Journées de grève dans les semaines à venir
Trois autres journées de grève ont été annoncées pour les 21, 22 et 23 novembre pour les travailleuses et travailleurs membres du Front commun. Les 80 000 membres de la Fédération interprofessionnelle de la Santé du Québec (FIQ) vont débrayer les 8 et 9 novembre et encore les 23 et 24 novembre, tandis que les 66 5000 enseignantes et enseignants de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) vont débuter une grève générale le 23 novembre.
Dans le secteur de la santé, les services se donneront selon la Loi sur les services essentiels. Quant au milieu de l'éducation, les centre de services scolaires du Québec ont eu le temps nécessaire pour aviser les parents que les cours et les services de gardes reprendront dès 11 h ou en après-midi.
La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) a avisé le gouvernement et a informé la population qu'elle a aussi en main un mandat de grève générale illimitée, après les débrayages des 7 et 8 novembre déjà annoncés.
Rappelons que depuis les mois d'octobre et novembre 2022 – voilà un an – ces organisations de travailleurs ont déposé leurs demandes au gouvernement Legault et ont offert leur temps et énergie pour en arriver à un nouveau contrat de travail qui tienne compte des responsabilités qu'ils ont face à la population. Depuis un an, ils exercent différents moyens de pression pour faire connaître au gouvernement leur détermination à améliorer leurs conditions de travail, qui sont les conditions de soins et de services qu'ils dispensent à tous et toutes.
Il est clair que les travailleurs du secteur public et la population ne font qu'un en ce qui concerne qui doit être au coeur des décisions prises en santé, en éducation et en programmes sociaux, pour que les soins nécessaires soient disponibles en qualité et en quantité. C'est cette unité qui frappe de plein fouet l'arrogance du gouvernement Legault qui a déclaré le 17 octobre passé, « Les syndicats pensent toujours qu'ils doivent faire la grève pour s'assurer de faire le plus de gains possibles. Donc on va attendre la grève [...] »
Le Front commun y a justement répondu : « Le gouvernement est-il en train de nous dire que s'il refuse d'avancer aux tables depuis un an, s'il persiste avec ses offres déconnectées, avec ses attaques contre nos conditions de travail et avec son arrogance, c'est parce qu'il attendait une grève ? Toutefois, si notre message n'était pas entendu, une deuxième séquence pourrait être exercée, laquelle constituerait le plus grand mouvement de grève qu'ait connu le secteur public depuis 50 ans. »
Cet article a été publié dans
Numéro 59 - 8 novembre 2023
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