Les peuples et les nations ont le droit et la responsabilité sociale de décider de leurs propres affaires

Le rôle des oligopoles dans la proposition et la rédaction du régime fiscal mondial des entreprises de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a suscité un débat sur leur influence politique dans les affaires souveraines des peuples du monde. Les seuls pays qui s'opposent ou ne sont pas inclus dans le régime fiscal mondial sont ceux qui sont en première ligne pour défendre leur souveraineté nationale et leur dignité, comme Cuba, la République populaire démocratique de Corée, le Venezuela et le Nicaragua. Ces pays défendent courageusement leur droit souverain de contrôler les affaires qui affectent leur pays et leur peuple, et s'opposent à l'ingérence et aux attaques du système impérialiste des États et des oligopoles mondiaux dirigé par les États-Unis.

L'impôt mondial des sociétés de l'OCDE sur les oligopoles, à un taux minimum de 15 %, est conçu pour supplanter toute taxe individuelle sur les services numériques que les pays appliquent déjà ou envisageaient d'introduire.

L'impôt mondial sur les sociétés de l'OCDE n'interfère pas avec le droit de monopole des oligopoles de déterminer leurs profits sur lesquels l'impôt serait appliqué. Les grandes entreprises sont généralement connues pour leur secret et leur capacité à manipuler leur revenu brut et les profits qui en résultent, quelle que soit leur importance, pour faire disparaître comme par magie leur bénéfice net imposable.

La façon dont le bénéfice est déterminé est liée à la détermination d'un prix de production pour les biens et les services. Cependant, tant que la fixation du prix de production est sous le contrôle des oligarques et de leur motif d'expropriation du profit maximum, ce ne sera pas un rendu scientifique de la nouvelle valeur que les travailleurs produisent et de sa répartition. Le prix de production selon les oligopoles et le profit qui en découle qu'ils déclarent sont entièrement intéressés, pour soutenir leur objectif de profit maximum et de pillage des pays où ils exercent leurs activités.

L'impôt mondial sur les sociétés de l'OCDE est une nouvelle attaque contre la souveraineté des nations et leur droit de contrôler leurs affaires et leur direction. L'objectif est de poursuivre le pillage impérialiste des peuples et des nations du monde. Embellir cette attaque avec des mots fleuris et auto-congratulatoires est la pratique néolibérale courante qui consiste à tout chambouler afin de paraître bénéfique pour le peuple plutôt qu'une attaque contre ses droits et ses revendications.

Les peuples et les nations du monde ont le droit et la responsabilité sociale de déterminer leurs propres affaires. Si une entreprise multinationale veut faire des affaires dans un pays, elle doit se soumettre au contrôle et aux règlements établis par le peuple souverain de la nation. Sinon, aucun accord ne peut ou ne doit être conclu. L'application de règles internationales comme le régime d'imposition mondial des sociétés de l'OCDE, écrites et établies par les oligopoles et leurs gouvernements impérialistes, doit être combattue par tous. Tout accord sur le commerce international doit se faire de nation à nation, pour l'avantage et le développement réciproques des peuples concernés, et non pour les intérêts privés de l'oligarchie mondiale.


Cet article est paru dans

Volume 51 Numéro 14 - 13 novembre 2021

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