves et pour alléger
le fardeau qui continue de peser sur le système de santé,
particulièrement dans les régions fortement affectées
« Bien que la grande majorité des récents cas de COVID-19 au Canada
continue d'être attribuable au variant Delta, en date du 2 décembre
2021, 11 cas du nouveau variant préoccupant Omicron ont été signalés en
Ontario, au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique. Alors que
nous continuons à
évaluer l'importance et l'incidence de ce nouveau variant préoccupant,
les Canadiens sont priés de demeurer vigilants et de continuer de se
protéger.
« Quel que soit le variant du SARS-CoV-2 qui domine dans une région,
nous savons que la vaccination, combinée aux mesures de santé publique
et aux pratiques individuelles, favorise toujours la réduction de la
transmission de la COVID-19 et des complications graves. Plus
particulièrement, les
données probantes continuent d'indiquer qu'une série complète de vaccins
contre la COVID-19 approuvée par Santé Canada fournit une protection
importante contre la maladie grave surtout parmi les groupes d'âge
jeunes. Selon les dernières données provenant des 9 provinces et
territoires portant sur
les populations âgées de 12 ans et plus, dans les dernières semaines (du
17 octobre au 13 novembre 2021), la moyenne hebdomadaire ajustée selon
l'âge indique que les personnes non vaccinées étaient nettement plus
nombreuses à être hospitalisées pour la COVID-19 que les personnes
entièrement
vaccinées.
« - Chez les jeunes et les adultes âgés de 12 à 59 ans, les personnes
non vaccinées étaient 37 fois plus nombreuses à être hospitalisées que
les personnes entièrement vaccinées.
- Chez les adultes de 60 ans et plus, les personnes non vaccinées
étaient 18 fois plus nombreuses à être hospitalisées que les personnes
entièrement vaccinées. »
La Dre Tam dit également que le Comité consultatif national de
l'immunisation (CCNI) recommande l'administration de trois doses de
vaccins pour renforcer l'immunisation. Elle déclare :
« Le CCNI a réitéré que les avantages d'un vaccin à ARNm contre la
COVID-19 continuent de l'emporter sur les risques d'effets secondaires
rares associés à un vaccin à ARNm, ce qui comprend le faible risque
d'une myocardite et/ou d'une péricardite à la suite d'une immunisation,
le plus souvent
observée chez les hommes âgés de 12 à 29 ans. Le CCNI recommande
également, et les autorités sanitaires du Canada sont d'accord, que
l'immunisation des personnes admissibles - mais qui n'ont pas encore
reçu leur première série de vaccins - continue d'être la priorité
absolue, au Canada et partout
dans le monde.
« Concernant les doses de rappel, le CCNI a tenu compte des nouvelles
données probantes sur le déclin de la protection des vaccins avec le
temps ainsi que sur l'innocuité et les possibles avantages des doses de
rappel des vaccins à ARNm. Dans le contexte du variant Delta, selon les
données
probantes dont nous disposons, l'efficacité du vaccin contre les
infections et les maladies symptomatiques, et possiblement aussi contre
les maladies graves, diminue avec le temps, surtout chez les personnes
d'un certain âge. Aucune préoccupation supplémentaire relative à
l'innocuité n'a été relevée
à la suite de l'administration de doses de rappel des vaccins à ARNm. Le
risque rare de myocardite et/ou de péricardite semble être plus faible
après la dose de rappel qu'après la deuxième dose de la série primaire -
quoique plus élevé qu'après la première dose. En fonction de cette
information, le
CCNI a augmenté la force de ses recommandations et affirme désormais
qu'une dose de rappel d'un vaccin à ARNm autorisé contre la COVID-19
devrait être administrée 6 mois ou plus après la fin d'une première
série de vaccins contre la COVID-19. »
Cependant, en octobre, les Nations unies et l'Organisation mondiale
de la santé ont déconseillé aux pays riches de procéder à des injections
de rappel, affirmant que cela se fait au détriment de l'accès aux
vaccins des pays plus pauvres.
(Avec des informations de ASPC, OMS)
Cet article est paru dans
Volume 51 Numéro 15 - 12 décembre 2021
Lien de l'article:
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