Le besoin de sécurité des
travailleurs du transport en commun
Les travailleurs réclament des masques faciaux dans les transports en commun
Le 8 mai, la section locale 113 du Syndicat
uni du transport (SUT), qui
représente 11 500 hommes et femmes qui
font fonctionner et entretiennent le troisième
plus grand système de transport en commun en
Amérique du Nord, ainsi que les opérateurs de
Transdev Canada dans la région de York, juste au
nord de la ville de Toronto, a réclamé que le port
d'un masque facial soit obligatoire dans le
transport en commun afin de prévenir la
transmission de la COVID-19. Son communiqué de
presse se lit ainsi :
« Le syndicat qui représente 12 000
travailleurs de la Société des transports de
Toronto (TTC) demande à la ville de Toronto de
rendre obligatoire, pour les passagers de la TTC,
le port d'un masque facial ou d'un couvre-visage
dans le transport en commun local.
« À la veille de la coupure de 15 % du
service du transport en commun, qui entre en
vigueur le dimanche 10 mai, la section
locale 113 du Syndicat uni du transport (SUT)
s'inquiète que les coupures de services mènent à
un achalandage accru sur plusieurs routes de la
TTC, augmentant du même coup le risque de
propagation du virus à la TTC.
« 'Ce qui va se produire est très clair :
alors que plus d'entreprises rouvrent, plus de
gens utiliseront le transport en commun tandis que
le nombre de véhicules sur la route diminuera', a
dit Carlos Santos, le président de la section
locale du SUT. 'La ville de Toronto doit
protéger les travailleurs et le public en rendant
obligatoire le port du masque à la TTC'.
« De nombreuses municipalités nord-américaines,
dont New York et Montréal, ont rendu obligatoire
le port du masque dans le transport en commun ou
songent à le faire.
« La revendication de la section locale 113
du SUT du port d'un masque dans le transport en
commun local est mise de l'avant au moment où le
gouvernement de l'Ontario et la ville de Toronto
entreprennent la réouverture de l'économie, ce qui
augmentera le nombre de passagers de la TTC.
« 'Alors que l'Ontario se prépare à rouvrir
l'économie, ce n'est pas le temps de vaciller en
ce qui concerne la protection du public et des
travailleurs', a dit Carlos Santos. 'Nous
devons être prêts pour l'augmentation du nombre de
passagers, car un plus grand nombre de personnes
dépendront maintenant de la TTC pour se rendre au
travail de façon sécuritaire.' »
« En dépit de la demande faite par de nombreuses
organisations, dont la section locale 113 du
SUT, les gouvernements fédéral et provinciaux
n'ont toujours pas fourni un appui financier
d'urgence à la TTC et aux autres services de
transport en commun. Sans une action urgente de la
part des plus hauts niveaux de gouvernement, la
TTC prévoit mettre à pied 1200 travailleurs
et faire une coupure de 15 % dans les
services de transport. Ces compressions dans les
services auront un impact significatif sur les
nombreux travailleurs essentiels à bas revenu qui
dépendent de la TTC pour se rendre dans les
hôpitaux, dans les établissements de soins de
longue durée, dans les épiceries, les pharmacies
et les autres services essentiels durant la
pandémie de la COVID-19.
« 'Les travailleurs du transport en commun
ont été aux premières lignes de la pandémie à
coronavirus depuis les tout débuts', a dit Carlos
Santos. 'Au lieu d'appuyer les travailleurs
de la TTC qui se sont mis à risques, eux et leurs
proches, le gouvernement, par son inaction, a
préparé le terrain à la mise à pied d'un grand
nombre de travailleurs du transport en commun et
va heurter les personnes parmi les plus
vulnérables de notre ville, qui dépendent de la
TTC. Comment cela est-il juste ?' »
Cet article est paru dans
Numéro 36 - Numéro 36 - 26 mai 2020
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Le besoin de sécurité des
travailleurs du transport en commun: Les travailleurs réclament des masques faciaux dans les transports en commun
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