Remarques du président iranien, du président du parlement et du guide spirituel
Lors de la réunion hebdomadaire du cabinet du gouvernement de l'Iran, le 2 octobre, le président iranien Massoud Pezechkian a déclaré que l'opération de représailles de la République islamique contre Israël, baptisée « opération Vraie Promesse II », a prouvé que le système d'interception des missiles du dôme de Fer du régime d'occupation est « plus fragile que le verre ».
Il a souligné que l'Iran donnerait une « réponse plus écrasante » à toute nouvelle erreur israélienne. « L'Iran ne cherche pas la guerre, mais il ne la craint pas non plus », a-t-il noté, soulignant que la République islamique ne reconnaît aucune limite lorsqu'il s'agit de protéger la sécurité, l'autorité et la dignité de son peuple et de son pays.
« La récente opération de représailles a démontré que l'Iran ne prend jamais à la légère les questions d'honneur et de fierté nationale », a-t-il déclaré.
Le président a ajouté : « Après l'assassinat du martyr Haniyeh à Téhéran, qui constituait une violation manifeste de la souveraineté et de la sécurité nationale de l'Iran, les pays occidentaux n'ont cessé de demander à Téhéran de faire preuve de retenue, en promettant d'instaurer immédiatement un cessez-le-feu à Gaza. »
Massoud Pezechkian a noté que « le régime israélien criminel et sanguinaire a non seulement continué de tuer des femmes et des enfants, mais il a également étendu la portée de ses crimes au Liban, et les pays occidentaux sont restés silencieux ».
Il a également dénoncé la politique de deux poids deux mesures et l'inaction des organisations internationales et des pays occidentaux face aux actes criminels du régime israélien. Il a ajouté que Benjamin Netanyahou, le premier ministre « criminel » du régime israélien, avait publiquement menacé l'Iran lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies et ces pays sont restés silencieux face à un tel comportement.
Le président iranien a également exprimé l'espoir que la paix et la tranquillité soient rétablies dans la région et que les pays de la région se débarrassent des criminels et des oppresseurs.
Le président du parlement iranien, Mohammad Baqer Ghalibaf, a déclaré le 2 octobre que l'opération « Vraie Promesse II » a brisé l'illusion de sécurité véhiculée par le régime israélien et que l'entité sioniste se trouve désormais en position de faiblesse, tant sur le champ de bataille que dans le domaine de la guerre médiatique.
« Le régime avait déjà échoué dans son évaluation des prouesses militaires du Hezbollah lorsqu'il a subi une nouvelle défaite sur le plan du renseignement et de la sécurité à la suite de l'opération armée réussie à Tel-Aviv. Il ne s'était pas encore remis de ce revers lorsque ses allégations médiatiques sur de prétendues victoires ont été fracassées par le lancement de missiles iraniens.
« [..] La nuit dernière, les tyrans et les bellicistes, dont la seule force réside dans les frappes aériennes et les opérations terroristes, ont tremblé de peur, tandis que les nations musulmanes et les défenseurs de la liberté du monde entier étaient remplis de joie et d'espoir.
« L'ennemi, qui a cherché à dissimuler ses revers stratégiques en affichant de prétendus succès tactiques, tout en s'efforçant de saper l'esprit de combat et l'infrastructure militaire du front de la Résistance à travers des manoeuvres de guerre psychologique, n'a pas réussi à atteindre ses objectifs », a noté le président du parlement iranien. Il a déclaré : « Le régime israélien était convaincu d'avoir mis un terme aux activités du Hezbollah libanais par le biais d'opérations ciblées, notamment l'assassinat de Seyyid Hassan Nasrallah. Mais il ne s'attendait pas à se retrouver face à une version du Hezbollah libanais beaucoup plus renforcée par rapport à ce qu'il avait connu auparavant. »
Mohammad Baqer Ghalibaf a également fait remarquer que le régime sioniste, qui voit son existence et sa survie menacées, pourrait envisager de répéter ses erreurs précédentes et lancer un acte d'agression militaire contre l'Iran.
« Il doit savoir que nous nous sommes préparés à toute folie possible et que nous avons conçu un plan élaboré. Notre prochaine réponse à une éventuelle agression se situera à un niveau très différent », a-t-il déclaré, mettant en garde contre une attaque contre l'Iran.
Enfin, le président du parlement a conseillé aux États-Unis, en tant que principal soutien du régime israélien, de museler son chien enragé afin qu'il ne se blesse pas lui-même et ne cause pas de graves problèmes à son maître.
Le 2 octobre, le leader de la révolution islamique, l'ayatollah Seyyid Ali Khamenei, a rencontré un groupe de cadres dirigeants, de scientifiques de haut niveau et de militaires à Téhéran, à l'occasion des examens d'entrée à l'université.
« Dans notre région, la cause profonde des problèmes, qui mènent aux conflits, aux guerres, aux inquiétudes et aux hostilités, résulte de la présence des mêmes personnes qui prétendent prôner la paix et le calme dans la région, à savoir les États-Unis et certains pays européens », a déclaré le leader de la Révolution islamique.
« S'ils se retirent de cette région, sans l'ombre d'un doute, ces conflits, ces guerres, ces affrontements cesseront complètement, et les pays de la région pourront gérer eux-mêmes leurs affaires et les affaires de la région et vivre ensemble dans la paix, la bénédiction et la prospérité. »
L'ayatollah Khamenei a souligné qu'il aborderait dans un avenir proche les questions relatives à la bande de Gaza et au Liban.
(IRNA, Press TV)
Cet article est paru dans
2 octobre 2024
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