Les travailleurs du transport en commun

Les travailleurs de Toronto luttent pour améliorer les protections de santé et de sécurité pour tous

Dans la nuit du 12 mars, une dizaine de travailleurs de la Commission de transport de Toronto (TTC) ont refusé collectivement de travailler dans un dépôt de tramways car ils étaient préoccupés par certains aspects du travail de nettoyage à fond des tramways. Ce refus de travail au dépôt de Roncesvalles a fait l'objet d'une enquête du ministère ontarien du Travail qui a déclaré que les travailleurs pouvaient retourner au travail. Carlos Santos, le président de la section locale 113 du Syndicat uni du transport (SUT), qui représente environ 12 000 travailleurs du transport en commun à Toronto et dans la région de York, a dit dans un communiqué de presse que le refus de travail « visait à maintenir des précautions raisonnables » afin de protéger les travailleurs. « Le refus de travail a permis l'adoption de normes plus sévères pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs », a-t-il dit.

Sur son site Web, la section locale 113 du SUT présente les mesures qu'elle a fait adopter pour améliorer les protections de santé et de sécurité de tous les travailleurs et les passagers.

« Depuis que la menace du coronavirus est connue, la section locale 113 du SUT a demandé que la TTC fasse tout ce qu'il faut faire pour garantir un environnement sécuritaire, propre et salubre pour tous ses membres. Après des semaines de demandes persistantes de la part de la section locale, la TTC a accepté, le 18 mars, de permettre aux travailleurs de porter des masques de protection au travail. C'est une mesure importante que la section locale a remportée pour aider les membres à protéger leur santé au travail. D'autres mesures de sécurité comprennent l'embarquement par toutes les portes sur les véhicules de la TTC parce que cela permet d'éviter un engorgement aux entrées et permet une distanciation sociale sécuritaire aux travailleurs de la TTC et aux passagers. Les changeurs et les agents du service aux clients peuvent demeurer dans leur cabine aussi longtemps qu'ils le veulent pour toute préoccupation de santé et de sécurité. En plus de ces mesures de protection, la section locale 113 du SUT a obtenu d'importants changements de politique de la TTC, dont le paiement à 100 % lorsque les membres doivent aller en quarantaine ou en isolement pendant 14 jours ( l'évaluation se fait cas par cas). Aucun billet de médecin n'est requis jusqu'au 31 mars 2020 inclusivement, et les membres ont obtenu l'assurance qu'ils seront payés selon la norme du 75 % s'ils ne vont pas bien. Là où c'est nécessaire, des procédures pour un meilleur nettoyage et une meilleure désinfection des endroits de travail ont été adoptées.

« Alors que notre pays fait face à des mesures sans précédent pour combattre la pandémie du coronavirus, nos membres se présentent au travail pour faire en sorte que les passagers de la TTC, dont plusieurs sont des travailleurs de la santé, arrivent à leur destination de façon sécuritaire. Pendant ce temps-là, à l'arrière-scène, nos travailleurs d'entretien travaillent fort pour garder le système de la TTC propre et sécuritaire, notamment les véhicules, les stations et les autres endroits de travail. »


Cet article est paru dans

Numéro 16 - 1er avril 2020

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