Les Canadiens prennent la parole
sur les questions qui les préoccupent
Les travailleurs apportent une contribution cruciale en parlant en leur propre nom
– Pierre Chénier –
Les absurdités que les chefs des partis qui forment le système des partis cartellisés profèrent « en faisant campagne » sont renversantes. Ils concoctent des « enjeux » en fonction de ce qui rapportera le plus de votes, selon leurs coûteux gérants de campagne, comme si le monde réel et le vrai monde n’existaient pas. Cela souligne une fois de plus l’importance de la contribution que font les travailleurs lorsqu’ils parlent en leur propre nom, pour s’assurer que les choses tournent en leur faveur dans la période à venir.
Les travailleurs du Canada font progresser la lutte pour les droits de toutes et tous et pour investir le peuple de pouvoir lorsqu’ils parlent de leurs conditions de vie et de travail réelles et par les solutions qu’ils apportent aux problèmes auxquels eux-mêmes et la société sont confrontés. Ils contribuent à l’élaboration d’un ordre du jour qui représente réellement les préoccupations du peuple et qui permet qu’on y réponde.
Jour après jour, les travailleurs partout au Canada défendent les droits et le bien-être de tous et de toutes, mais lorsqu’une élection approche, on les incite à confier leur sort aux partis qui forment le système de partis cartellisés dans un parlement qui ne répond jamais à leurs préoccupations d’une manière qui les favorise. C’est absurde et dépassé de penser que les intérêts privés mondiaux apportent la prospérité ou se soucient des gens, des communautés, des sociétés ou de l’environnement naturel. C’est pourtant ce qui remplit les ondes jour après jour.
Les gouvernements du Canada, des provinces, du Québec et des territoires qui se succèdent mettent tous en oeuvre des décisions qui favorisent et sont prises par des intérêts privés mondiaux dans tous les domaines de l’économie, avec les résultats désastreux que l’on connaît. En campagne électorale, ils nous disent que la situation que nous vivons est une belle histoire de réussite et ils ne proposent que d’apporter des petits correctifs ici et là. Ils n’ont rien à offrir sauf la même chose « mais mieux » – plus responsable fiscalement, plus responsable socialement, plus responsable écologiquement, plus transparent, moins corrompu, véritablement consultatif et ainsi de suite.
Le processus électoral réduit les travailleurs, qui forment la majorité, à des spectateurs des manigances électorales. Leur rôle, qu’on dit être un « devoir », consiste à « choisir un camp » et à voter pour lui.
C’est effectivement absurde et dépassé.
Le Parti marxiste-léniniste appelle les travailleurs canadiens à s’élever contre les décisions antisociales, anti-travailleurs, anti-nationales et pro-guerre qui sont imposées et à la charade sans cesse répétée que les décisions sont démocratiques parce que, par le fait de l’élection, le gouvernement reçoit un mandat du peuple. Cette notion qu’une campagne électorale confère un mandat est absurde et dépassée.
Les absurdités débitées par les chefs des partis qui forment un système de partis de cartel pour maintenir le peuple hors du pouvoir montrent que les travailleurs doivent se placer au centre de l’activité et du discours politiques.
Opposons-nous au discours étouffant et abrutissant, anti-peuple et irrationnel en votant marxiste-léniniste, en votant pour le renouveau politique. Votons d’une manière qui défende la discussion sur nos préoccupations, sur les conditions réelles qui existent et les solutions réelles aux problèmes auxquels nous sommes confrontés.