Dans Le Renouveau d’aujourd’hui, nous informons nos lecteurs de la prise de position très significative du Conseil des chefs de la Confédération des Haudenosaunee et des mères de clan qui exigent le retrait d’un bureau de vote électoral du territoire des Six Nations. Le Parti marxiste-léniniste du Canada soutient pleinement cette action. Lorsqu’il s’agit des Autochtones, ce qu’on appelle l’émancipation, c’est-à-dire le fait d’en faire des citoyens canadiens, est un exemple horrible des tentatives du Canada de nier leurs droits ancestraux et de les soumettre au génocide. Cela va au coeur de la revendication de justice pour les enfants perdus et les femmes et les filles disparues et de réparations pour les crimes commis contre les peuples autochtones dans le passé et qui continuent d’être commis dans le présent.
Ce dont parlent les Haudenosaunee est directement lié à l’expérience de l’enlèvement d’enfants et de leur emprisonnement dans des pensionnats pour assimiler les peuples autochtones au soi-disant mode de vie européen, aux violations des droits humains et aux tentatives de génocide qui en découlent et que nous déplorons aujourd’hui. En outre, les Six Nations de la rivière Grand ont servi de « terrain d’essai » pour l’imposition d’institutions coloniales censées être élues et démocratiques — les conseils de bande — que les gouvernements fédéraux créent et abolissent à leur guise, selon qu’ils se soumettent ou non à ce que la Couronne pour eux. [Suite]
Lors de l’élection générale, le Conseil des chefs de la Confédération Haudenosaunee et les mères de clan ont défendu fermement leur souveraineté et leur territoire en insistant pour que le gouvernement du Canada retire son bureau de vote du territoire des Six Nations. Le 15 septembre, cinq jours avant l’élection, ils ont publié une déclaration avisant « les personnes concernées » de « retirer immédiatement les bureaux de vote et le matériel électoral du territoire », car il s’agit d’une violation du traité du Wampum à deux rangs, qui remonde à 400 ans et qui engage les Haudenosaunee et la Couronne à ne jamais s’ingérer dans la gouvernance et les lois et façons de faire de l’autre partie. [Suite]
La Confédération Haudenosaunee — pays de Grand River, Ohsweken, Ontario, a publié la déclaration suivante le 15 septembre, demandant au gouvernement fédéral du Canada de retirer ses bureaux de vote et son matériel électoral des territoires des Six Nations. [Suite]
À l’époque de la conquête et jusqu’au XIXe siècle, ce qu’on appelle la « politique indienne » avait une orientation diplomatique et militaire. Les conquérants, tant anglais que français, ont reconnu les nations des peuples autochtones. On sait, entre autres, qu’ils ont recherché et formé des alliances avec différentes nations sur une base souveraine et indépendante. Ils ont également conclu le traité du Wampum à deux rangs qui établissait des relations de nation à nation. Leur politique militaire et diplomatique envers ces nations les obligeait à s’allier avec elles à des fins de défense et pour avancer le commerce des fourrures, l’exploration, etc. En 1763, alors que le problème de la colonisation commençait à se poser, la Couronne a assuré par la Proclamation royale que les « Indiens » ne seront pas dérangés dans leurs territoires au-delà des colonies établies. Les « territoires indiens » ne pouvaient être cédés qu’à la Couronne et uniquement par une « Assemblée générale des Indiens ». [Suite]
Dans l’actualité Nouvel assaut sanctionné par l’État contre les droits ancestraux des Wet’suwet’en
– Brigade de solidarité Unist’ot’en, 27 septembre 2021 –
Le matin du 25 septembre 2021, la route d’accès au site de forage de Coastal GasLink (CGL) à la rivière Wedzin Kwa a été détruite. Des barrages ont été mis en place et des sites ont été occupés afin d’empêcher le forage sous les sources sacrées qui nourrissent les Wet’suwet’en Yintah et tous ceux qui vivent dans son bassin versant. Cas Yikh et ses partisans ont pris le contrôle de la zone et refusent de laisser la destruction se poursuivre. [Suite]
Le 28 septembre, le juge Douglas Thompson de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a rejeté la demande de Teal Cedar Products Ltd. de prolonger d’un an une injonction qui devait prendre fin le 5 octobre et qui empêche les défenseurs de la terre de bloquer les activités forestières dans la région de Fairy Creek. L’injonction a été accordée en avril, alors que les défenseurs de la terre empêchent depuis plus d’un an l’entreprise d’exploiter la forêt ancienne de Fairy Creek. [Suite]