L'agression criminelle américano-sioniste se poursuit
Résistance inébranlable au terrorisme et au génocide israéliens
Plus de 1 000 frappes aériennes d'Israël ont été signalées
lundi 23 septembre. Elles visaient les villages et villes
libanais de Cana, Ain Baal, al-Aqbiya, al-Sultaniyya, Siddiqin,
Jabal al-Batm, Dabial, Markaba, Arabsalim, Aytit, Maaraka, et
Nabatieh al-Fawqa, ainsi que le pont qui relie Jezzine et
Marjayoun, dans l'extrême sud du Liban.
Le 24 septembre, le ministère libanais de la Santé a indiqué
que l'agression israélienne au Liban avait à ce jour tué 569
personnes, dont 50 enfants, et fait 1835 blessés.
Dans la nuit du 25 au 26 septembre, Israël a lancé plus de 60
frappes aériennes sur la région de la Bekaa, selon Al
Mayadeen. Une de ces frappes, qui visait un bâtiment
abritant des travailleurs syriens et leurs familles, a tué 23
personnes, dont des enfants, dans la ville de Younine, dans le
nord de la Bekaa. Une autre frappe dans la ville de Karak a tué
11 personnes. Les frappes aériennes israéliennes ont également
visé de nombreuses villes du sud du Liban, notamment Tebnine,
Nabatieh, Kfar Tibnit, Bazouriye, al-Baysarieh, Zefta, Aitit et
Anqoun.
L'ancien premier ministre Saad Hariri a dit que « l'unité et la solidarité nationales étaient un devoir moral et politique à ce stade de l'histoire libanaise. Nos populations du Sud, de la Bekaa et de la Dahiya sont une responsabilité envers tout le peuple libanais, et leur victoire précède toute autre considération. »
Le Parti social nationaliste syrien considère l'escalade actuelle constituaient une guerre concertée visant à soumettre l'ensemble de l'Axe de la Résistance et soutient qu'un tel résultat ne serait jamais reconnu.
Le président irakien Abdel Latif Rashid a appelé la « communauté internationale à prendre position pour mettre fin aux actions d'agression contre le Liban, qui pourraient avoir des conséquences dangereuses ».
Les ministres arabes des Affaires étrangères ont condamné « l'escalade de l'agression israélienne contre le Liban, en particulier depuis lundi matin ».
Le Front démocratique de libération de la Palestine a appelé à « la poursuite des mouvements populaires et des manifestations dans les rues pour exprimer la colère contre la guerre de destruction et de génocide en cours, qui s'est étendue au Liban bien-aimé et à son peuple frère, dans le but d'affaiblir le front de soutien à la résistance palestinienne ». La déclaration a salué la « vaillante Résistance islamique et l'esprit des centaines de martyrs qui se sont levés dans leur détermination et leur position ferme, et dans la réponse courageuse et douloureuse à l'ennemi, défendant le Liban, son peuple et sa terre, tout en continuant à soutenir le peuple palestinien et sa Résistance contre le génocide en cours, devant l'incapacité de la communauté internationale et du Conseil de sécurité de l'arrêter ».
Manifestation à Montréal en soutien au Liban 24 septembre 2024
En Palestine, le 26 septembre marque les 356 jours de la guerre
génocidaire contre Gaza, soutenue par les États-Unis. Israël
poursuit ses frappes aériennes et ses tirs d'artillerie et
continue de tuer et de blesser des civils. Les médias rapportent
le 26 septembre que les bulldozers de l'armée israélienne ont
causé des dommages considérables aux routes, aux systèmes
d'égouts et aux entreprises en Cisjordanie occupée et les
habitants de la région parlent d'un niveau de dévastation sans
précédent.
Le 25 septembre, Osama Hamdan, haut responsable du Hamas, a
réitéré que pour que la résistance palestinienne et libanaise
cesse ses opérations, l'agression israélienne dans la bande de
Gaza et au Liban doit cesser. « La résistance ne veut pas voir
l'agression contre Gaza ou notre peuple au Liban se prolonger,
mais le régime d'occupation et ses partisans doivent comprendre
que la résistance ne se rendra jamais », a souligné le
responsable du Hamas.
Cet article est paru dans
26 septembre 2024
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