Numéro 6415 novembre 2021
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Opposons-nous à la subversion orchestrée par les États-Unis contre Cuba
Les plans de subversion contre Cuba sont exposés
Aujourd’hui, Cuba ouvre ses frontières aux voyageurs étrangers et les étudiants retournent en classe dans des conditions où toutes les mesures sont prises pour que chacun soit à l’abri des conséquences de la pandémie de COVID-19. Quatre-vingt-dix pour cent de la population cubaine sera entièrement vaccinée d’ici la fin novembre, plus de 94 % ayant déjà reçu au moins une dose, ce qui représente un des taux les plus élevés au monde. Tous ces résultats ont été obtenus grâce à l’appui sur ses propres forces, dont des vaccins de fabrication cubaine qui sont une importante réalisation du peuple cubain et de son gouvernement. Cuba est un des meilleurs modèles de solidarité sociale dans le monde parce que son gouvernement travaille pour le peuple et avec le peuple et qu’il est composé du peuple; il n’est pas constitué pour et par des élites qui prétendent être les représentants du peuple mais qui servent en réalité les grandes entreprises pharmaceutiques et d’autres intérêts privés étroits.
Nous souhaitons bonne chance au peuple cubain qui s’engage aujourd’hui dans une vie post-pandémique, comme nous le souhaitons à tous les peuples du monde qui subissent encore les effets de la COVID-19 en raison du manque de vaccins et des choses nécessaires pour se protéger.
Ce qui inquiète concernant Cuba, ce sont les efforts déployés par l’administration américaine pour créer une soi-disant « révolution de couleur » dans ce pays afin de renverser son gouvernement et y installer des agents qui permettront l’annexion par les États-Unis. Il est également inquiétant de constater que des pays comme le Canada se font complices de la violation du droit international par l’ingérence dans les affaires souveraines de Cuba en gardant le silence ou en laissant entendre que les activités de la CIA visent à défendre les droits humains, la démocratie et la prospérité. Il est inadmissible qu’on prétende que les activités contre-révolutionnaires de la CIA, qui comprennent des assassinats ciblés d’opposants politiques, des campagnes de désinformation, des déportations vers la torture et des opérations secrètes de toutes sortes, ont réellement pour but de défendre le peuple cubain.
Le 1er novembre, le témoignage d’un médecin cubain réputé travaillant pour l’agence de sécurité d’État cubaine a été rendu public à l’émission Razones de Cuba de la télévision cubaine. Le lendemain, le président Miguel Diaz-Canel a indiqué que ce témoignage prouve les visées subversives des promoteurs d’une marche illégale appelée aujourd’hui à Cuba. Le témoignage en question comprend des preuves audio et vidéo irréfutables.
« La vérité résonne toujours plus fort dans la voix d’hommes dignes », a écrit Diaz-Canel sur son compte Twitter.
Le président cubain a accompagné sa note d’un article contenant de nouvelles preuves exposant les tentatives de déstabilisation promues à Cuba par des secteurs d’extrême droite aux États-Unis.
Le médecin agent a expliqué les liens entre des organisations terroristes et leurs représentants basés aux États-Unis et les promoteurs de la manifestation qui a été déclarée inconstitutionnelle et illégale par le gouvernement cubain.
À la lumière de ces révélations, le promoteur de la manifestation, Yunior Garcia Aguilera, a déclaré qu’il marcherait seul s’il le fallait. Nous savons cependant que les forces contre-révolutionnaires à la solde de la CIA et d’autres organisations qui complotent pour renverser le gouvernement cubain continuent de planifier des provocations contre les ambassades de Cuba à l’étranger, lesquelles sont souvent violentes et toujours de caractère odieux. Au Canada, des militants connus du mouvement de solidarité avec Cuba ont reçu des menaces de toutes sortes et ont été accusés d’être des agents du gouvernement cubain agissant en sol canadien.
Le Canada sanctionne ces actions par son silence. Il prétend qu’il s’agit d’opposition politique alors qu’il n’en est manifestement rien. Il s’agit d’un grave manquement de sa part et cela remet en cause sa crédibilité quand il dit vouloir combattre la haine, l’extrémisme et la violence. Les affrontements que les forces contre-révolutionnaires tentent de provoquer avec les militants qui soutiennent Cuba et son droit à l’autodétermination visent à créer l’insécurité et l’instabilité pour ensuite en rejeter la responsabilité sur le mouvement de solidarité ou sur le gouvernement cubain lui-même, et cela est inacceptable. Il ne faut pas les laisser s’en sauver avec ces agissements.
Si la prétendue « Marche pour le changement » a quand même lieu à Cuba aujourd’hui, elle échouera certainement à créer un climat d’ingouvernabilité en ce jour où Cuba rouvre ses frontières.
Le Renouveau appelle les Canadiens et les Québécois à assurer l’échec de cette campagne.
Piquet mensuel le jeudi 17 novembre:
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Le Canada doit défendre le droit à l’autodétermination!
– Isaac Saney, porte-parole du Réseau canadien pour Cuba –
Le 15 novembre, une série de provocations orchestrées et financées par les États-Unis sont prévues contre Cuba dans le but explicite de subvertir l’ordre constitutionnel de l’île, afin de créer un prétexte pour intensifier la guerre économique et justifier une éventuelle intervention militaire. Le Réseau canadien pour Cuba dénonce la campagne de déstabilisation et de subversion menée par Washington contre le gouvernement souverain de Cuba. Ces efforts visant à provoquer un soi-disant « changement de régime » constituent une violation flagrante et inadmissible du droit à l’autodétermination du peuple cubain.
Le Réseau canadien pour Cuba réaffirme le droit inaliénable de tous les peuples et pays de déterminer leur avenir et leur système politique, économique et social sans ingérence extérieure. Ce droit est inscrit, entre autres, dans la Charte des Nations unies, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations unies.
Le gouvernement des États-Unis verse ouvertement des millions et des millions de dollars à des personnalités dites d’opposition dans le seul but de déstabiliser et de miner la société cubaine. Ces personnalités fraternisent et collaborent ouvertement avec des représentants américains, choisissant de frayer et de coopérer avec un régime qui a pour objectif explicite d’asphyxier le peuple cubain, d’anéantir l’indépendance de Cuba et de renverser les immenses réalisations sociales de la Révolution cubaine.
Les efforts frénétiques de Washington pour organiser le renversement de la Révolution cubaine n’ont rien à voir avec une véritable solidarité avec le peuple cubain ou avec la démocratie et tout à voir avec la négation et l’extinction de l’indépendance de Cuba et l’imposition d’une marche arrière de l’histoire par le rétablissement du contrôle et de la tutelle des États-Unis sur cette fière et héroïque nation insulaire.
Ce n’est pas une coïncidence si les provocations prévues pour le 15 novembre ont lieu le jour de la réouverture de l’industrie du tourisme à Cuba, un élément clé de son rétablissement après la crise économique qui a frappé le monde pendant la pandémie de COVID-19. La réouverture de Cuba est attribuable au fait que le ministère de la Santé a réussi à maîtriser le coronavirus grâce à un déploiement et des efforts considérables. Au coeur de cette bataille victorieuse se trouve une campagne d’inoculation de masse utilisant les vaccins développés par Cuba : Soberana 02, Soberana Plus et Abdala.
Le succès des vaccins cubains constitue un défi direct au monopole de l’Occident sur cette technologie médicale vitale, d’autant plus que ces vaccins continuent de recevoir une reconnaissance internationale. Dans le cadre de la guerre incessante de Washington, les provocations du 15 novembre pourraient être conçues non seulement pour saboter l’économie cubaine, mais aussi pour détourner l’attention de son succès dans la création de vaccins efficaces que La Havane est prête à mettre à la disposition du monde entier.
Au Canada, cette campagne implacable de déstabilisation des États-Unis a été aidée et encouragée par une campagne de désinformation malveillante et calomnieuse menée par les soi-disant « grands médias » canadiens, en particulier la CBC et Radio-Canada. Abandonnant toute prétention à l’objectivité, aux normes et à l’éthique journalistiques, la CBC/SRC se livre à la duperie pure et simple fondée sur des sources fallacieuses et trompeuses et la propagation de mensonges flagrants sur Cuba. Elle est apparemment devenue un prolongement inconditionnel de l’organe de propagande du département d’État des États-Unis, acceptant, semble-t-il, les ordres des agences et des forces contre-révolutionnaires et anti-Cuba des États-Unis.
Si la CBC/SRC s’intéresse vraiment aux droits humains et au bien-être du peuple cubain, elle devrait dénoncer sans équivoque et sans ambiguïté la guerre économique et les agressions des États-Unis contre Cuba. Or, elle semble plutôt déterminée à provoquer une rupture dans les relations entre le Canada et Cuba, de sorte qu’Ottawa se fasse le miroir de Washington sans la moindre gêne.
Les Canadiens rejettent cet alignement honteux et ouvert sur la guerre criminelle des États-Unis contre Cuba. Des milliers de citoyens et de résidents canadiens ont déclaré que Cuba n’est pas seul en signant des pétitions parlementaires condamnant la guerre économique et la campagne de subversion de Washington, et en demandant au gouvernement du Canada de prendre des mesures concrètes et significatives pour s’opposer à la guerre des États-Unis contre Cuba.
Il convient de souligner que le 23 juin dernier, pour la 29e fois consécutive, la communauté internationale s’est massivement rangée du côté de Cuba par un vote de 184 voix contre 2 à l’Assemblée générale des Nations unies, rejetant de façon retentissante la guerre économique des États-Unis contre Cuba, qui constitue une violation flagrante du droit international.
Depuis le début des années 1960, le gouvernement des États-Unis maintient contre Cuba le plus long régime de sanctions de l’histoire. Il ne serait pas exagéré de dire que la politique de Washington est une guerre économique contre le peuple cubain. Les sanctions économiques – un blocus économique – constituent le principal obstacle au développement social et économique de Cuba; le coût pour l’héroïque île-nation a été et reste immense : plus de 130 milliards de dollars.
Sous la présidence de Donald Trump, la guerre économique des États-Unis contre Cuba a atteint des niveaux sans précédent avec 243 mesures distinctes et vindicatives ciblées contre la nation insulaire. L’administration du président Joseph Biden poursuit cette guerre économique implacable contre Cuba.
Cuba est en état de siège. L’objectif est d’affamer le peuple cubain pour le soumettre en asphyxiant l’économie pour provoquer des pénuries et des difficultés qui conduiraient à l’agitation sociale massive tant désirée par Washington, laquelle servirait alors de prétexte pour intervenir à Cuba.
Cette idée a été formulée sans ambiguïté par Lester D. Mallory, vice-secrétaire d’État et architecte de la politique cubaine des États-Unis. Il a écrit dans un mémorandum du département d’État américain, aujourd’hui déclassifié, le 6 avril 1960 :
« Le seul moyen prévisible de lui faire perdre son assise interne est par le désenchantement et la désaffection basés sur l’insatisfaction et les difficultés économiques. […] Il faut mettre en pratique au plus vite tous les moyens possibles pour affaiblir la vie économique de Cuba […] en privant Cuba d’argent et de fournitures, afin de diminuer ses ressources financières et les salaires réels, pour provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement. »
Ces dernières tentatives de déstabilisation sont la continuation de cette guerre contre Cuba. L’objectif est de réimposer la domination, l’hégémonie et la tutelle des États-Unis.
Face à ces provocations, Cuba a le droit, en vertu du droit international, de se défendre contre les agressions et les machinations d’une puissance extérieure et de ses complices.
Qu’est-ce que Washington cherche à détruire ? Quelle est cette société que le gouvernement des États-Unis cherche à miner avec tant de zèle ? C’est une société où l’éducation et les soins de santé universels, le logement, l’alimentation et l’accès à la culture sont des droits humains fondamentaux, et où l’État, dans la limite de ses ressources, fait tout son possible pour transformer ces aspirations en réalité. En effet, à Cuba, il n’y a pas d’enfants sans abri qui errent dans les rues pour survivre dans l’impitoyable chacun pour soi.
Le rapport annuel des Nations unies sur le développement humain confirme chaque année les avancées et les progrès de Cuba. En outre, Cuba se classe au premier rang en termes du rapport entre les moyens économiques et la capacité de développement humain. Ainsi, en matière d’utilisation efficace des ressources au profit de l’humain, Cuba surpasse les pays beaucoup plus riches du soi-disant « monde développé ».
C’est Cuba l’internationaliste qui déploie de manière désintéressée des dizaines de milliers de professionnels de la santé dans des dizaines de pays à travers le monde pour combattre les maladies, qu’il s’agisse d’Ebola ou de la COVID-19.
C’est cette société que les Cubains défendent. Quels que soient les déficiences et les lacunes, quelles que soient les erreurs et les faux pas, c’est au peuple cubain et à lui seul – et non à une puissance étrangère ou à ses envoyés – qu’il appartient de déterminer les arrangements politiques, sociaux et économiques de Cuba.
Le Réseau canadien pour Cuba exprime sa solidarité et son soutien résolus au peuple cubain et à sa Révolution qui se défendent contre le dernier acte d’agression tous azimuts lancé par le gouvernement étasunien.
Nous demandons au gouvernement du Canada de respecter ses obligations en vertu de la Charte des Nations unies, des autres traités juridiques internationaux et de ses responsabilités en tant que membre de la communauté internationale en dénonçant et en condamnant l’agression continue des États-Unis contre Cuba.
Des millions de Canadiens ont voyagé à Cuba et ont acquis un profond respect et une grande admiration pour le peuple cubain. Indépendamment de leurs convictions politiques ou idéologiques, les Canadiens sont favorables à l’établissement d’une véritable amitié avec la nation insulaire : des relations fondées sur le respect mutuel, l’égalité et la reconnaissance du droit de Cuba à l’autodétermination et à la souveraineté.
Le Réseau canadien pour Cuba est persuadé que le peuple cubain surmontera tous les défis posés par l’impérialisme américain en poursuivant sa marche sur le chemin de l’indépendance, de la souveraineté, de la justice sociale, de l’autodétermination et de la dignité humaine.
(10 novembre 2021)
Le point sur la situation
Des réunions animées en soutien à Cuba à Ottawa et Montréal
Des réunions très vivantes en soutien à Cuba ont eu lieu à Ottawa et à Montréal alors que le gouvernement cubain adopte un train de mesures pour rouvrir le pays le 15 novembre.
Ottawa
Près de 40 personnes ont participé à la réunion à Ottawa le 8 novembre. L’orateur invité était Giuvel Orozco Ortega, conseiller-chef de la mission adjoint de l’ambassade de Cuba au Canada. La réunion était parrainée par Ottawa Cuba Connections, l’Association d’Amitié Outaouais-Cuba et les Mouvements sociaux ALBA-Ottawa. La réunion, qui a attiré un grand nombre de participants, était en soi une expression de l’amour et du soutien des Canadiens et des Québécois pour Cuba et de leurs préoccupations devant les menaces et les attaques renouvelées et incessantes de l’impérialisme américain et de ses agents contre Cuba.
Guivel a expliqué qu’à partir du 15 novembre, la vie à Cuba entre dans une nouvelle normalité. L’économie, qui comprend un secteur touristique important, sera rouverte, les enfants du primaire retourneront à l’école le 15 novembre et la sécurité des Cubains et des étrangers à Cuba sera assurée. Près de 75 % de la population cubaine a déjà été vaccinée. Les enfants de deux ans et plus recevront le vaccin Soberana ou le nouveau vaccin Abdala, tous deux entièrement conçus et frabriqués à Cuba. Le gouvernement, le président Miguel Diaz-Canel et la communauté scientifique ont travaillé d’arrache-pied pour protéger la population cubaine et ramener l’économie et la vie sociale à la normale, a-t-il dit.
L’orateur a souligné que les agents de la contre-révolution, en coordination avec les États-Unis, ont annoncé qu’ils entreprendraient des actions pour déstabiliser Cuba le 15 novembre. Un article de la Constitution est invoqué pour défendre la liberté de réunion et de manifestation, mais, comme l’a souligné Giuvel, la Constitution prévoit également des conditions, l’une d’entre elles étant que ces actions ne doivent pas mettre en danger la sécurité de la population, ce qui est exactement ce qui s’est passé lors des violentes actions de rue du 11 juillet dernier. En cela, l’objectif global des forces engagées dans le changement de régime à Cuba est d’essayer d’isoler Cuba, d’inciter à la violence et au désordre social et de créer une situation dans laquelle les États-Unis demanderont une intervention militaire.
Guivel s’est dit convaincu que la campagne la plus féroce contre Cuba à cet égard aura lieu à l’étranger, car le 15 novembre, le peuple cubain va vaquer à ses occupations quotidiennes. Il a expliqué que l’une des meilleures façons de soutenir Cuba en ce moment est de se rendre à Cuba pendant la prochaine saison touristique qui commence en novembre et de dire à tout le monde que Cuba est une destination sûre. Les participants à la réunion ont également parlé de la nécessité de s’opposer à l’utilisation des « droits humains » par le gouvernement canadien pour calomnier Cuba, ce qui déshonore et menace les relations amicales que le Canada et le Québec ont toujours entretenues avec Cuba.
Montréal
Le jeudi 11 novembre, la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba a organisé une rencontre avec Giuvel Orozco Ortega, conseiller-chef de mission adjoint de l’ambassade de Cuba au Canada ainsi que Mara Bilbao Diaz, consule générale de Cuba à Montréal, pour échanger sur les importants changements en cours à Cuba pour rouvrir l’économie. Près de 70 personnes y ont assisté, en présentiel ou en virtuel, avec traduction vers le français et l’anglais.
Giuvel a dressé le tableau des activités d’agression et de provocation des États-Unis contre Cuba depuis le début de la révolution cubaine, avec l’imposition du blocus dès le tout début. Le blocus a été intensifié avec l’adoption de la Loi Torricelli en 1992 sous Bush, de la Loi Helms-Burton en 1996 sous Clinton, des restrictions au niveau du tourisme, des voyages, du commerce, incluant les mesures extraterritoriales pour le commerce, le système bancaire, pour resserrer toujours plus le blocus et les contraintes tous azimuts imposées au peuple cubain dans le but de le faire plier et de lui faire abandonner son projet d’édification nationale souverain. Il a expliqué l’intensification des mesures malgré la pandémie sous le gouvernement Trump, et aujourd’hui sous le gouvernement Biden.
Il a parlé des efforts constants et courageux de Cuba par la mobilisation maximale du peuple cubain et de l’appui immense des organisations, personnalités, gouvernements et peuples à travers le monde qui exigent la levée du blocus criminel imposé par les États-Unis. Depuis juin dernier, quand la très grande majorité des pays de l’ONU ont encore une fois voté en faveur de la résolution exigeant la levée du blocus, les activités anticubaines venant de Miami et du gouvernement des États-Unis ont pris la forme d’une guerre par les réseaux sociaux avec la collaboration de puissances internationales, en Espagne et ailleurs, pour créer un faux mouvement d’opposition sous le nom de SOS Cuba, a-t-il expliqué. Cela n’a rien à avoir avec les revendications du peuple cubain et tout à voir avec des efforts concentrés, ultimes et désespérés des États-Unis pour soumettre Cuba et son peuple.
Cuba, en cette période post-pandémie, rouvre ses portes au tourisme, au retour en classe avec la pleine vaccination de la population, pour se concentrer sur la consolidation du droit être de Cuba, l’avancement du bien-être de son peuple et la garantie de son avenir et il n’y a pas de place, a indiqué Giuvel, pour la contre-révolution en sol cubain.
Mara Bilbao Diaz a quant à elle parlé de la situation actuelle. Elle a dit que cela a exigé beaucoup d’efforts aux Cubains. Aujourd’hui, Cuba montre des indicateurs importants et dignes d’amélioration chez les patients atteints de la COVID, grâce à ses scientifiques, médecins, infirmières et son peuple.
Cependant, par les tentatives constantes et intensifiées ces derniers mois de créer des conditions déstabilisantes dans le pays et nuire à la paix sociale de la nation caribéenne, certains voudraient gâcher l’ouverture de Cuba, prévue le 15 novembre.
Mara Bilbao Diaz a souligné que l’axe central de cette opération organisée depuis les États-Unis, avec l’intervention de hauts fonctionnaires, membres du Congrès et sénateurs anti-cubains, est une tentative de déstabilisation pour provoquer des conflits. En date du 10 novembre dernier, a-t-elle dit, on comptait 29 déclarations de responsables du gouvernement américain et de personnalités influentes de ce pays faites pour exercer des pressions sur différents gouvernements afin qu’ils se joignent à ces actions contre Cuba.
Le ministre des Relations extérieures de Cuba a déclaré le 10 novembre, lors d’une réunion avec la diplomatie étrangère accréditée à Cuba, que « nous n’allons en aucun cas permettre l’agression persistante du gouvernement des États-Unis et ses tentatives intenses et constantes, intensifiées au cours des six à huit derniers mois, de générer des conditions de déstabilisation interne, d’altérer la tranquillité et la sécurité des citoyens, de nuire à la paix sociale qui caractérise le peuple cubain, notre nation. »
Mara a ajouté que le ministre des Relations extérieures de Cuba a fait appel à la solidarité de la communauté internationale, de la communauté des nations, de l’Assemblée générale des Nations unies, l’organe le plus universel, démocratique et représentatif de cette organisation. Il a également remercié la solidarité des amis de Cuba partout dans le monde, des groupes de solidarité, de nombreuses forces politiques, des organisations de la société civile dans toutes les régions de la planète, des Cubains résidant dans différents pays, en particulier aux États-Unis.
Après les présentations, plusieurs participants ont salué les actions du gouvernement cubain dans son plan post-pandémie et toutes les initiatives déployées par celui-ci et son peuple pour aller de l’avant.
Tous ont réitéré l’importance des activités organisées au Québec et au Canada en solidarité avec Cuba. Des participants ont donné comme exemples les piquetages et de caravanes de voitures qui se tiennent chaque mois, l’envoi de matériel médical et autres, la pétition adressée au gouvernement du Canada pour l’enjoindre de ne pas participer à la guerre des États-Unis contre Cuba et l’envoi de lettres aux députés de l’Assemblée nationale du Québec par la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba les enjoignant de la consulter pour toute motion ou discussion concernant Cuba.
Aileen Carmenaty Sanchez, troisième secrétaire et attachée de presse de l’ambassade de Cuba à Ottawa, responsable de la solidarité, a interprété magnifiquement deux chansons en s’accompagnant à la guitare pour clôturer la rencontre.
Vidéo
«The War on Cuba», épisode 5
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