La jeunesse canadienne exige des comptes
Le soutien de Chrystia Freeland au génocide américano-sioniste à Gaza dénoncé au lancement de sa campagne
Des jeunes de Toronto ont organisé un feu roulant de protestations lors du lancement officiel de la candidature de Chrystia Freeland à la direction du Parti libéral. Le lancement de la campagne a eu lieu le 19 janvier au St. Alban's Boys and Girls Club dans sa circonscription de University-Rosedale. Depuis le début du génocide contre le peuple palestinien, les électeurs qui soutiennent la lutte du peuple palestinien pour mettre fin à l'occupation et au rôle méprisable du Canada dans cette occupation ont essayé de rencontrer Mme Freeland, sans succès. L'un après l'autre, les groupes de jeunes ont dénoncé le soutien actif de Chrystia Freeland, en tant que députée, vice-présidente et ministre des Finances, au génocide brutal perpétré par les États-Unis et les sionistes.
Un jeune tenant un drapeau palestinien a dénoncé Chrystia Freeland qui a été responsable, en tant que ministre des Finances, du financement de l'État sioniste par le Canada et de la fourniture d'armes à Israël. D'autres ont scandé LIbérez la Palestine ! Un autre a crié Freeland, Freeland tu ne peux pas te cacher, tu es complice d'un génocide. Pendant que Freeland parlait, deux jeunes ont déployé une banderole juste derrière elle : « Freeland : Notre vice-première ministre fossoyeuse ».
Il n'a échappé à personne que Chrystia Freeland a commencé son discours en louant l'excellent travail que le personnel du St. Alban's Boys and Girls Club faisait pour soutenir les enfants avec des programmes après l'école, n'ayant pas une seule fois, en 15 mois de bombardements, de famine et de ciblage des civils à Gaza, prononcé un seul mot contre le massacre de milliers d'enfants palestiniens et de leurs familles par l'occupant militaire américano-sioniste.
Chrystia Freeland, avec l'hypocrisie libérale habituelle, a répondu à la perturbation en disant qu'au Canada, tout le monde a le droit d'exprimer son désaccord et de manifester, parce que « c'est le Canada » et que c'est « notre démocratie », mais qu'en fin de compte, ils doivent respecter son droit à la parole. Ceci de la part d'une députée qui a refusé de rencontrer ses électeurs pour entendre leurs préoccupations tout en se présentant comme la championne de « notre démocratie » qui a financé et aidé un génocide pendant 15 mois. Et ce, après qu'elle-même, étudiante en histoire et spécialiste de l'Ukraine, se soit jointe à une ovation au Parlement le 22 septembre 2023 pour un collaborateur nazi ukrainien, Yaroslav Hunka, membre de la Waffen SS pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Le « droit à la dissidence » des manifestants a été rapidement mis à l'épreuve lorsque treize voitures de police sont apparues dès que les jeunes ont commencé leur manifestation. Dans leur déclaration, les manifestants ont expliqué qu'ils avaient agi pour que Chrystia Freeland rende des comptes pour son soutien au génocide du peuple palestinien et son refus de rencontrer ses électeurs sur cette question cruciale.
(Avec des informations de CPAC. Photo : PYM)
Cet article est paru dans
Vendredi 24 janvier 2025
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