Révision législative de 2020 de l'indemnisation des travailleurs accidentés
Questions
liées
au
guide
de
soumission écrite
Le guide demande des opinions sur 19
questions, dont la plupart concernent des
changements apportés en 2018 à la législation
sur la Commission des accidents du travail (CAT).
Dans de nombreux cas, un espace pour les
répondants indique s'ils veulent maintenir le
statu quo, modifier une prestation ou condition,
ou l'éliminer complètement.
Forum ouvrier résume les enjeux de cette
révision
- Les gains assurables : les
prestations des accidentés du travail sont
maintenant basées sur 90 % des gains
sans limite. Devrait-il y avoir une limite sur le
maximum de gains assurables ?
- Le coût de la vie : les
ajustements liés au coût de la vie (COLA) sont
présentement au maximum. Devraient-ils être
réduits ?
- L'indemnisation dans les cas de présomption :
L'indemnisation
dans
les
cas
de
présomption pour les traumatismes psychologiques
devrait-elle être préservée, enlevée ou
modifiée ? Lorsqu'un travailleur reçoit un
diagnostic de lésion psychologique à la suite d'un
ou plusieurs événements traumatisants identifiés à
l'endroit de travail, la lésion est présumée être
liée au travail à moins de preuve contraire. Le
guide affirme qu'en raison de ce changement, le
nombre de demandes d'indemnisation accepté pour
des traumatismes psychologiques a augmenté
de 40 %.
- Les avantages sociaux en santé : les
employeurs devraient-ils être obligés de continuer
de maintenir les avantages sociaux en santé pour
les travailleurs qui reçoivent des indemnisations
liées aux accidents du travail ?
- L'aide intérimaire : l'aide
intérimaire en raison de difficultés financières
disponible aux travailleurs et aux employeurs
devrait-elle être maintenue ou retirée de la
législation ? Selon le guide, il y a 98
demandes pour de l'aide intérimaire en attente
d'une décision, dont 96 proviennent des
travailleurs et 2 des employeurs. Quinze
demandes seulement ont été accordées.
- La réintégration des travailleurs
accidentés : les employeurs
devraient-ils être obligés de réintégrer des
travailleurs accidentés lorsque ceux-ci sont prêts
à retourner au travail ? L'information
disponible laisse entendre que le gouvernement
pourrait exonérer des petits employeurs et imposer
un délai maximum après l'accident. La
responsabilité juridique de l'employeur
d'accommoder le travailleur est mentionnée, ainsi
que le fait que le seul recours du travailleur est
une plainte relative aux droits humains, ce qui
peut prendre jusqu'à 793 jours en Alberta
avant d'être résolu.
- La résiliation du travail modifié :
on note dans le guide que certaines parties
prenantes exigent qu'un travailleur congédié avec
cause devrait perdre ses prestations d'accidenté
du travail. Les commentaires dans le guide
indiquent que le ministère n'est pas intéressé à
prendre en main cette proposition en raison de son
illégalité évidente.
- Tous les montants « excédentaires »
devraient-ils être retournés aux employeurs ?
On définit un montant excédentaire comme étant le
montant qui excède le ratio entièrement financé
(114 à 128 %). Les montants
excédentaires en ce moment peuvent servir à des
initiatives de gestion de la santé, de la sécurité
et de l'invalidité, mais ils peuvent aussi être
retournés à l'employeur.
- Une demande de réexamen : un
processus en trois étapes pour le réexamen des
décisions de la Commission des appels a été mis en
place avec la législation de 2018. La législation
devrait-elle revenir à un processus à une
étape ?
- Les délais pour appels : les
travailleurs ont maintenant deux ans pour en
appeler d'une décision de la commission d'examen
de la CAT à la Commission des appels. Ce délai
devrait-il rester tel quel ou être réduit à un
an ?
- Le bénéfice du doute : ce libellé
a été ajouté en 2018. Selon le guide, ce
changement n'est pas majeur et n'a pas besoin
d'être révisé.
- Les associations industrielles :
le contrôle législatif des sept associations
industrielles de santé et de sécurité financées
par des cotisations obligatoires des employeurs
devrait-il être maintenu ou un tel contrôle est-il
« intrusif » ?
- Le Comité consultatif des maladies et
lésions professionnelles : ce comité a
été créé en 2018, sans que la liste des
maladies et lésions professionnelles n'ait été
mise à jour depuis 4 décennies. Devrait-il
être maintenu ou dissolu ?
- Le choix d'un médecin indépendant : un
travailleur peut présentement choisir un médecin
indépendant à partir d'un répertoire du Bureau des
panels médicaux plutôt que de se voir assigner un
médecin. Selon le guide, ceci n'occasionne pas de
délais ni de problèmes, cependant, le guide oublie
de mentionner que souvent la question de choix ne
se pose même pas puisque dans le répertoire de
spécialistes ne figure parfois qu'un seul médecin.
-La sélection de la CAT et du panel d'examen
de la CAT : la Commission et le panel
d'examen périodique sont présentement choisis à
partir de nominations proposées par des
organisations représentant les travailleurs, les
employeurs et le public. Les commentaires laissent
entendre que le gouvernement compte revenir à ce
que le gouvernement soit le seul à décider.
La dernière question est : « Avez-vous des
suggestions pour uniformiser la loi et ses
règlements connexes afin de réduire la
paperasserie, les fardeaux réglementaires et/ou
administratifs, tout en appuyant les travailleurs
accidentés ? »
Cet article est paru dans
Numéro 55 - Numéro 55 - 20 août 2020
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Révision législative de 2020 de l'indemnisation des travailleurs accidentés
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