Le droit de grève est un mécanisme juridique qui permet de contrôler le gouvernement
Les enseignants et les travailleurs de
l'éducation sont partout en action devant le congrès du Parti
progressiste-conservateur de l'Ontario à Niagara Falls, le 22
février 2020, pour s'opposer aux coupures
et à la restructuration de l'éducation.
Jusqu'à ce qu'un accord soit conclu avec le gouvernement pour un nouvelle convention collective dans l'éducation de la maternelle à la 12e année, la perspective d'une grève des enseignants et des travailleurs de l'éducation dans toutes les communautés de la province peut tenir le gouvernement en échec s'il tente d'apporter des changements unilatéraux au système, ce qu'il fait depuis qu'il a été élu pour la première fois. Si un processus d'arbitrage de différends exécutoire est engagé, une fois qu'il est approuvé, il n'existe aucun moyen légal de s'opposer aux mesures arbitraires du gouvernement par une grève ou le retrait coordonné des activités périscolaires ou d'autres sanctions administratives, par exemple. Au contraire, toute action coordonnée constituerait une grève, bien qu'aucune convention collective n'ait été conclue, ce qui signifie que le mécanisme juridique permettant de dire « non » a disparu. Étant donné la propension du gouvernement à gouverner par décret, il est dangereux d'y renoncer avant qu'un accord acceptable n'ait été conclu, car cela donne à ce gouvernement les coudées franches à bien des égards. C'est un point à prendre en considération.
Cet article a été publié dans
Numéro 51 - 18 septembre 2023
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