Israël subit les conséquences économiques de ses guerres
La Israeli Broadcasting Corporation (KAN) a rapporté que les frappes du régime israélien sur le Liban le lundi 23 septembre ont coûté à l'État sioniste quelque 650 millions de shekels (173 millions de dollars américains). Les fonctionnaires notent que si la campagne de frappes aériennes sur le Liban dépasse 10 jours, elle nécessitera l'approbation d'une augmentation budgétaire.
Les médias israéliens ont également cité un ancien responsable du service de sécurité Shin Bet qui dit : « La capacité du Hezbollah à lancer des roquettes vers le centre d'Israël ne doit pas être sous-estimée. » L'ancien fonctionnaire a ajouté : « Ce que [le chef du Hezbollah, Sayyid Hassan] Nasrallah a fait aujourd'hui n'est qu'un petit aperçu de ce qu'il a en réserve [...]. Dès que ces intercepteurs seront déployés, les coûts monteront en flèche. »
La revue The Economist souligne qu'une guerre à grande échelle porterait gravement atteinte à la croissance économique d'Israël, peut-être même plus que l'impact de l'opération de la Résistance palestinienne du 7 octobre 2023. Selon la revue, le scénario le plus alarmant auquel Israël est confronté aujourd'hui est que la guerre s'étende à ses principaux centres commerciaux, y compris Tel-Aviv. Même une escalade militaire plus limitée dans les régions du nord pourrait pousser l'économie israélienne au bord du gouffre. Les dépenses militaires devraient augmenter de manière significative, ce qui pèserait davantage sur les ressources financières de l'État sioniste. En outre, les banques israéliennes sont confrontées à une importante sortie de capitaux, les investisseurs cherchant à transférer leurs fonds à l'étranger, selon la revue économique.
(Al Mayadeen)
Cet article est paru dans
26 septembre 2024
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