Le 24 septembre: joignez-vous à la grève mondiale pour le climat!
Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour résoudre la crise climatique
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Pas un jour ne s’est écoulé pendant la 44e élection générale sans que les dirigeants des partis du cartel ne déclarent qu’ils ont la solution à la crise climatique. Les changements climatiques font des ravages pour les peuples du monde et mettent en danger les nations insulaires, les communautés côtières et toutes les formes de vie sur la planète.
Depuis plusieurs décennies, la communauté scientifique qui étudie la question des changements climatiques a établi un lien entre l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre et l’augmentation correspondante de la température moyenne de la planète. Les émissions d’hydrocarbures, en particulier celles créées par les combustibles fossiles, sont pointées du doigt.
Tous les partis du cartel à la Chambre des communes ont présenté leur solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ils ont chacun leur version d’un plan visant à réduire à terme la production de pétrole et de gaz. Ils se disputent pour savoir qui d’entre eux a le meilleur « plan vert », et tout cela est repris en échos dans les médias d’information locaux et nationaux, dans les conférences de presse des chefs de partis et même lors des soi-disant débats « de tous les candidats ».
Ils semblent tous s’accorder sur le remplacement des véhicules à moteur à combustion par des véhicules à propulsion électrique (VE) comme solution. À première vue, cela semble être un plan que personne ne peut désapprouver, une position inattaquable.
Il faut noter que ces VE sont alimentés par des batteries de grande capacité composées principalement de lithium, un élément très léger, ainsi que de nickel, de graphite et de cobalt, pour n’en citer que quelques-uns. Depuis 2017, les éléments ci-dessus font tous partie de ce que l’administration américaine définit comme « les 35 minéraux stratégiques essentiels à sa sécurité nationale ». Ces minéraux critiques sont présentés comme faisant partie de l’« économie verte durable » et il n’y aucune discussion sur l’ensemble des utilisations prévues de ces piles au lithium.
Dans un article intitulé « Viewpoint : Offshore Battery Production Poses Problems for Military » paru dans le numéro de novembre 2018 du magazine américain National Defense, Marc D. Gietter, ingénieur industriel retraité de la branche des abris tactiques du Commandement des communications et de l’électronique de l’armée américaine (CECOM), explique :
« Les piles au lithium, qu’elles soient rechargeables ou non, sont devenues omniprésentes dans presque tous les systèmes d’armes utilisés par le ministère de la Défense. Bien qu’il soit un consommateur relativement faible de technologies de batteries au lithium par rapport au marché commercial, l’importance de ces technologies ne peut être sous-estimée.
« Presque toutes les pièces d’équipement électronique portatif essentielles au succès des combattants américains sur le champ de bataille sont alimentées par une forme de batterie au lithium. La dépendance à leur égard devrait croître de manière exponentielle à mesure que la prochaine génération d’armes – comme les nouveaux véhicules terrestres tactiques, les systèmes sans pilote et les armes à énergie dirigée – est conçue autour de la haute densité énergétique et du faible poids d’une technologie de batterie au lithium. »
Cette utilisation militaire inquiète les Canadiens qui aspirent à mettre fin à la crise climatique, qui désirent voir une nouvelle direction pour l’économie qui ne permet pas la pollution, la coupe à blanc et toutes les autres pratiques qui détruisent l’environnement naturel et causent des catastrophes de toutes sortes. Ils s’opposent également à l’exploitation des ressources naturelles au profit de la production de guerre. Partant de leurs propres aspirations, les Canadiens remettent en question et contestent les programmes environnementaux des partis du cartel.
L’environnement naturel et l’environnement social ne peuvent exister en harmonie sans que le peuple s’oppose aux stratagèmes des gouvernements pour payer les riches qui sont mis en oeuvre partout au Canada. En comptant sur eux-mêmes, les Canadiennes et Canadiens savent ce qu’il faut pour une économie durable qui subvient aux besoins de toutes et tous, respecte leurs droits et est centrée sur l’être humain.