Le Hezbollah répond aux incursions israéliennes de l'autre côté de la Ligne bleue

Le Hezbollah a qualifié de « fausse » l'affirmation d'Israël, le 1er octobre, selon laquelle ses forces auraient pénétré dans le sud du Liban.

Le mouvement de résistance libanais affirme que ses combattants sont prêts à une « confrontation directe » si les troupes israéliennes pénètrent dans le pays. Le porte-parole Mohammed Afifi a fait ces remarques dans un communiqué, après que l'armée israélienne a annoncé que ses troupes étaient entrées dans le sud du Liban plus tôt dans la journée en préparation d'une opération terrestre. Mohammed Afifi a ajouté qu'« aucun affrontement terrestre direct n'a encore eu lieu entre les combattants de la résistance et les forces d'occupation », soulignant que ces allégations étaient fausses. « Les combattants du Hezbollah sont prêts à une confrontation directe avec les forces ennemies qui osent ou tentent de pénétrer au Liban pour leur infliger des pertes. »

Le 2 octobre, l'armée libanaise a déclaré qu'une force militaire israélienne avait franchi la frontière, atteignant 400 mètres en territoire libanais avant de se retirer.

« Une force de l'ennemi israélien a franchi la Ligne bleue d'environ 400 mètres en territoire libanais dans les régions de Khirbet Yaroun et d'Aadeyseh, puis s'est retirée un peu après », a déclaré l'armée.

La Ligne bleue fait référence à la zone de démarcation qui sépare Israël du Liban.

Un porte-parole de la sécurité nationale des États-Unis a déclaré au Times of Israel que les raids limités que les Forces de défense israéliennes (FDI) ont lancés contre les postes du Hezbollah du côté libanais de la Ligne bleue sont « conformes au droit d'Israël de défendre ses citoyens et de ramener en toute sécurité les civils dans leurs foyers ». « Nous soutenons le droit d'Israël de se défendre contre le Hezbollah et tous les groupes terroristes soutenus par l'Iran », a déclaré le porte-parole du Conseil national de sécurité.

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd J. Austin III, s'est entretenu avec le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, le 30 septembre, selon la presse. Les rapports indiquent qu'ils « se sont mis d'accord sur la nécessité de démanteler l'infrastructure d'attaque le long de la frontière pour s'assurer que le Hezbollah ne puisse pas mener des attaques du type du 7 octobre sur les communautés du nord d'Israël. [...] Austin et le ministre Gallant ont discuté de l'importance de passer des opérations militaires à la voie diplomatique pour assurer la sécurité et la stabilité dès que possible. Austin et Gallant ont ensuite menacé l'Iran de graves conséquences si l'Iran décidait de lancer une attaque militaire directe contre Israël ».

Le Times of Israel a rapporté cette déclaration américaine comme la confirmation que « l'administration Biden semble exprimer son soutien aux raids que Tsahal a commencé à mener tard dans la nuit de lundi [29-30 septembre] au Liban, ciblant les sites du Hezbollah le long de la frontière ».



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2 octobre 2024

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