Les chefs d'État et de gouvernement et les ministres des Affaires étrangères s'adressent à l'Assemblée générale

Dans son intervention à l'Assemblée générale des Nations unies, le premier ministre carton découpé du Canada, Justin Trudeau, a tenu ses propos habituels, vides de sens, chauvins, arrogants et méprisants à l'égard des problèmes réels auxquels sont confrontés la majorité de la population mondiale, la planète terre et l'humanité elle-même. Son allocution est une honte pour tout Canadien de conscience qui l'a vu ou entendu lancer des défis aux autres tout en faisant l'éloge des politiques de son gouvernement. Le Canada est partie intégrante du gouvernement de guerre des États-Unis, qui appuie le génocide israélien, la guerre par procuration des États-Unis/OTAN en Ukraine qui a pour objectif de détruire la Russie, les tentatives renouvelées des États-Unis de contrôler Haïti, les tentatives continues d'orchestrer des coups d'État  dans tous les pays qui ne sont pas de connivence avec les États-Unis afin d'isoler la Russie et la Chine et de maintenir la mainmise des institutions américaines sur tous les aspects des relations internationales. Sur un air d'insouciance, Justin Trudeau a parlé du programme national de garde des jeunes enfants, de son programme de repas scolaires et de soins dentaires, comme d'un engagement du Canada envers toutes les générations. « Ces choix reflètent un engagement à investir dans notre peuple et dans notre avenir, a-t-il dit. Mais aussi un engagement à s'attaquer ensemble aux grands problèmes mondiaux. »

Même ces projets sont des stratagèmes pour payer les riches et ils sont une bien piètre compensation pour la destruction et la privatisation des programmes sociaux. Et ce ne sont même pas des programmes libéraux, ce sont des concessions qui lui ont arrachées le NPD pour continuer de collaborer et de soutenir son gouvernement minoritaire.


Le ministre cubain des Relations extérieures Rodríguez Parrilla intervient au sommet, le 22 septembre 2024

En revanche, le ministre cubain des Relations extérieures Bruno Rodriguez Parrilla, dans son discours au Sommet de l'avenir, a parlé ouvertement des problèmes vécus par les pays en développement et de la nécessité de réformes en profondeur pour s'y attaquer. Il a souligné que « nos débats sur l'avenir se déroulent alors que le génocide en Palestine se poursuit, sans réponse réelle de la communauté internationale, alors même que les institutions et les travailleurs des Nations Unies sont ciblés par les tirs d'Israël ».

« Il sera difficile de croire en cet avenir tant et autant que les pays développés s'opposent aux réformes en profondeur de l'architecture financière internationale, ce qui devrait être au c ur des discussions aux Nations unies », a poursuivi le représentant cubain. Il a expliqué: « Puisque ces revendications ont été amenuisées dans le Pacte de l'avenir, devons-nous croire aux promesses d'un plus grand accès aux ressources indispensables à notre développement? Comment croire à la promesse de paix, de non-ingérence ou de multilatéralisme alors que la coercition, l'égocentrisme, la domination et l'hégémonisme sont en croissance et que la Charte des Nations unies et le droit international sont violés? »

Voilà qui est bien dit.




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25 septembre 2024

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