Association des infirmières et infirmiers de l'Ontario
Le budget provincial est une
déception pour les infirmières en quête
d'espoir
et d'améliorations à court terme.
Le budget provincial n'a pas fourni l'espoir et
le répit à court terme dont les infirmières de
l'Ontario avaient cruellement besoin, a déclaré
l'Association des infirmières et infirmiers de
l'Ontario (AIIO).
La présidente de l'AIIO, Vicki McKenna,
infirmière autorisée, a déclaré : «
L''augmentation de 3,4 % du financement
ne suffit pas pour que le système rattrape les
retards cumulés en chirurgie une fois la pandémie
passée. Le budget ne résout pas les compressions
dans la santé publique que ce gouvernement a fait
quelques mois à peine avant la pire crise de santé
publique depuis un siècle, et il ne s'engage pas
non plus à accélérer les niveaux d'affectation du
personnel infirmier dans les établissements de
soins de longue durée ou à améliorer la qualité et
la fréquence des inspections de ces
résidences. » [...]
McKenna note : «
Chaque Ontarien a besoin et mérite un congé de
maladie payé, ce qui garantirait que ceux qui ne
peuvent pas travailler à domicile puissent rester
à la maison lorsqu'ils sont malades. Nous savons
que l'Ontario doit stabiliser l'affectation du
personnel infirmier dans nos établissements de
soins de santé, et le budget ne mentionne aucune
mesure précise à cet effet. Bien qu'il reçoive des
fonds fédéraux pour l'aide face à la COVID-19, le
gouvernement continue de répartir ce financement
d'urgence sur plusieurs années, alors qu'il
pourrait être utilisé maintenant pour couvrir les
coûts immédiats de la reconstruction de la
capacité de notre système de soins de santé.
« Il y a très peu de choses dans ce budget qui
sont un soulagement immédiat dont nos infirmières
autorisées et nos professionnels de la santé
dévoués ont besoin, dit-elle. L'AIIO aimerait voir
plus de financement aller aux soins de santé à but
non lucratif, plutôt qu'aux établissements qui
fonctionnent pour le profit et qui ont tant
souffert pendant la COVID-19. L'annonce du
financement pour plus d'infirmières dans les
maisons pour personnes âgées ne prend pas en main
l'affectation du personnel infirmier autorisé en
soins de longue durée.
« S'il y a eu une leçon à tirer de la
COVID-19, c'est que le fait de priver notre
système de santé et nos unités de santé publique
de financement et de personnel a de réelles
conséquences, dit-elle. Les Ontariens, nos
infirmières et nos professionnels de la santé de
première ligne ont payé cher pour cela pendant la
pandémie. Notre système de soins à domicile a
souffert et aurait pu être utilisé pour renforcer
les services aux personnes âgées. Nous aurions dû
tirer les leçons du passé, du SRAS, mais il n'y a
rien sur la mise en oeuvre du principe de
précaution pour assurer la sécurité du personnel
ou des patients, des résidents et des clients. Il
n'y a rien dans l'embauche d'infirmières
autorisées pour combler l'écart en Ontario entre
les niveaux d'affectation du personnel
d'infirmières autorisées par rapport au reste du
pays. Pour un budget axé sur la santé des gens, le
budget manque de détails sur les soins aux
infirmières qui soignent les Ontariennes et
Ontariens. »
Cet article est paru dans
Numéro 24 - 2 avril 2021
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