Réponses aux accusations des États-Unis d'ingérence dans les élections

Les pays ciblés par les agences de renseignement américaines, soit Cuba, la Chine, l'Iran et la Russie, ont tous publié des déclarations pour condamner ces accusations comme étant non fondées et sans preuves.

Le ministre cubain des Relations extérieures, en réponse à des allégations provenant du Bureau du directeur du renseignement national (ODNI) et reprises dans le Miami Herald accusant Cuba de s'ingérer dans les élections en Floride, a publié une déclaration intitulée : « Rejet catégorique d'allégations non fondées d'ingérence dans les élections aux États-Unis ». Il y affirme, entre autres : « Le gouvernement des États-Unis ne peut citer aucune preuve ou indication, parce qu'il n'en existe pas, que Cuba a interféré ou a proposé d'interférer dans ses processus électoraux, ou qu'il favorise un homme politique de l'État de Floride ou d'un autre État de ce pays. Toute allégation en ce sens est absolument fausse.

« S'il ne s'agissait pas d'une plainte absolument infondée sur un sujet aussi grave, l'approche serait étonnante, car on pourrait interpréter que le gouvernement des États-Unis a fait un virage à 180 degrés et pour la première fois depuis plus d'un siècle considère qu'il est inapproprié de s'immiscer dans les processus électoraux d'autres pays. Cependant, aucun de ces articles ne laisse clairement entendre si ce gouvernement (de Washington) a l'intention d'abandonner une pratique aussi illégitime qu'inacceptable qui accompagne la politique étrangère des États-Unis depuis si longtemps ».

En réponse au rapport du 22 octobre de l'ODNI, un porte-parole de l'ambassade de Chine a dit que la Chine n'a aucune intention de s'ingérer dans les élections et souhaite que, peu importe le gagnant, celui-ci « s'engagera à développer des liens solides et stables entre les États-Unis et la Chine. »

La Mission de l'Iran aux Nations unies a publié une déclaration en réponse aux accusations des États-Unis d'ingérence dans les élections, affirmant : « En plus de n'avoir aucune crédibilité ni légitimité, de telles allégations sont fondamentalement non fondées, et totalement inadmissibles. » Elle a affirmé que « la République islamique de l'Iran ne se mêle pas des déchirements internes et des controverses électorales des États-Unis. L'Iran a déjà réitéré de façon non équivoque qu'il n'a aucune raison ni intention de s'ingérer dans les élections américaines ; par conséquent, il rejette catégoriquement de telles accusations. Le fait de continuer de répéter de telles allégations non-fondées ne pourra que miner leur crédibilité. »

L'ambassade russe à Washington, a dit : « Comme l'a dit à maintes reprises le président Poutine, nous respectons la volonté du peuple américain. Toutes insinuations au sujet de 'machinations russes' ne sont que des calomnies malicieuses », et que la Russie n'avait reçu « aucune preuve de ces accusations dans ses communications aves les représentants américains ».



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4 novembre 2024

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