Il faut changer la direction de l’économie
Les rapports de Statistique Canada sur la performance de l’économie au deuxième trimestre de cette année (avril, mai, juin) contredisent la prétention de Justin Trudeau que « l’économie revient en force ». Dans leur intérêt électoraliste partisan étroit, les politiciens des partis du cartel qui rivalisent pour former le gouvernement se sont immédiatement attaqués à la déclaration de Trudeau, la qualifiant d’absurde.
Oui, cette déclaration était absurde. Elle révèle à quel point les libéraux, leur chef et tous les partis cartellisés sont centrés sur leurs propres intérêts. Ils font étalage de leurs capacités en faisant des déclarations qui ne sont pas vraies. L’ensemble de l’appareil d’État, des médias aux sondeurs et aux experts analystes, utilise une position de force pour donner une légitimité à ces partis de cartel. D’abord ils font la promotion de leurs affirmations sur toutes les plateformes, puis ils les contestent mais s’assurent généralement qu’ils ne soient pas vraiment tenus responsables de ce qu’ils disent.
Pour de vrais problèmes, il faut de vraies solutions, et non pas des discours détachés et irrationnels des politiciens des partis du cartel, ou des régurgitations sans fin des médias, des sondeurs et des experts. Pour faire face aux problèmes de l’économie et construire un avenir, les travailleurs eux-mêmes s’avancent pour parler en leur propre nom. Les conditions obligent même les syndicats à sortir de leur rôle traditionnel de négociateurs et porteurs de griefs, dans les limites du droit du travail, pour protester et contester l’utilisation de la machine d’État pour dicter les salaires et les conditions de travail, éliminer les pensions et les indemnisations des travailleurs accidentés ou ceux qui ont perdu leur emploi, aggraver l’itinérance et la violation des droits sur tous les fronts. La nouvelle normalité traite les travailleurs comme des êtres jetables et nie les droits de toutes et tous. On ne peut plus laisser les rênes du pouvoir dans les mains d’une autorité qui permet de telles choses.
Les oligarques qui détiennent le pouvoir économique et ceux qui commandent les partis du cartel qui se disputent les fonctions électives et forment des gouvernements pour se servir et servir ceux qui détiennent le pouvoir économique ne vont certainement pas résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le peuple et l’économie. Cela ne les intéresse pas du tout. Ils sont engagés dans un combat violent pour le contrôle de l’appareil d’État pour servir leurs propres intérêts privés étroits. Ils ont intégré l’économie du Canada dans son ensemble et de chaque province et territoire en particulier à la machine de guerre des États-Unis et sont engagés dans une lutte brutale – avec des coalitions et des cartels rivaux qui adoptent des lois rétrogrades pour justifier la destruction nationale dans tous les aspects de la vie.
Les vrais problèmes exigent de vraies solutions !
Le Parti marxiste-léniniste du Canada appelle les Canadiennes et les Canadiens à élever le niveau de la politique en parlant en leur propre nom, en parlant de leurs conditions de vie et de travail, de ce qu’ils attendent de l’économie, de la façon dont les ressources devraient être utilisées et de qui devrait les contrôler. Ce sont des problèmes politiques car les êtres humains ne peuvent pas contrôler leur vie lorsque leur sécurité est entre les mains de partis cartellisés contrôlés par des intérêts privés étroits.
Joignez-vous à vos concitoyens pour discuter et tracer la voie vers un Canada moderne qui arrête de payer les riches, qui humanise l’environnement naturel et social en protégeant la Terre Mère, qui défend les droits de toutes et tous et qui fait du Canada une zone de paix !