6 octobre 2024 (après-midi)

Ce que nous avons appris en un an du Déluge d'Al-Aqsa

Un nouveau film rassemble des quantités
de preuves documentaires des crimes
de guerre des sionistes



Un nouveau film rassemble des quantités de preuves documentaires des crimes de guerre des sionistes

À propos de Gaza, le film d'Al Jazeera


Ce que nous avons appris en un an du Déluge d'Al-Aqsa

Un nouveau film rassemble des quantités de preuves documentaires des crimes de guerre des sionistes

L'Unité d'investigation d'Al Jazeera a rassemblé des milliers de vidéos et de photos publiées sur les réseaux sociaux par des soldats israéliens. Avec le réalisateur Richard Sanders, Al Jazeera a produit un film de ce « flot de messages de soldats israéliens sur les médias sociaux » se vantant de leurs faits et gestes dans le traitement des Palestiniens au cours de l'année écoulée. Ce film est une contribution à ce que nous avons appris au cours de l'année écoulée depuis le début de l'opération Déluge d'Al-Aqsa.

Ces photos paraissent au quotidien sur les médias sociaux depuis le 7 octobre 2023, lorsque la Résistance palestinienne a attaqué les postes militaires au nord de Gaza chargés de faire respecter l'occupation israélienne de Gaza et d'où étaient commis des crimes indescriptibles contre le peuple palestinien. Il s'agissait d'un acte de résistance légitime contre une occupation illégale condamnée par la Cour internationale de justice.

Les images donnent la preuve des horribles actions des soldats sionistes, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et d'autres pays sont pleinement conscients. Ils en sont conscients mais ils refusent de les reconnaître, et encore moins de les condamner. Cela en dit long sur leurs définitions politisées et intéressées des droits humains, des crimes de guerre, de l'État de droit, de la démocratie et des valeurs qu'ils défendent, ainsi que sur l'impunité avec laquelle ils réduisent au silence et criminalisent ceux qu'ils qualifient allègrement d'« antisémites », de « terroristes » et de dangers pour leur sécurité nationale. Bien que ces pays utilisent leur position de pouvoir et de privilège, ils ne peuvent échapper au fait que ces images fournissent la preuve des crimes que ces pays et leurs médias, porte-parole et prétendus experts avalisent en répétant sans cesse leur discours justifiant leur soutien à Israël en accusant les forces de la résistance de violation des droits humains. Ces preuves seront utilisées pour démontrer qu'ils sont complices des crimes horribles et du crime de génocide, comme l'a établi la Cour internationale de justice.

Pour beaucoup de téléspectateurs, les images sont trop horribles, mais elles constituent néanmoins des preuves irréfutables qui obligent le gouvernement du Canada, les cercles officiels constitués du cartel des partis et qui continuent à soutenir les actions criminelles des occupants israéliens à rendre des comptes. Rien ne sert de plaider l'ignorance. Nous avons été témoins de ces crimes, jour après jour, pendant toute une année. Le Canada doit cesser de soutenir Israël et il doit le faire MAINTENANT.

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À propos de Gaza, le film d'Al Jazeera

Le long métrage intitulé Gaza, réalisé par l'Unité d'investigation d'Al Jazeera, expose les crimes de guerre d'Israël dans la bande de Gaza par une série d'images et de vidéos publiées sur les réseaux sociaux par les soldats israéliens pendant le génocide qui dure depuis un an.

« Quand ils sont entrés dans la bande de Gaza le 27 octobre, après trois semaines de bombardements aériens, consécutifs à l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, les soldats israéliens ont emporté leurs iPhones avec eux », indique un article du réalisateur Richard Sanders et d'Al Jazeera.

« En un an, les soldats israéliens ont posté des milliers de vidéos et de photos sur Instagram, Facebook, TikTok et YouTube.

« Ces vidéos et photos constituent la base du nouveau film de l'I-Unit, qui enquête sur les crimes de guerre d'Israël principalement à partir des preuves fournies par les soldats israéliens eux-mêmes.

L'I-Unit d'Al Jazeera a décidé d'enquêter. Elle écrit qu'elle « s'attendait à devoir consacrer des ressources considérables à la géolocalisation – l'utilisation de cartes satellites et d'autres sources pour identifier des lieux spécifiques – et à l'utilisation d'un logiciel de reconnaissance faciale pour scanner l'internet afin d'identifier les soldats figurant sur les photos et les vidéos. Elle a toutefois constaté que, pour la plupart, les soldats publiaient des documents en leur propre nom sur des plateformes accessibles au public et donnaient souvent des détails sur le moment et le lieu où les incidents décrits avaient eu lieu. »

« L'Unité I a commencé à collecter ces vidéos et ces photos, compilant une base de données de plus de 2500 comptes de médias sociaux. »

Elle a montré les séquences à plusieurs experts militaires et spécialistes des droits humains, dont Rodney Dixon, expert en droit international, Charlie Herbert, major-général à la retraite de l'armée britannique, et Bill Van Esveld, directeur associé pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Human Rights Watch.

L'Unité I d'Al Jazeera « a également employé des équipes sur le terrain pour filmer les témoignages et a utilisé des images de drones israéliens recueillies par Al Jazeera Arabic ».

Al Jazeera rapporte que la plupart des photos et des vidéos « entrent dans l'une des trois catégories suivantes : destruction gratuite, mauvais traitement des détenus et utilisation de boucliers humains ». Les experts consultés ont conclu que « plusieurs des incidents documentés méritent d'être examinés par des enquêteurs internationaux ». « Ces incidents peuvent constituer des violations du droit international humanitaire et des crimes de guerre au sens du Statut de Rome de la Cour pénale internationale. »

Destruction gratuite

Richard Sanders et Al Jazeera écrivent :

« Les vidéos montrent fréquemment des soldats en train de briser et de détruire des biens et des propriétés. D'autres montrent des maisons incendiées. L'élément qui revient le plus souvent est la détonation de bâtiments. »

« Le fait qu'ils aient pu équiper ces bâtiments d'explosifs montre très clairement que ces bâtiments ne constituaient pas une menace », de faire remarquer Charlie Herbert.

« Rien ne justifie la destruction d'une structure si l'ennemi ne s'y trouve pas, affirme Bill Van Esveld. On ne peut pas détruire sans raison et sans nécessité des biens civils. Et si vous en faites suffisamment, c'est un crime de guerre. »

En matière des droits humains, le droit international stipule ce qui suit au sujet de la destruction de biens.

L'article 8(2)(a)(iv) du Statut de Rome interdit « la destruction et l'appropriation de biens, non justifiées par des nécessités militaires et exécutées de façon illicite et arbitraire ».


Les soldats israéliens ont publié sur les réseaux sociaux de nombreuses vidéos les montrant en train de détruire des bâtiments à Gaza. (Al Jazeera)

Mauvais traitements infligés aux détenus

Al Jazeera rapporte : « Certaines vidéos montrent un grand nombre de détenus déshabillés jusqu'à leurs sous-vêtements, maintenus dans des positions de stress et raillés parce qu'ils se sont souillés. Sur une de ces photos on voit des détenus nus ou presque nus, ligotés et les yeux bandés, recevant des coups de pied et être traînés sur le sol ».

Dans une vidéo, un soldat franco-israélien filme un détenu que l'on tire à l'arrière d'un camion et dit : « Regardez, je vais vous montrer son dos. Ça va vous faire rire. Il a été torturé. »

Les vidéos des soldats sont accompagnées de témoignages recueillis par l'équipe de l'Unité internationale à Gaza.

Le droit international humanitaire stipule ce qui suit au sujet des mauvais traitements infligés aux détenus :

L'article 8 (2)(a)(ii) du Statut de Rome interdit « la torture ou les traitements inhumains, y compris les expériences biologiques » ; tandis que l'article 8 (2)(b)(xxi) interdit « les atteintes à la dignité de la personne, notamment les traitements humiliants et dégradants ».

Boucliers humains

L'I-Unit d'Al Jazeera a obtenu une vidéo dans laquelle on voit des Palestiniens utilisés comme boucliers humains. Elle a interrogé six personnes qui ont témoigné avoir été utilisées comme boucliers humains par les troupes israéliennes.

Les images recueillies par Al Jazeera Arabic montrent un détenu contraint d'inspecter des bâtiments vides sous surveillance par drone. D'autres images montrent des détenus ensanglantés équipés de caméras afin de pouvoir pénétrer dans des bâtiments que les troupes n'ont pas encore sécurisés.

Sur une photo prise par un soldat israélien dans la ville de Gaza en novembre – et mise en ligne – on voit deux détenus marchant devant un char d'assaut avec un soldat derrière eux. Lors d'une interview, l'un des hommes a décrit plus tard comment ils ont été forcés d'agir comme bouclier humain.

En février, à l'hôpital Nasser de Khan Younès, un jeune homme a été contraint par les Israéliens de servir de messager pour ordonner aux personnes déplacées d'évacuer le bâtiment. L'homme a ensuite été abattu par un tireur d'élite sous les yeux de sa mère.

Utiliser des personnes pour accomplir des tâches militaires est « à bien des égards la définition de l'utilisation de personnes comme bouclier humain », explique Rodney Dixon.

Voici ce que dit le droit international humanitaire à propos de l'utilisation de civils comme boucliers humains :

L'article 8 (2)(b)(xxiii) du Statut de Rome interdit « le fait d'utiliser la présence d'un civil ou d'une autre personne protégée pour éviter que certains points, zones ou forces militaires ne soient la cible d'opérations militaires ».

Pour voir le film, cliquez ici.

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