Comme l’été dernier, chaud, sec et enfumé, l’a clairement montré, les effets dévastateurs des changements climatiques sont déjà là, et nous avons besoin de représentants à Ottawa qui prennent la crise du climat au sérieux, déclare l’organisation Stand.earth. Elle affirme :

«Un véritable leadership sur le climat signifie comprendre que nous devons éliminer progressivement notre dépendance au pétrole, et non l’accroître. Et cela doit commencer par l’annulation de l’oléoduc Trans Mountain.

«Il n’est pas trop tard pour remettre l’annulation de ce pipeline à l’ordre du jour du corps politique – en fait, cela permettrait de libérer des milliards de dollars qui pourraient être dépensés pour accélérer une transition juste et équitable pour les travailleurs et les communautés de l’industrie des combustibles fossiles. Il y a une multitude de bonnes raisons d’annuler ce projet.

«Construire un autre pipeline de combustibles fossiles dans une situation d’urgence climatique revient à jeter de l’essence sur un feu de forêt. Le pipeline Trans Mountain ne bénéficie pas non plus du consentement libre, préalable et éclairé de toutes les communautés touchées le long de son tracé.

«De plus, le coût de construction de l’oléoduc Trans Mountain a plus que doublé depuis qu’il a été annoncé, se chiffrant maintenant à plus de 12 milliards de dollars. Même le Bureau du directeur parlementaire du budget a remis en question la rentabilité du projet, compte tenu de la dette croissante, de l’augmentation des coûts de construction et des retards constants.

«Si le Canada prend les mesures nécessaires pour lutter contre le changement climatique, cet oléoduc ne sera pas non plus nécessaire pour répondre aux demandes d’énergie prévues, selon l’Agence internationale de l’énergie et la Régie de l’énergie du Canada.

«Aucun candidat qui prétend prendre la crise du climat au sérieux ne peut soutenir ce pipeline toxique.»

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