La porte-parole Robyn Bunn a déclaré à iNFOnews : « Tous les travailleurs étrangers temporaires méritent un statut à leur arrivée [au Canada] en reconnaissance qu'ils ne sont pas temporaires et ne sont pas étrangers ... le statut temporaire les empêche d'accéder à leurs droits et avantages et permet d'expliquer aussi que les conditions dans les exploitations agricoles constituent parfois de l'exploitation et de l'abus parce qu'ils peuvent être considérés comme temporaires et remplaçables. » RAMA travaille beaucoup avec les travailleurs agricoles migrants qui sont amenés au Canada dans le cadre d'un programme qui leur fournit des visas qui leur permettent seulement de rester un maximum de huit mois au Canada et de ne travailler que pour un seul employeur. Les qualifier de « temporaires » alors que nombre d'entre eux travaillent dans l'Okanagan depuis 20 ans, c'est déformer leur contribution et leur importance pour le secteur agricole. Robyn Bunn a également fait valoir que l'on ne peut pas vraiment les appeler « étrangers » parce que chaque année beaucoup vivent et travaillent au Canada plus longtemps que dans leur pays d'origine. La plupart des travailleurs agricoles migrants de la Colombie-Britannique viennent du Mexique. Une fraction des 4 500 travailleurs agricoles migrants qui viennent en Colombie-Britannique chaque année est parrainée pour obtenir la citoyenneté. Les autres sont renvoyés chez eux. S'ils obtenaient le statut d'immigration permanent, Bunn dit que cela « signifierait que les visas n'ont pas de date d'expiration. Cela voudrait dire qu'ils sont traités comme des résidents permanents dans tous les sens du terme et donc qu'ils reçoivent des soins de santé, qu'ils ont accès aux prestations et à tout ce que les résidents permanents obtiennent. Ils peuvent faire venir leur famille et faire partie de notre communauté, s'ils choisissent de le faire. » À Vancouver, le 18 septembre, une bannière
exigeant
un « statut d'immigration complet pour tous »
a été affichée à la
station SkyTrain Broadway-City Hall à 7
h 30. Les piqueteurs
ont rencontré les usagers des navettes du matin et
distribué des
exemplaires des articles de Forum ouvrier
qui exigent un statut
permanent pour tous et toutes et
la lettre ouverte au gouvernement fédéral du
Réseau des droits des
migrants.
À un autre endroit très fréquenté près du viaduc de Venables et de la rue Main, Sanctuary Health a déployé une immense banderole tenue par huit personnes saluant les automobilistes du matin, dont beaucoup ont klaxonné en soutien. Il s'agissait d'une préparation vigoureuse pour la journée nationale d'action du 20 septembre dont l'objectif était une fois de plus que le Canada doit défendre les droits de tous les migrants au Canada et accorder immédiatement le statut aux 1,6 million de personnes vivant ici sans statut de résident permanent. Le statut de résident permanent doit être reconnu afin que tous les migrants puissent acquérir ce dont ils ont besoin pour mener une vie digne et sécuritaire. Comme le disait l'appel lancé pour la précédente journée d'action pancanadienne : « Pendant trop longtemps, ceux d'entre nous qui n'ont pas le statut de résident permanent n'ont pas été en mesure d'obtenir des services universels ou de se prononcer contre les mauvais patrons et les structures de pouvoir. La COVID-19 a exacerbé notre crise. Nous avons perdu des vies et notre moyen de subsistance. Nous avons été exclus du droit à recevoir le soutien dont nous avons besoin. Nous avons besoin d'une société à une seule vitesse où tout le monde dans le pays a les mêmes droits et opportunités, et cela signifie un statut d'immigration complet et permanent pour tous. Plus de racisme, plus de décès, plus d'exploitation, un statut maintenant ! » SudburySt. CatharinesHamilton
Toronto
Montréal
Halifax
(Photos : FO, Alliance des travailleurs migrants pour le changement, Réseau des droits des migrants, Sanctuary Health, No One Is Illegal Halifax)
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