L'Iran lance une attaque de missiles sans précédent sur Israël

Les forces de la Résistance prennent l'initiative de vaincre le terrorisme et le génocide américano-sionistes

Dans la nuit du 1er octobre, l'Iran a lancé un barrage sans précédent de plus de 180 missiles sur Israël. Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a déclaré que son attaque était une réponse aux attaques meurtrières d'Israël contre la population de Gaza et du Liban, ainsi qu'à l'assassinat de Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, et du commandant du CGRI Abbas Nilforoushan à Beyrouth le 27 septembre et à l'assassinat du chef du Hamas, Ismaël Haniyeh à Téhéran en juillet.

Selon les déclarations du CGRI, les missiles visaient des « cibles militaires et sécuritaires vitales » en Israël, en particulier trois bases dans la région de Tel-Aviv. Le siège de l'agence d'espionnage israélienne, le Mossad, et la base aérienne Nevatim, qui abrite les avions de guerre F-35 du régime, figuraient parmi les sites ciblés par le CGRI, selon les rapports de presse.

L'assaut, accompagné d'une cyberattaque à grande échelle, s'est également fait, pour la première fois, avec les nouveaux missiles balistiques hypersoniques Fatah que possède l'Iran. Le CGRI a déclaré que 90 % des projectiles tirés ont atteint leur cible.

Plateforme pétrolière israélienne en feu au large de Gaza, après une attaque de missiles iraniens, 1er octobre 2024

Malgré les démentis d'Israël et des États-Unis, qui ont affirmé que leurs armées avaient collaboré pour abattre la plupart des projectiles tirés par l'Iran, des images vidéo permettent de voir que les missiles ont bel et bien atteint des villes et des villages importants. L'armée israélienne a déclaré que seuls « quelques » impacts ont été enregistrés dans le centre et le sud du pays et selon les services d'urgence israéliens deux personnes ont été blessées par la chute d'éclats d'obus dans la région de Tel Aviv.

Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a dit que l'armée américaine s'était « coordonnée étroitement » avec ses homologues israéliens pour abattre les projectiles. « Des destroyers de la marine américaine se sont joints aux unités de défense aérienne israéliennes pour tirer des intercepteurs afin d'abattre les missiles entrants », de déclarer M. Sullivan aux journalistes à la Maison Blanche. Il a dit qu'aucun décès n'a été signalé en Israël : « Bref, sur la base de ce que nous savons à ce stade, cette attaque semble avoir été vaincue et inefficace. »

Chronique de Palestine rapporte les propos du porte-parole militaire du Hamas, Abou Obaïda : « La riposte iranienne, qui a couvert toute la géographie de la Palestine occupée [...] a porté un coup dur à l'occupation criminelle qui pensait que son saccage dans la région et son agression contre son peuple pouvaient rester sans punition. »

Le porte-parole militaire affirme que la riposte iranienne était « un jour exceptionnel dans l'histoire de la lutte ». « Les feux de la résistance de la nation se sont croisés dans le ciel de la Palestine, et Tel Aviv a été exposé aux frappes des combattants du Yémen, du Liban, de la Palestine et de l'Iran. C'est un appel à toutes les personnes libres de la nation à s'engager dans la libération de la Palestine », a déclaré Abou Obaïda.

L'équipe de Chronique de Palestine écrit :

« En effet, la nature de l'attaque coordonnée indique qu'un an après le déclenchement de la guerre et du génocide israéliens à Gaza, la coordination entre tous les membres de ce que l'on appelle l'axe de la résistance continue de fonctionner à plein régime.

« En fait, la dernière coordination dépasse celle des arrangements militaires typiquement associés au concept de 'l'unité du carré', pour atteindre également un niveau élevé de coordination géostratégique.

« La réponse décisive de l'Iran et l'interprétation des attaques par divers membres de l'axe de la résistance, telle qu'exprimée dans les mots d'Abou Obaïda, laissent entendre que les ennemis d'Israël ont réussi à rétablir la dissuasion.

« Les jours à venir risquent d'être décisifs. »

(Al Jazeera, Palestine Chronicle, Press TV. Photos : Quds)

Cet article est paru dans

2 octobre 2024

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