Numéro 6826 novembre 2021
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État d’urgence en Colombie-Britannique
Extraordinaire déploiement des travailleurs et du peuple
Les travailleurs et l’ensemble des Britanno-Colombiens ont accompli d’innombrables actes de solidarité sociale et assumé leurs responsabilités sociales en réponse aux ravages des pluies torrentielles qui ont causé des inondations exceptionnelles et des glissements de terrain dans plusieurs communautés cette semaine.
Le Renouveau exprime ses condoléances aux familles des quatre personnes qui ont perdu la vie dans la coulée de boue près de Lillooet et des deux personnes portées disparues. Nos sympathies à toutes les personnes en difficulté qui ont perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance et qui sont placées dans des situations intenables. Nous saluons leur courage et les efforts altruistes de tous ceux qui participent aux opérations de sauvetage.
Environnement Canada a émis hier un avertissement de fortes pluies accompagnées de vents violents avec l’arrivée du prochain système de tempête sur la côte de la Colombie-Britannique. Howe Sound, la région métropolitaine de Vancouver et la vallée du Fraser recevront de 50 à 80 mm de pluie dans la matinée du 26 novembre. Environnement Canada prévoit que la tempête sera moins intense que celle du 13 au 15 novembre, mais qu’en plus de la pluie allant de modérée à forte et du sol saturé, les sommets des montagnes seront au-dessus du point de congélation aujourd’hui, ce qui pourrait aggraver les inondations récentes et avoir des répercussions sur les paysages et les infrastructures vulnérables.
Environnement Canada avertit que des inondations localisées sont possibles dans les zones basses et a émis un avertissement pour que les gens ne s’approchent pas des affouillements près des rivières, des ruisseaux et des ponceaux. De nouvelles pluies sont attendues au cours de la semaine prochaine.
Les fortes précipitations sont causées par les « rivières atmosphériques », qui sont définies comme des courants longs et étroits à forte concentration de vapeur d’eau, capables de délivrer des quantités intenses de pluie sur une courte période. Selon l’American Meteorological Society, elles transportent de la vapeur d’eau des régions tropicales vers les régions plus tempérées dans des quantités plus de deux fois supérieures au débit de l’Amazone.
Ces « rivières dans le ciel » sont relativement courantes ; il y en a environ 11 qui sont actives sur la terre à tout moment, selon la NASA. Mais le réchauffement de l’air et des mers entraîne une augmentation de l’humidité contenue dans ces rivières atmosphériques, ce qui provoque des niveaux de précipitations extrêmes lorsqu’elles touchent terre.
Grâce aux efforts inlassables des travailleurs, notamment des premiers intervenants, des cheminots, des camionneurs, des équipes de sauvetage en hélicoptère, des bénévoles et des gurdwaras, des centaines de personnes ont pu être secourues, y compris les centaines qui ont été transportées par avion depuis des communautés où l’accès routier avait été coupé. À Abbotsford, les membres de la communauté possédant des bateaux se sont organisés pour secourir les personnes piégées dans leurs maisons englouties par les eaux de crue.
Il y a eu de nombreux cas de personnes bloquées sur des routes impraticables en raison de coulées de boue ou d’effondrements. Dans un cas, des équipages en hélicoptère ont sauvé 311 personnes lorsque plus de 100 voitures se sont retrouvées coincées entre deux coulées de boue sur la route 7 près d’Agassiz.
Travaillant souvent 24 heures par jour et 7 jours par semaine, les travailleurs ont déployé des efforts intenses pour réparer les dégâts et se préparer aux prochaines fortes pluies attendues. Par exemple, les employés municipaux ont travaillé toute la nuit pour construire un barrage de 25 mètres autour de la station de pompage de Barrowtown afin de retenir la montée des eaux qui mettait en danger les habitants d’Abbotsford et de Chilliwack. Cette mesure a permis d’éviter ce que les autorités ont qualifié de « défaillance imminente » de la station, qui risquait d’être inondée par les eaux de crue provenant de la rivière Nooksack, dans l’État de Washington, et qui était le seul moyen de retenir le débit excessif du fleuve Fraser.
On raconte de nombreux cas d’exploits courageux de la part des premiers intervenants, de personnel médical improvisant et mobilisant la communauté pour contourner les fermetures de routes afin de se rendre auprès des patients. Dans chaque communauté, les gens ont ouvert leurs maisons et offert nourriture et soins aux sinistrés. Les communautés et les gurdwaras ont uni leurs efforts pour offrir des repas chauds aux camionneurs en détresse et ont fait appel à des hélicoptères pour transporter de la nourriture, comme l’ont fait plusieurs gurdwaras, et des fournitures essentielles aux communautés isolées de l’intérieur. Les agriculteurs ont recueilli dans leurs fermes des animaux provenant de fermes submergées par les inondations, et les membres de la communauté se portent volontaires pour tout faire, du remplissage de sacs de sable au nettoyage. Ce sens élevé de la responsabilité sociale et de la solidarité sociale a été crucial pour répondre à cette catastrophe.
Le gouvernement provincial n’a pas été proactif et a tardé dans son action pour s’assurer que chaque communauté ait ce dont elle a besoin. Dans de nombreux cas, il a tenté de nier toute responsabilité, affirmant que telle ou telle tâche était du ressort des municipalités ou des villes et abandonnant les gens à leur sort. Pour certaines communautés et Premières Nations, l’incapacité des gouvernements à fournir le soutien nécessaire vient s’ajouter aux incendies désastreux de l’été dont de nombreuses communautés ne se sont pas encore remises.
La réaction à cette catastrophe montre à quel point la classe ouvrière et les Premières Nations sont précieuses. Il n’y a aucune hésitation lorsqu’il s’agit pour les travailleurs d’assumer leur responsabilité sociale. Mais on ne peut pas en dire autant des gouvernements, dont le devoir est de veiller à ce que personne ne soit laissé à lui-même. Les gens veulent que ne se répètent pas les expériences vécues dans ces catastrophes, incendies de forêt et inondations, dont les communautés ne se sont toujours pas remises et où la reconstruction tarde toujours. Le statu quo dans lequel les riches voient à leurs seuls intérêts et où les intérêts privés s’enrichissent de la réparation et de la construction de nouvelles infrastructures aux dépens des travailleurs et de toute la société n’est ni tenable ni acceptable.
Nombreux sont ceux qui prédisent que cette catastrophe aura de graves effets à long terme, notamment le mélange toxique d’eaux usées brutes, de débris, de contamination par des matières agricoles, chimiques et toxiques, de fumier, etc. dans les eaux de crue, ainsi que la réparation et la reconstruction des infrastructures. Beaucoup soulignent également que les mauvaises décisions prises par les gouvernements sur l’environnement exacerbent les problèmes. Il faut que la population de la Colombie-Britannique et les nations autochtones participent pleinement à la prise de décisions, pour s’assurer que toutes les mesures sont prises pour la sécurité de la population, afin que personne ne soit laissé à lui-même, et pour se préparer aux événements futurs.
(Photos : G. Bharbhoor, farms.com-prairies, B. Mueller, Sikh Community of BC, B. Mueller, KWL, E. Dv, United Way)
L’état d’urgence est déclaré
Le 17 novembre, le gouvernement de la Colombie-Britannique a déclaré l’état d’urgence « pour atténuer les impacts sur les réseaux de transport et la circulation des biens et des fournitures essentiels, et pour venir en appui aux interventions et à la reprise des activités à l’échelle de la province, suite aux dommages considérables causés par les graves inondations et glissements de terrain ». L’état d’urgence sera en vigueur pendant 14 jours et pourra être prolongé si nécessaire. Au moment où l’état d’urgence a été déclaré, environ 17 775 personnes avaient été évacuées en raison des inondations, 5 918 propriétés faisaient l’objet d’un ordre d’évacuation et 3 632 faisaient l’objet d’une alerte d’évacuation.
En vertu des ordonnances, les achats d’essence et de carburant diesel sont désormais limités à 30 litres par voyage pour les véhicules non essentiels (applicable aux régions de la vallée du bas Fraser, Sea-to-Sky, Sunshine Coast, îles Gulf et île de Vancouver). Il n’y a pas de limite de carburant pour les véhicules essentiels. Les déplacements non essentiels sont également limités le long des autoroutes gravement endommagées[1].
Aide financière
Des fonds d’urgence sont mis à la disposition des personnes évacuées par le gouvernement. Les demandes d’aide financière en cas de catastrophe auprès du gouvernement provincial sont accessibles ici. Des renseignements sur les ordres d’évacuation, les fermetures de routes, l’inscription des évacués et les emplacements des centres d’accueil des services de soutien d’urgence sont accessibles ici.
Le 23 novembre, le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé qu’il travaillait avec la Croix-Rouge « pour fournir une aide financière supplémentaire afin d’aider les gens à répondre aux besoins immédiats liés à leur évacuation en raison des inondations .
« Une aide financière sera offerte par la Croix-Rouge aux personnes dont la résidence principale a fait l’objet d’un ordre d’évacuation en raison des inondations et de l’événement météorologique extrême qui se sont produits du 14 au 16 novembre 2021. Les ménages admissibles recevront 2 000 dollars. »
Réponse des Premières Nations
Plus de 100 Premières Nations ont été directement touchées, neuf d’entre elles ayant reçu un ordre d’évacuation, tandis que d’autres sont isolées par des routes emportées ou impraticables en raison du débordement de rivières ou de coulées de boue. Le First Nations Leadership Council s’est dit profondément alarmé par les effets cumulatifs à court et à long terme de la crise sur la sécurité et le bien-être des communautés des Premières Nations qui se remettent encore des urgences cumulées et continues des feux de forêt de 2021, de la pandémie de la COVID-19, de la crise des opioïdes, de l’itinérance et de la crise causée par la découverte de milliers de tombes anonymes sur les sites des anciens pensionnats. Le conseil a demandé des ressources importantes aux deux niveaux de gouvernement.
Les Premières Nations indiquent qu’elles n’ont reçu aucun avertissement ou avis préalable concernant les inondations. La First Nations Emergency Services Society a indiqué qu’elle n’avait reçu aucune information de la part de BC Emergency Management qu’après le lendemain des inondations. La chef nationale de l’Assemblée des Premières Nations, RoseAnne Archibald, a demandé au gouvernement fédéral de financer immédiatement l’organisme de secours afin de répondre aux besoins spécifiques des communautés autochtones pendant la crise. Le financement de cette association dévouée à la gestion des urgences avait été coupé par le gouvernement fédéral.
Impact sur les exploitations et les travailleurs agricoles
>Deux cents kilomètres carrés de terres agricoles ont été inondés jusqu’à présent dans tout le sud de la Colombie-Britannique et 959 fermes faisaient l’objet d’un ordre d’évacuation en date du 19 novembre. Le 20 novembre, 14 000 résidents de la Colombie-Britannique étaient visés par un ordre d’évacuation.
De nombreuses fermes ont été touchées, notamment des exploitations maraîchères, laitières et avicoles. Des milliers d’animaux de ferme se sont noyés en raison de l’inondation massive de la riche plaine agricole de la région d’Abbotsford, dans la vallée du bas Fraser. De plus, les animaux blessés pendant l’inondation ont besoin d’une assistance vétérinaire. L’eau qui submerge les fermes présente ses propres dangers, contaminée par des déchets humains et animaux, des fibres d’amiante, du pétrole et du gaz. Des milliers d’hectares de cultures ont été touchés.
Plus de 600 travailleurs migrants du Guatemala, du Mexique, de la Jamaïque et des Philippines ont été déplacés par les inondations. Certains restent dans des refuges et d’autres sont évacués vers d’autres fermes. Beaucoup ont perdu tous leurs biens et leurs documents. Ces personnes travaillent en Colombie-Britannique avec des permis de travail et des contrats qui les lient à un employeur spécifique. Elles ne peuvent donc pas travailler ailleurs et n’ont pas accès à l’assurance-emploi. Le Réseau des travailleurs migrants amasse des fonds pour leur venir en aide. Pour faire un don, cliquer ici.
Les couloirs de transport
Les dommages aux principales autoroutes et liaisons ferroviaires ont été si importants que Vancouver a été coupée pendant plusieurs jours du reste du pays, bloquant la chaîne d’approvisionnement des conteneurs expédiés par rail et par camion du port de Vancouver à travers le pays. Un train du CN a déraillé sur un tronçon de voie emporté par les eaux dans le canyon du Fraser et un train du CP a partiellement déraillé après avoir heurté un glissement de terrain. On s’attend à ce qu’il faille des mois avant que certaines des routes et certains des ponts qui se sont effondrés ou qui ont été endommagés soient réparés.
Les équipes ont travaillé 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour réparer les voies ferrées, et le CP a commencé un service limité le 24 novembre, avec des trains transportant des céréales et du carburant arrivant à Vancouver. Le CN s’attendait également à ce que le service limité sur les voies emportées par les eaux dans le sud de la Colombie-Britannique soit rétabli, y compris un certain trafic sur le corridor Vancouver-Kamloops le 24 novembre.
Deux routes reliant la vallée du bas Fraser à l’intérieur de la province ont récemment été rouvertes. La route 7 reliant l’autoroute 3 a été rouverte principalement pour les véhicules commerciaux lourds, et la route 99 reliant l’autoroute 97, ainsi qu’un tronçon de la route 1 à l’est de Chilliwack entre Bridal Falls et Hope sont maintenant ouverts. L’autoroute de Coquihalla a subi de graves dommages, notamment l’effondrement de ponts et au moins cinq endroits fortement endommagés ou dégradés. Des mises à jour sont fournies quotidiennement. L’autoroute de Coquihalla est une voie essentielle pour l’expédition de marchandises, et aussi la route la plus rapide entre Vancouver et plusieurs régions de l’intérieur de la Colombie-Britannique.
L’oléoduc Trans Mountain est fermé depuis le 14 novembre, dans ce que la société décrit comme une « fermeture volontaire et préventive ». Trans Mountain prévoit la réouverture de la ligne vers le 27 novembre. Il s’agit de la plus longue fermeture de l’oléoduc Trans Mountain depuis sa construction en 1953. La construction du projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain (TMX) a également été suspendue.
Note
1. Pour plus d’information sur l’état d’urgence du gouvernement de la Colombie-Britannique, cliquer ici.
(Avec des informations des correspondants du Renouveau, d’Environnement Canada, de la Croix-Rouge et des rapports d’agences de presse)
Les Premières Nations de la Colombie-Britannique aux prises avec de graves situations d’urgences; la Colombie-Britannique et le Canada doivent fournir toute l’aide nécessaire
– Le conseil de direction des Premières Nations –
Au moment où la Colombie-Britannique est toujours ébranlée par la dévastation continue causée par le récent phénomène de « rivière atmosphérique », causant des précipitations extrêmes, des vents, glissements de terrains et inondations qui sèment le chaos sur les communautés et infrastructures, le Conseil de direction des Premières Nations (FNLC) est profondément inquiet et préoccupé par les effets cumulatifs à court et à long terme de la crise sur la sécurité et le bien-être des communautés des Premières Nations.
Le FNLC exhorte les gouvernements provincial et fédéral à fournir de l’aide financière significative et des ressources aux Premières Nations qui se remettent toujours de cette accumulation d’urgences ininterrompues qu’ont été les feux de forêt de 2021, la pandémie de la COVID-19, la crise des opioïdes, la crise de l’itinérance et celle causée par la découverte de milliers de tombes anonymes sur les sites des pensionnats.
« De la pandémie aux feux, en passant par les inondations, les Premières Nations ont été forcées de subir les impacts climatiques extrêmes causés par le colonialisme tout en surmontant les difficultés dues à la COVID-19, sans l’appui ni les ressources dont nous avons besoin. Au cours de la dernière semaine, plusieurs Premières Nations ont perdu leurs maisons, recevant peu ou pas d’appui de la part de la Colombie-Britannique et du Canada, et obligées de débourser elles-mêmes pour un abri temporaire et de la nourriture. C’est totalement inacceptable : à maintes reprises, les Premières Nations ont fait les frais des impacts des changements climatiques et à maintes reprises les gouvernements provincial et fédéral n’ont pas évalué ni pris au sérieux les risques posés par les changements climatiques. La Colombie-Britannique et le Canada doivent s’engager à rembourser intégralement tous les coûts accumulés par les Premières Nations affectées, y compris les coûts d’hébergement et de transport, plutôt que de continuer de généreusement financer une invasion de style militaire des défenseurs de la terre pacifiques en territoire wet’suwet’en non-cédé, pour faire avancer le développement de combustibles fossiles tel que le gaz naturel liquéfié. Nos pensées sont avec tous les survivants des inondations et des glissements de terrains, et les 17 000 personnes qui ont été déplacées de leurs domiciles », a affirmé le Grand Chef Stewart Phillip, président de l’Union des chefs indiens de la Colombie-Britannique.
Malgré un rapport du vérificateur général de la Colombie-Britannique en 2018 qui soulignait que la Colombie-Britannique ne gérait pas adéquatement les risques posés par les changements climatiques, ainsi qu’une évaluation préliminaire des risques liées au climat qui indiquait que les rivières atmosphériques posaient un risque, la Colombie-Britannique continue d’adopter une approche réactionnaire et inadéquate face à ces désastres climatiques sans précédent. Pour aller de l’avant, il est urgent de subvenir aux besoins immédiats des gens touchés par les inondations tout en tenant compte des effets cumulatifs qui auront des répercussions en Colombie-Britannique et ailleurs. « Le temps est venu d’adopter des réponses proactives », a dit le chef régional Terry Teegee de l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique, soulignant les divers impacts qui méritent une attention immédiate. « La rivière Fraser est un cours d’eau essentiel à la chaîne alimentaire mondiale. Les répercussions de ce bouleversement pourraient être catastrophiques pour nos communautés s’il n’est pas adéquatement pris en compte et les Premières Nations doivent être partie prenante et au centre de ces conversations, ce qui jusqu’ici n’a pas été le cas. »
« La dévastation est répandue et on peut déjà la constater dans la vallée du Bas-Fraser et ailleurs », a affirmé Robert Phillips de l’Exécutif politique du sommet des Premières Nations. « Les impacts incalculables sur nos communautés causés par les débris, les eaux usées, l’exode massif de bétail, la contamination par des produits agricoles, chimiques et toxiques qui se déplacent en aval sont une catastrophe environnementale en devenir ayant des conséquences mondiales. Nous réitérons notre appel à la province à déclarer un état d’urgence indéfini, puisque ces inondations ont occasionné sans doute des milliards de dollars en dommages, le déplacement indéfini de milliers de gens, des effets environnementaux à long terme insoupçonnés, et une grave interruption à long terme d’une chaîne d’approvisionnement déjà fragilisée. »
Le Conseil de direction des Premières Nations est composé des exécutifs politiques de l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique (BCAFN), le Sommet des Premières Nations (SFN), et l’Union des chefs indiens de la Colombie-Britannique (UBCIC).
Pour de plus amples informations, contactez :
Le Grand Chef Steward Philip, président de l’UBCIC : (250) 490-5314
Robert Phillips, Sommet de l’exécutif des Premières Nations : (778) 875-4463
Annette Schroeter, agent des communications, BCAFN : (778) 281-1655
(Vancouver, Colombie-Britannique, 19 novembre 2021. Photo : D. Hamre. Traduit de l’anglais par LR.)
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