26 septembre 2024
L'agression criminelle américano-sioniste se poursuit
Résistance inébranlable au terrorisme et au génocide israéliens
Manifestation à Toronto contre les attaques terroristes au
Liban, 24 septembre 2024
• Résistance inébranlable au terrorisme et au génocide israéliens
• La Résistance libanaise riposte aux crimes sionistes
• Israël subit les conséquences économiques de ses guerres
• La vision du Hamas pour l'affirmation des droits des Palestiniens
• Le Hamas fait appel au secrétaire général de l'ONU
• Le niveau d'impunité dans le monde — politiquement indéfendable et moralement intolérable
• Déclaration commune de l'Égypte, de la Jordanie et de l'Irak
L'agression criminelle américano-sioniste se poursuit
Résistance inébranlable au terrorisme et au génocide israéliens
Plus de 1 000 frappes aériennes d'Israël ont été signalées
lundi 23 septembre. Elles visaient les villages et villes
libanais de Cana, Ain Baal, al-Aqbiya, al-Sultaniyya, Siddiqin,
Jabal al-Batm, Dabial, Markaba, Arabsalim, Aytit, Maaraka, et
Nabatieh al-Fawqa, ainsi que le pont qui relie Jezzine et
Marjayoun, dans l'extrême sud du Liban.
Le 24 septembre, le ministère libanais de la Santé a indiqué
que l'agression israélienne au Liban avait à ce jour tué 569
personnes, dont 50 enfants, et fait 1835 blessés.
Dans la nuit du 25 au 26 septembre, Israël a lancé plus de 60
frappes aériennes sur la région de la Bekaa, selon Al
Mayadeen. Une de ces frappes, qui visait un bâtiment
abritant des travailleurs syriens et leurs familles, a tué 23
personnes, dont des enfants, dans la ville de Younine, dans le
nord de la Bekaa. Une autre frappe dans la ville de Karak a tué
11 personnes. Les frappes aériennes israéliennes ont également
visé de nombreuses villes du sud du Liban, notamment Tebnine,
Nabatieh, Kfar Tibnit, Bazouriye, al-Baysarieh, Zefta, Aitit et
Anqoun.
L'ancien premier ministre Saad Hariri a dit que « l'unité et la solidarité nationales étaient un devoir moral et politique à ce stade de l'histoire libanaise. Nos populations du Sud, de la Bekaa et de la Dahiya sont une responsabilité envers tout le peuple libanais, et leur victoire précède toute autre considération. »
Le Parti social nationaliste syrien considère l'escalade actuelle constituaient une guerre concertée visant à soumettre l'ensemble de l'Axe de la Résistance et soutient qu'un tel résultat ne serait jamais reconnu.
Le président irakien Abdel Latif Rashid a appelé la « communauté internationale à prendre position pour mettre fin aux actions d'agression contre le Liban, qui pourraient avoir des conséquences dangereuses ».
Les ministres arabes des Affaires étrangères ont condamné « l'escalade de l'agression israélienne contre le Liban, en particulier depuis lundi matin ».
Le Front démocratique de libération de la Palestine a appelé à « la poursuite des mouvements populaires et des manifestations dans les rues pour exprimer la colère contre la guerre de destruction et de génocide en cours, qui s'est étendue au Liban bien-aimé et à son peuple frère, dans le but d'affaiblir le front de soutien à la résistance palestinienne ». La déclaration a salué la « vaillante Résistance islamique et l'esprit des centaines de martyrs qui se sont levés dans leur détermination et leur position ferme, et dans la réponse courageuse et douloureuse à l'ennemi, défendant le Liban, son peuple et sa terre, tout en continuant à soutenir le peuple palestinien et sa Résistance contre le génocide en cours, devant l'incapacité de la communauté internationale et du Conseil de sécurité de l'arrêter ».
Manifestation à Montréal en soutien au Liban 24 septembre 2024
En Palestine, le 26 septembre marque les 356 jours de la guerre
génocidaire contre Gaza, soutenue par les États-Unis. Israël
poursuit ses frappes aériennes et ses tirs d'artillerie et
continue de tuer et de blesser des civils. Les médias rapportent
le 26 septembre que les bulldozers de l'armée israélienne ont
causé des dommages considérables aux routes, aux systèmes
d'égouts et aux entreprises en Cisjordanie occupée et les
habitants de la région parlent d'un niveau de dévastation sans
précédent.
Le 25 septembre, Osama Hamdan, haut responsable du Hamas, a
réitéré que pour que la résistance palestinienne et libanaise
cesse ses opérations, l'agression israélienne dans la bande de
Gaza et au Liban doit cesser. « La résistance ne veut pas voir
l'agression contre Gaza ou notre peuple au Liban se prolonger,
mais le régime d'occupation et ses partisans doivent comprendre
que la résistance ne se rendra jamais », a souligné le
responsable du Hamas.
La Résistance libanaise riposte aux crimes sionistes
Le type de missile utilisé contre le siège du Mossad (photo des
médias militaires du Hezbollah)
L'organisation de la Résistance libanaise, le Hezbollah, a
annoncé le 25 septembre que ses combattants avaient lancé un
missile balistique Qader-1 visant le siège du Mossad dans la
banlieue de Tel-Aviv. Cette attaque est sans précédent, car
c'est la première fois que le groupe de la Résistance libanaise
cible Tel-Aviv avec un missile, consolidant ainsi l'équation «
frappe pour frappe » et « Tel-Aviv pour Beyrouth », selon la
déclaration du Hezbollah.
Selon le communiqué, le quartier général du Mossad est responsable de l'assassinat de dirigeants de la Résistance et des vagues d'explosions de téléavertisseurs et de walky-talkies qui ont tué des dizaines de personnes et blessé des milliers d'autres à travers le Liban. « Un missile balistique a été tiré sur le centre, [le secrétaire général du Hezbollah] Sayyid Hassan Nasrallah entre dans l'histoire ce matin », ont déclaré les médias israéliens à propos de l'attaque. « Nous sommes face à un événement qui pourrait bouleverser la donne après que la Résistance a visé le siège du Mossad dans la banlieue de Tel-Aviv avec un missile balistique », rapporte un correspondant d'Al Mayadeen au Sud-Liban, ajoutant que les signes du déplacement des colons du centre d'Israël ont commencé.
La veille, le 24 septembre, le Hezbollah a annoncé qu'il avait lancé des missiles Fadi-3 sur la base militaire israélienne de Samson. Dans un communiqué, le Hezbollah explique que la base de Samson sert de centre de commandement et d'équipement régional. Il s'agit du premier déploiement du missile Fadi-3 dans le cadre de la guerre en cours, qui a frappé la station d'armes télécommandée (RCWS) de Samson près de la jonction Golani, à l'ouest du lac de Tabaraya (Tibériade) occupé, explique l'organisation. La base de Samson est située à environ 35 kilomètres de la frontière libanaise.
Le Hezbollah a également lancé des salves de missiles sur la colonie de Rosh Pina et a bombardé de dizaines de roquettes les principaux entrepôts de la région nord dans la base de Nimra. Dans ses déclarations, le Hezbollah note que ces opérations visaient à soutenir le peuple palestinien à Gaza et sa courageuse résistance, ainsi qu'à défendre le Liban et son peuple.
(Al Mayadeen)
Israël subit les conséquences économiques
de ses guerres
La Israeli Broadcasting Corporation (KAN) a rapporté que les frappes du régime israélien sur le Liban le lundi 23 septembre ont coûté à l'État sioniste quelque 650 millions de shekels (173 millions de dollars américains). Les fonctionnaires notent que si la campagne de frappes aériennes sur le Liban dépasse 10 jours, elle nécessitera l'approbation d'une augmentation budgétaire.
Les médias israéliens ont également cité un ancien responsable du service de sécurité Shin Bet qui dit : « La capacité du Hezbollah à lancer des roquettes vers le centre d'Israël ne doit pas être sous-estimée. » L'ancien fonctionnaire a ajouté : « Ce que [le chef du Hezbollah, Sayyid Hassan] Nasrallah a fait aujourd'hui n'est qu'un petit aperçu de ce qu'il a en réserve [...]. Dès que ces intercepteurs seront déployés, les coûts monteront en flèche. »
La revue The Economist souligne qu'une guerre à grande échelle porterait gravement atteinte à la croissance économique d'Israël, peut-être même plus que l'impact de l'opération de la Résistance palestinienne du 7 octobre 2023. Selon la revue, le scénario le plus alarmant auquel Israël est confronté aujourd'hui est que la guerre s'étende à ses principaux centres commerciaux, y compris Tel-Aviv. Même une escalade militaire plus limitée dans les régions du nord pourrait pousser l'économie israélienne au bord du gouffre. Les dépenses militaires devraient augmenter de manière significative, ce qui pèserait davantage sur les ressources financières de l'État sioniste. En outre, les banques israéliennes sont confrontées à une importante sortie de capitaux, les investisseurs cherchant à transférer leurs fonds à l'étranger, selon la revue économique.
(Al Mayadeen)
La vision du Hamas pour l'affirmation
des droits des Palestiniens
Depuis le début de l'agression américano-sioniste, le mouvement de résistance Hamas présente sa vision de l'affirmation des droits des Palestiniens. Cette vision appelle à un cessez-le-feu, à l'échange de prisonniers et à la levée du siège, à la réconciliation palestinienne, à la formation d'un gouvernement d'unité nationale et à l'engagement d'un processus politique global basé sur les résolutions internationales pertinentes pour mettre fin à l'occupation, établir un État palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale et le retour des réfugiés.
Le Hamas tient le gouvernement israélien et ses alliés entièrement responsables de l'échec des négociations sur le cessez-le-feu, soulignant qu'il reste ferme dans sa « position contre l'ouverture de nouvelles négociations qui donneraient à [Israël] une couverture pour poursuivre son agression ».
(Centre d'information palestinien)
Le Hamas fait appel au secrétaire général de l'ONU
Dans une déclaration adressée le 24 septembre au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le mouvement Hamas indique qu'il s'attendait à une « action immédiate » pour mettre fin à la guerre de Gaza. « Nous exigeons une action immédiate pour mettre fin à l'agression israélienne et à la guerre dans la bande de Gaza, ainsi qu'aux violations flagrantes en Cisjordanie et à Jérusalem », déclare le Hamas, ajoutant que »la situation humanitaire dans la bande de Gaza a dépassé le niveau d'une catastrophe en raison de l'agression sioniste barbare. [...] Nous vous demandons instamment d'intensifier vos efforts pour fournir immédiatement de la nourriture, des médicaments, des vêtements et des abris à notre peuple fidèle dans la bande de Gaza en ouvrant les points de passage et en dirigeant les efforts de secours. [...] N'abandonnez pas le peuple palestinien ; au contraire, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour maintenir la sécurité et la stabilité en Palestine et dans la région environnante. Vous devriez également prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits des Palestiniens conformément aux principes et aux valeurs énoncés dans la Charte des Nations unies et dans les résolutions antérieures de l'ONU, en donnant l'exemple pour les progrès futurs vers la paix internationale. »
Le mouvement de résistance dit également apprécier le rôle que « l'ONU a joué en aidant à mettre fin à des décennies de persécution, de massacres et d'occupation de notre peuple palestinien, ainsi que la création d'un État palestinien indépendant, le retour des réfugiés, et le rôle que l'ONU a joué en aidant à mettre fin à l'injustice et à l'agression à leur encontre ».
Le niveau d'impunité dans le monde — politiquement indéfendable et moralement intolérable
Manifestation à Ottawa contre les attaques terroristes au Liban
le 24 septembre 2024
Dans son discours prononcé lors de la séance d'ouverture de la 79e Assemblée générale des Nations unies, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré : « Le niveau d'impunité dans le monde est politiquement indéfendable et moralement intolérable. » Il a déploré que de nombreux gouvernements se sentent autorisés à faire fi des lois internationales, des conventions sur les droits de l'homme et des résolutions de l'ONU.
« Ils peuvent envahir un autre pays, détruire des sociétés entières ou faire totalement abstraction du bien-être de leur propre peuple. Et rien ne se passera », a-t-il déclaré, notant que « l'impunité » est visible au Moyen-Orient, en Europe, en Afrique et même au-delà.
Tous les États devraient être « alarmés par l'escalade » entre le Liban et Israël, a-t-il dit, « le Liban est au bord du gouffre ». « Le peuple libanais, le peuple israélien et les peuples du monde ne peuvent se permettre de voir le Liban se transformer en un nouveau Gaza », a-t-il ajouté. Il a dénoncé le châtiment collectif infligé aux Palestiniens, réitérant sa demande d'un cessez-le-feu immédiat et de l'amorce d'une solution fondée sur la coexistence de deux États.
« La rapidité et l'ampleur des tueries et des destructions à Gaza sont sans précédent depuis que je suis secrétaire général. Plus de 200 membres de notre personnel ont été tués, souvent avec leur famille », a-t-il déclaré.
(Centre d'information palestinien)
Déclaration commune de l'Égypte,
de la Jordanie et de l'Irak
Le 25 septembre, l'Égypte, la Jordanie et l'Irak affirment dans une déclaration commune qu'« Israël mène la région vers une guerre totale ». Les ministres des Affaires étrangères des trois États arabes qui participent à la session actuelle de l'Assemblée générale des Nations unies ont condamné les attaques israéliennes en cours au Liban et ont appelé « la communauté internationale et le Conseil de sécurité à assumer leur responsabilité de mettre fin à la guerre ». L'arrêt de cette « dangereuse escalade en cours dans la région » doit commencer « par l'arrêt de l'agression israélienne à Gaza », ont-ils déclaré.
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