Élections 2024 aux États-Unis
À quoi faut-il s'attendre
Aujourd'hui, ce n'est pas seulement le prochain président des États-Unis qui sera élu, il y a aussi l'ensemble de la Chambre des représentants, composée de 435 membres, dont le mandat est de deux ans, et le tiers du Sénat. Le Sénat compte 100 membres, deux par État, qui sont élus pour un mandat de six ans. Le Sénat américain et la Chambre des représentants forment les deux chambres du Congrès.
Les élections locales et au niveau des États se tiennent également dans le cadre du scrutin du 5 novembre.
Les médias se livrent à d'amples spéculations sur qui, entre Kamala Harris et Donald Trump, remportera la présidence. Beaucoup donnent Kamala Harris gagnante, mais, en fait, rien n'est certain. Ce n'est pas le vote populaire qui détermine l'issue d'une élection aux États-Unis, c'est le verdict du collège électoral, où 270 voix sur 538 sont nécessaires pour remporter la victoire.
Selon le New York Times News Service, les sondages à la sortie des bureaux de vote « montrent que la course à la Maison-Blanche devient très serrée ».
« La course à la présidence des États-Unis semble se précipiter vers une fin de course serrée, la dernière série de sondages du New York Times et du Sienna College donnant à Kamala Harris une progression en Caroline du Nord et en Géorgie, alors que l'ancien président Donald Trump efface son avance en Pennsylvanie et maintient son avantage en Arizona », écrit le NYT News Service.
Selon ces sondages à la sortie, Kamala Harris est en tête de justesse dans le Nevada, la Caroline du Nord et le Wisconsin, tandis que Donald Trump est en tête en Arizona. La course est « serrée » dans le Michigan, la Géorgie et la Pennsylvanie. Les résultats de ces sept courses, considérées comme essentielles pour la victoire au collège électoral, « se situent dans la marge d'erreur d'échantillonnage », ce qui signifie qu'aucun des deux candidats n'a d'avance définitive dans l'une ou l'autre de ces courses.
Plus de 70 millions de personnes ont voté dans les États qui permettent le vote anticipé, soit la majorité d'entre eux. On estime que 40 % des électeurs inscrits « dans les États les plus disputés » ont déjà voté, selon le service de presse du NYT. Ce qui tient lieu de reportage comprend des spéculations sur de légères majorités pour Kamala Harris pour ceux qui ont déjà voté et de légères majorités pour Donald Trump pour ceux qui n'ont pas encore voté, et ainsi de suite.
Les spéculations portent également sur la question de savoir si les démocrates conserveront leur majorité de 51 au Sénat et les républicains leur majorité de 221-214 à la Chambre des représentants. La grande majorité des sénateurs en lice devraient être réélus. Neuf courses sont considérées comme importantes pour le Sénat et penchent en faveur des républicains.
Vingt-deux des 435 élections à des postes à la Chambre des représentants devraient être décisives. Les démocrates ont besoin d'un gain net de quatre sièges et d'aucune défaite pour obtenir la majorité à la Chambre des représentants.
Pour créer un peu d'enthousiasme, Harry Enten, rédacteur à CNN, a déclaré : « La Chambre pourrait passer du contrôle par les républicains au contrôle par les démocrates, tandis que le Sénat pourrait passer du contrôle des démocrates à celui des républicains. Si cela se produisait, ce serait la première fois en plus de 230 ans d'élections au Congrès que les deux chambres du Congrès changent de contrôle partisan dans la direction opposée. »
Quel que soit le résultat des élections au Sénat et à la Chambre des représentants, on peut s'attendre à ce que le Congrès reste aussi dysfonctionnel que jamais en raison des rivalités intenses entre factions et du fait que souvent les tractations entre factions ne donnent plus lieu à des trêves comme avant, même temporaires.
Cet article est paru dans
Mardi 5 novembre 2024
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