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Mercredi 16 octobre 2024

Résistance à la guerre génocidaire d'Israël à Gaza et au Liban

Un génocide dans un génocide


La manifestation à Toronto du 15 octobre 2024 pour condamner le massacre israélien dans le camp de Deir al-Balah

Un génocide dans un génocide

Résistance héroïque aux massacres des États-Unis/Israël dans le nord de Gaza

La bataille sur le front du Liban entre dans une nouvelle phase

Manifestation de Voix juives pour la paix à la Bourse de New York


Résistance à la guerre génocidaire d'Israël à Gaza et au Liban

Un génocide dans un génocide

Les États-Unis et les sionistes israéliens intensifient leur génocide dans un génocide.

L'armée israélienne a maintenu un siège serré, avec des attaques aériennes et terrestres continues sur le camp de réfugiés de Jabalia et les villes de Beit Lahiya et Beit Hanoun. Aucune aide, y compris des médicaments, ne peut être distribuée dans la région et Israël continue de bombarder les zones civiles.

Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé le mardi 15 octobre que 55 citoyens palestiniens ont été tués et 329 autres blessés dans quatre massacres perpétrés par les forces américano-sionistes à Gaza au cours des dernières 24 heures. Sans compter les milliers de personnes dont les dépouilles gisent sous les décombres sans avoir été identifiées, cela porte le bilan officiel à 42 344 martyrs et 99 013 blessés dans la bande de Gaza.

Les attaques américano-sionistes contre Gaza ont anéanti 902 familles entières au cours de l'année écoulée, supprimées des registres d'état civil. Cela signifie que tous leurs membres ont été tués au cours de l'année écoulée.

Chaque jour à Gaza, en moyenne, 115 personnes sont tuées :

- 115 personnes sont tuées, soit une personne sur 55 vivant à Gaza ;

- 46 sont des enfants ;
- 31 sont des femmes ;
- 38 sont des hommes ;

- 266 personnes sont blessées, soit une personne sur 23 vivant à Gaza ;

- 27 personnes sont portées disparues sous les décombres ;

- 5 480 personnes sont forcées de quitter leur domicile.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a annoncé que les principaux points de passage vers le nord de la bande de Gaza étaient fermés et qu'aucune aide alimentaire n'entrait dans la région depuis le 1er octobre. Les points de distribution de nourriture, les cuisines et les boulangeries ont fermé en raison des frappes aériennes et des ordres d'évacuation. Ceux qui n'évacuent pas seront considérés comme des terroristes, ont annoncé les sionistes. Pendant ce temps, dans certaines zones, ils tirent sur tout ce qui bouge et personne ne peut fuir, non seulement parce qu'il n'y a nulle part où aller, mais aussi parce qu'ils sont tués s'ils bougent.


Manifestation d'urgence à Montréal le 14 octobre pour protester contre le massacre commis par Israël dans le camp de réfugiés Deir al-Balah

À Jabalia, les troupes israéliennes brûlent les maisons et les bombardent avec des chars et des tirs d'artillerie, en utilisant les Palestiniens comme boucliers humains, rapportent plusieurs agences de presse. Les militaires israéliens tentent également de forcer le personnel médical à évacuer les trois hôpitaux de la région, imposant une guerre de famine et empêchant l'eau potable d'atteindre les habitants. Les frappes israéliennes ont tué des centaines de Palestiniens lors d'une offensive centrée sur le camp de réfugiés de Jabalia au cours des derniers jours, confirment plusieurs agences de presse.

Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés, a confirmé que des civils sont tués dans le camp de Jabalia. « Des gens et des individus sont tués à Jabalia et dans son camp, avec une cruauté et un sadisme indescriptible, par des bourreaux israéliens prêts à un plan de génocide », dit-elle.

« Cela m'étonne de penser que nous savons ce qu'Israël fait, et que nous ne pouvons pas l'arrêter », ajoute-t-elle.

Tania Hary, directrice exécutive de Gisha, l'organisation israélienne de défense des droits humains qui défend le droit des Palestiniens de se déplacer librement dans la bande de Gaza, a exprimé sa profonde inquiétude quant à l'implication de la déclaration d'Israël que toute personne ne respectant pas les ordres d'évacuation pourrait être considérée comme « en guerre ».

L'Organisation mondiale de la santé a également signalé que les services de santé dans le nord de la bande de Gaza sont pratiquement inexistants.

La Ligue arabe a qualifié les actions d'Israël dans le nord de Gaza de « génocide » et les a condamnées.

La Norvège a vivement critiqué « Israël » pour sa « guerre brutale » à Gaza, l'accusant d'enfreindre les règles de la guerre. « La guerre brutale menée par Israël à Gaza comprend des attaques aveugles et disproportionnées, ainsi que des mesures qui empêchent la population de recevoir une aide humanitaire. Il s'agit d'une violation des règles de la guerre », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, dans un communiqué.

Jusqu'à présent, le Canada n'a rien dit pour condamner les agissements d'Israël. Sa position officielle est que tout ce que fait Israël est un acte de légitime défense, une position avec laquelle tous les partis cartellisés sont d'accord. Il s'agit d'une position indéfendable qui va de pair avec le feu vert donné par les États-Unis à Israël pour commettre le génocide.

Le siège et les attaques intenses semblent suivre ce qu'on appelle le « plan des généraux », selon des organisations non gouvernementales en Israël.

Le « plan des généraux », initialement proposé par le général Giora Eiland, ancien chef du département des opérations de l'armée israélienne, envisage une division de Gaza en deux parties, explique l'Associated Press, qui a obtenu une copie du plan. Le plan propose un contrôle israélien indéfini sur le nord de la bande de Gaza et la mise en place d'une nouvelle administration sans le Hamas.

La copie du plan vue par l'AP laisse entendre que si cette stratégie réussit dans le nord de Gaza, elle pourrait être étendue à d'autres zones dans le sud, y compris les camps de tentes qui abritent des centaines de milliers de Palestiniens, rapporte l'AP.

L'agence de presse explique : « Selon cette stratégie, les Palestiniens auraient une semaine pour quitter un tiers du nord de Gaza, y compris la ville de Gaza, après quoi la région serait déclarée zone militaire fermée.

« Le plan prévoit un embargo strict sur la nourriture, l'eau, les médicaments et le carburant, et qualifierait les Palestiniens qui restent de 'militants', ce qui pourrait justifier le recours à la force meurtrière. L'objectif est de diviser Gaza et de créer une administration non contrôlée par le Hamas. En fin de compte, la bande de Gaza serait divisée en deux zones distinctes. »

Selon l'AP, lorsqu'on lui a demandé si les récents ordres d'évacuation faisaient partie de ce plan, le porte-parole de l'armée israélienne, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, a répondu : « Non, nous n'avons reçu aucun plan de ce genre. » Toutefois, un fonctionnaire au fait de la question a confié à l'AP que certaines parties du plan étaient mises en oeuvre, sans préciser lesquelles.

Selon l'AP, le général israélien affirme que le seul moyen d'affaiblir le Hamas est de lui refuser l'accès à l'aide, de le forcer à se rendre ou à mourir de faim : « Cela ne veut pas dire qu'il faut tuer tout le monde. Les gens ne pourront plus y vivre, l'eau viendra à manquer », a-t-il déclaré.

Quatre ONG (B'Tselem, Gisha Legal Center for Freedom of Movement, Physicians for Human Rights Israel et Yesh Din Volunteers for Human Rights) ont appelé la communauté internationale à agir pour empêcher Israël de transférer de force des centaines de milliers de Palestiniens restés dans le nord de la bande de Gaza. Elles affirment que cela fait partie du « Plan général ».

« Des signes alarmants montrent que l'armée israélienne commence à mettre discrètement en oeuvre le plan des généraux, également appelé plan Eiland, qui prévoit le transfert forcé complet des civils du nord de la bande de Gaza en renforçant le siège de la zone et en affamant la population », affirment les ONG dans un communiqué daté du 14 octobre.

Les ONG rappellent que tous les États « ont l'obligation d'empêcher les crimes de famine et de transfert forcé ». La poursuite de l'approche « attendre et voir » permettra à Israël « de liquider le nord de Gaza, ils seront complices », notent les ONG.

(Palestine Chronicle, AP, Al Mayadeen, Palestine Information Centre, Al-Jazeera, UK conflict monitoring organization Airwars)

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Résistance héroïque aux massacres des États-Unis/Israël dans le nord de Gaza


Manifestation d'urgence à Ottawa le 15 octobre pour dénoncer le massacre
du camp de Deir al-Balah par Israël

Le 12 octobre, les Brigades Al-Qassam, l'aile militaire du Hamas, ont tendu une embuscade sophistiquée aux forces israéliennes à l'est du camp de réfugiés de Jabalia, faisant de nombreuses victimes parmi les soldats israéliens. Elles ont réussi à piéger une unité d'infanterie mécanisée composée de 12 véhicules militaires et d'un camion chargé de soldats. Dès que le convoi a atteint le point d'embuscade, les Brigades ont visé un camion chargé de soldats avec un explosif pénétrateur « Shawaz » et ont visé un véhicule militaire tout terrain avec des projectiles anti-blindage, tout en frappant une autre jeep avec une roquette Tandem.

Après les premières frappes, les combattants d'Al-Qassam ont avancé vers la zone d'embuscade et ont éliminé les soldats restants à bout portant à l'aide d'armes légères. En outre, ils ont visé un groupe de soldats qui s'enfuyaient vers une maison voisine avec un explosif anti-personnel. Dans le cadre de la même embuscade, les Brigades ont également lancé une roquette Tandem et un explosif pénétrateur sur deux chars Merkava qui arrivaient avec une unité de renfort.

Le commandement militaire israélien a admis que trois commandants de l'unité d'assistance administrative 5460 de la 460e brigade blindée servant dans la formation d'entraînement figuraient parmi les personnes déclarées mortes.

Dans d'autres opérations, les Brigades Al-Qassam ont frappé une patrouille de reconnaissance israélienne composée de deux véhicules et de quatre soldats à l'aide d'un drone kamikaze à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Des véhicules militaires israéliens stationnés à l'est du camp de Jabalia ont été visés par des obus de mortier de gros calibre tirés par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa. Les Brigades Al-Mujahideen ont diffusé des images montrant qu'elles avaient pris pour cible un groupe de soldats israéliens avec des mortiers de gros calibre à Jabalia, les touchant directement, tandis que les Brigades Abu Ali Mustafa, la branche armée du Front populaire de libération de la Palestine, et les Forces Omar Al-Qassem, la branche armée du Front démocratique de libération de la Palestine, ont pris pour cible les forces israéliennes à l'est du camp de réfugiés de Jabalia.

Le 13 octobre, les Brigades Al-Qassam Jabalia ont frappé deux chars d'assaut israéliens au moyen de deux engins explosifs antichars ainsi qu'un édifice abritant des douzaines de soldats israéliens avec un obus « TBG », à l'est du camp de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.

Les Brigades Al-Qassam ont aussi ciblé un véhicule blindé de transport de troupes avec un obus Tandem au nord de la ville de Beit Lahia au nord de la bande de Gaza. Elles ont fait exploser un tunnel sur des forces d'infanterie israéliennes au nord de Beit Lahia, aussi au nord de Gaza, et frappé un char d'assaut Merkava avec un obus Al-Yassin 105 dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Les Brigades Al-Quds ont été actives dans le camp de Jabalia où elles ont frappé un char d'assaut Merkava. Elles ont fait tomber un drone d'espionnage militaire dans la ville de Gaza, ciblé deux véhicules militaires israéliens et détruit un véhicule blindé de transport de troupes en faisant exploser un engin Thaqib qu'elles avaient posé antérieurement.

Les Brigades Al-Nasser Salah Al-Din, dans des opérations conjointes avec les Brigades des Martyrs Al-Aqsa, ont ciblé les salles de commandement et de contrôle dans l'axe « Netzarim » avec deux roquettes de 107mm. Elles ont ciblé un rassemblement de forces israéliennes stationnées dans l'axe « Netzarim » avec deux roquettes de 107mm et un rassemblement de soldats israéliens et leurs véhicules militaires avec des obus de mortiers réguliers au nord de la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza.

Les Brigades du Martyr Abdulqader Al-Husseini ont ciblé les quartiers généraux de forces militaires israéliennes à l'est du camp de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, avec plusieurs obus de mortier de 60mm, tandis que les Forces du Martyr Omar Al-Qasim ont frappé un rassemblement de soldats israéliens et des véhicules militaires au nord de l'axe de « Netzarim » avec des obus de mortier.

La Résistance islamique en Irak a frappé deux sites militaires vitaux pour les Israéliens dans la ville occupée de Haïfa et une autre cible militaire vitale pour les Israéliens dans le Plateau du Golan avec des barrages de drones.


Destruction par Israël d'une zone résidentielle près du camp de réfugiés de Jabalia

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La bataille sur le front du Liban entre
dans une nouvelle phase

Pendant 25 jours consécutifs, l'État sioniste d'Israël a poursuivi sa guerre sanglante et intensifié ses opérations militaires au Liban. L'armée israélienne a annoncé qu'elle avait bombardé 200 cibles au Liban au cours des 24 heures entre le 13 et le 14 octobre. Le ministère libanais de la Santé a annoncé que le bilan de l'agression israélienne au Liban s'élevait à 2309 martyrs, en plus des 10 782 blessés depuis le 8 octobre 2023.

Les preuves irréfutables de la capacité de combat du Hezbollah

Pour sa part, le Hezbollah a fait état de plus de 34 opérations, dont des affrontements armés à bout portant pour dissuader les forces d'occupation israéliennes d'avancer dans le sud du Liban, ainsi qu'une pluie de roquettes, de missiles et de pièces d'artillerie sur des bases et des sites militaires en Israël. Les combattants du Hezbollah ont détruit des installations radar et trois chars israéliens au cours d'une seule opération, ainsi qu'une attaque de drone sur la base militaire de la brigade Golani à Binyamina, au sud de la ville de Haïfa, qui a fait au moins quatre morts et une soixantaine de blessés parmi les soldats israéliens, ce qui a porté un coup sérieux aux Forces de l'occupation israéliennes (FOI) ainsi qu'au mythe de leur invincibilité.

Le samedi 12 octobre, aux petites heures du matin, le Hezbollah a frappé des positions d'artillerie des FOI à Mailiya, détruit un bulldozer militaire israélien à Ramia et réalisé des frappes directes d'artillerie contre l'infanterie israélienne à Khirbet Zarit. Le Hezbollah a aussi exécuté des frappes à l'intérieur d'Israël. Il a frappé la base 7200, au sud de Haïfa, ciblant une usine d'explosifs avec des roquettes de précision, la frappant de plein fouet.

Plus tard, il a ciblé un lieu de rassemblement israélien aux périphéries de Blida, le frappant à nouveau directement. Dans l'après-midi du 12 octobre, le Hezbollah a affronté les FOI dans des combats féroces, frappant un rassemblement israélien dans la colonie de Metulla, une force dans la colonie de Kfar Yuval, et une base de communications à Keren Naftali, au moyen de tirs directs de puissants barrages de roquettes. La Résistance islamique a aussi ciblé un rassemblement israélien à Misgav Am avec des obus d'artillerie, le frappant directement. Les combattants ont ensuite frappé la base de l'industrie militaire de Zvolon avec un barrage de roquettes. Le 12 octobre, en soirée, les combattants du Hezbollah ont frappé la caserne de Maale Golani avec des roquettes, et la base de Homa dans le Plateau de Golan syrien a été ciblée à nouveau. En outre, un autre rassemblement de soldats israéliens dans la colonie de Kfar Giladi a été frappé de roquettes. Le Hezbollah a fini la journée avec un barrage de roquettes ciblant un lieu de rassemblement israélien à Keren Nartali. Enfin, une force d'infanterie israélienne qui tentait d'infiltrer le territoire libanais à partir du site de Ramia a été ciblé par un missile guidé, faisant de nombreuses victimes parmi les soldats.

Après la frappe du Hezbollah contre la base de Binyamina, au sud de Haïfa occupé, les médias israéliens ont dit que le Hezbollah avait plus d'une corde à son arc, laissant entendre que les dirigeants israéliens créent des illusions sur leur capacité à détruire le potentiel que le Hezbollah a développé au fil des années.

La chaîne de télévision israélienne Channel 14, par exemple, a rapporté que les responsables militaires israéliens de la base de Binyamina ont critiqué la direction militaire dans ces mots : « Le chef d'état-major attend-il un nouveau désastre ? Nous sommes complètement exposés et impuissants. »

Channel 14 a également rapporté qu'un certain nombre de soldats d'élite ont été humiliés. Lors d'une attaque de missiles du Hezbollah, les soldats n'ont eu d'autre choix que de se cacher dans un canal d'égout en raison du manque d'abris et d'espaces protégés dans une grande base militaire centrale.

Une autre source médiatique israélienne, Kan TV, rapporte qu'un an après le début de l'opération Déluge d'Al-Aqsa de la résistance palestinienne, les dirigeants de l'occupation refusent d'apprendre de leurs erreurs. La chaîne a reproché aux responsables militaires israéliens leur arrogance quand ils affirment que le Hezbollah s'effondre « comme un château de cartes ».

Les médias israéliens sont stupéfaits de constater que le Hezbollah ne s'est pas effondré et qu'il reste capable de causer de graves dommages à Israël, écrit Al Mayadeen. La capacité du Hezbollah à frapper les bases militaires israéliennes dans le centre du pays révèle, même aux yeux des médias israéliens, l'existence d'une faille dans le système de défense aérienne d'Israël, qui a du mal à faire face à ce type de menace.

Important discours du secrétaire général adjoint du Hezbollah

Lors d'un discours télévisé le 15 octobre, le secrétaire général adjoint du Hezbollah Sheikh Naïm Kassem s'est adressé aux combattants du Hezbollah et à la nation libanaise sur les dimensions de ce combat en cours, sur les intentions d'Israël qui visent à occuper la région et sur les nouvelles équations imposées par le Hezbollah. Al Mayadeen rapporte :

« Alors que le combat entre dans une nouvelle phase et que la dynamique change, Sheikh Kassem a dit que le Liban est passé d'un rôle de soutien à celui de ‘confrontation directe' avec Israël.

« À la lumière de cette nouvelle équation, le Hezbollah cible maintenant Tel Aviv, Haïfa et même au-delà de Haïfa, conformément aux directives du grand dirigeant martyr, le secrétaire général Sayyed Hassan Nasrallah. »

« Comme l'ennemi israélien bombarde tout le Liban, nous avons le droit, en position de défense, d'attaquer partout dans l'entité ennemie israélienne, dans le centre, dans le nord et dans le sud. Nous choisirons l'endroit que nous jugerons approprié », a-t-il poursuivi.

Il a dit que les agresseurs sionistes des États-Unis/Israël s'imaginent que leur barbarisme contre le Liban convaincra le peuple d'abandonner la cause palestinienne. « Le Liban ne peut être séparé de la Palestine, ni la région ne peut-elle être séparée de la Palestine », a souligné le secrétaire général adjoint Sheikh Naïm Kassem. « Notre appui (Résistance) aux Palestiniens est un appui à la justice. Comme on leur fait du mal, en tant que tel, nous mettons fin au projet expansionniste israélien », a-t-il dit.

Il a révélé qu'on avait demandé au Hezbollah « de mettre fin à la guerre et de se déplacer à plus de 10 km de la frontière pour ne pas provoquer Israël, et pourtant, nous avons continué de demander un cessez-le-feu à Gaza ». « Nous n'avons pas répondu à cette demande de séparer le Liban de Gaza, a-t-il dit, puisque le projet en cours est expansionniste. »

Il a aussi rejeté les prétentions des États-Unis et du cartel du génocide que la résistance est « l'oeuvre de l'Iran ». « Nous sommes au coeur d'un projet palestinien, et non d'un projet iranien », a-t-il dit, « et c'est une source d'honneur pour l'Iran d'appuyer la Palestine ».

Le Hezbollah n'entretient aucune illusion sur les responsables du génocide en cours, a souligné le secrétaire général adjoint du Hezbollah. « N'eut-été du grand Satan, les États-Unis, Israël n'aurait jamais pu obtenir un tel contrôle à la poursuite d'un ‘nouveau Moyen-Orient'. »

Sheikh Kassem a dit que le temps était venu d'« infliger des souffrances » à l'ennemi. Il a averti que la Résistance se concentrerait sur le ciblage de soldats de l'occupation israéliens, leurs positions et leurs casernes militaires. Il a affirmé que la solution pour mettre fin à la guerre est un cessez-le-feu et que le Hezbollah ne parle pas en position de faiblesse.

Les réalisations de la Résistance au cours des deux dernières semaines ont dépassé les attentes, a-t-il expliqué, ajoutant que « la mission de la Résistance n'est pas que de stopper les avancées (d'Israël), mais de poursuivre (l'ennemi) ».

Il a souligné qu'« Israël » sera vaincu et que la Résistance ne le sera pas », parce que celle-ci « défend son propre pays » et ses membres et combattants sont prêts à faire le sacrifice ultime, celui de leur vie, pour défendre la dignité de cette terre et de son peuple.

Il a ajouté que la détermination de la Résistance et la solidarité de son peuple « est la seule voie pour réclamer la terre et stopper l'agression ».

(Centre d'information palestinien, Al Mayadeen)

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Manifestation de Voix juives pour la paix
à la Bourse de New York

Voix juives pour la paix a réuni des centaines d'activistes juifs propalestiniens dans une action à la Bourse de New York le lundi 14 octobre en opposition à l'appui des États-Unis au génocide à Gaza.

Plus de 500 personnes y ont participé, portant des chandails rouges arborant le mot d'ordre bien connu « Pas en notre nom » et « Bombardements à Gaza, essor à Wall Street ». On pouvait aussi lire le slogan : « Financez le FEMA, pas le génocide », en référence à l'Agence fédérale de gestion des urgences au lendemain des deux ouragans dévastateurs qui ont frappé la région sud-est des États-Unis.

Voix juives pour la paix a publié sur les réseaux sociaux : « Les États-Unis n'arment pas Israël pour protéger les Juifs. Les États-Unis arment Israël pour leurs propres profits et pour leur propre contrôle de la région, quoique (le président Joe) Biden aimerait nous faire croire que son financement de 18 milliards de dollars cette année consacré au gouvernement israélien est pour la 'sécurité juive'. En tant que Juifs, nous rejetons ce mythe de toute nos forces. Nous refusons que nos traditions, nos histoires et nos identités servent à massacrer les Palestiniens. »

Le département de la police newyorkaise a arrêté 206 personnes lors de cette action.

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